A chaque type de blockhaus sont associés différents jeux de plans : plans de coffrages, de ferraillage, de réseau de ventilation, d'électricité, etc. Mais aussi les quantités nécessaires de sable, ciment, gravier, acier, temps de main-d'œuvre pour chaque opération….
- 4 400 km de côtes mises en défense, du Cap-Nord à Hendaye. - 15 000 bunkers à construire selon le plan initial. Dans les faits, 8 000 seulement furent réalisés. - 17 millions de mètres cubes de béton ont été coulés en France pour bâtir le Mur, soit de quoi construire 65 centrales nucléaires.
Les fondations du bunker sont coulées jusqu'au niveau du sol de l'ouvrage, lorsque la plus grande partie des fers à béton est mise en place. Par la suite, les coffrages intérieurs sont posés sur ce radier en même temps que toutes les tuyauteries de ventilation, d'évacuation, de câblages électriques etc ...
En français, blockhaus est devenu un terme générique comme bunker ou casemate et désigne désormais tout type d'ouvrage militaire bétonné, à priori isolé ou de petite dimension. Son équivalent strict est tout simplement bloc . La casemate est appelée bunker principalement dans les pays anglo-saxons.
Avec ses 15 900 m2 , l'abri de Katarinaberget est toutefois le plus grand de tous. Des installations de taille plus modeste sont également créées, et ce sont en tout 14 500 abris qui voient le jour avant le début des années 1990, pour une capacité d'accueil totale d'environ 1,7 million de places.
Parce qu'il fut plus souvent d'abord un banc-coffre ou une cachette au fond de la cale d'un navire avant de devenir une casemate fortifiée durant la Grande guerre, avec le bunker la mise à l'abri tient aussi d'un escamotage.
Musée du Grand Bunker a Ouistreham.
Un bunker situé à 1 ou 2 m sous terre et enveloppé dans 30 à 40 cm suffit pour résister au souffle d'une explosion ou à des radiations. S'ils sont construits entre 7 à 15 m et entourés d'1 m de béton, ils sont encore plus résistants à une explosion atomique.
Le Mémorial de Caen raconte l'Histoire
Grâce à son parcours retraçant l'histoire du Débarquement ainsi qu'à la visite de l'authentique Bunker de commandement du général Richter dans les souterrains, vous pourrez en apprendre un peu plus sur l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale et la bataille de Normandie.
Ventilation et aération d'un bunker
Comme tout espace clos, un abri enterré doit bénéficier d'une bonne ventilation. Elle peut être obtenue par une simple aération naturelle, par une VMC, mais seul un système NRBC est de nature à assurer une filtration et un renouvellement en air sain, quelle que soit la situation.
Creuser profondément
Pour être à l'abri de retombées radioactives ou d'une chaleur mortelle, votre abri doit situer profondément sous terre. Il est recommandé de creuser sur au moins deux mètres de profondeur. Si sur Terre la température atteint 800°, il n'en fera que 55° sous 50 cm de terre.
La France compte aujourd'hui environ 400 bunkers privés, un chiffre loin d'égaler celui de l'Allemagne, de la Norvège ou encore de la Suisse. Et ce, malgré les 56 réacteurs nucléaires que compte aujourd'hui la France.
Pour construire, par exemple les 450 blockhaus de la Festung du Havre, les entreprises locales (Thireau-Morel, Société Française des travaux routiers) travaillent en sous-traitance des sociétés allemandes Brandt, Rittmann ou Stohr.
La construction du Mur de l'Atlantique débute en mars 1942 autour des principaux ports et dans la région du Nord-Pas-De-Calais par la réalisation de bases sous-marines, de batteries, de bunkers et de stations radar.
(Germanisme) (Militaire) Casemate où l'on peut s'abriter contre une attaque, une intempérie, une force externe.
Agir en cas d'alerte nucléaire
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
Un abri antiatomique est destiné à protéger ses occupants des effets mécaniques et thermiques d'une explosion nucléaire (ou d'un accident nucléaire), ainsi que des retombées radioactives, en leur permettant de survivre un certain temps jugé suffisant pour pouvoir en sortir sans danger.
Pour Gold et Sword, c'est le général anglais Montgomery qui a décidé de leur donner des noms de poissons à ses plages : goldfish (poisson rouge) et swordfish (espadon). « Finalement, on a raccourci et renommé ces plages Gold Beach et Sword Beach », précise le responsable des collections du Mémorial de Caen.
Après la déclaration de guerre aux États-Unis en décembre 1941, Hitler fait édifier une ligne de défense, bientôt promue par la propagande nazie sous le terme de « Mur de l'Atlantique ». Son but est d'empêcher un débarquement anglo-américain sur le continent, et donc la création d'un « second front » à l'Ouest.
Comment ils ont fait pour détruire les autres bunkers ? À Mangin, en 2005, c'est la méthode du tir hydraulique qui avait été retenue. Il s'agissait d'injecter de l'eau à l'intérieur du bunker et de poser des charges explosives. Dans ce cas, une déflagration se produit.
Les Alliés ont choisi la Normandie notamment car cet endroit était peu défendu. Les plages devaient aussi être longues pour pouvoir débarquer un grand nombre de soldats et d'équipements. Le commandant de cette opération est le général Eisenhower.
Stratégie connue sous le nom de « Réduit national », les bunkers ont été construits pour servir de cachettes au gouvernement et aux commandants de l'armée en cas d'invasion. Ces salles de guerre caverneuses, utilisées jusqu'à la fin du 20e siècle, étaient le dernier espoir de survie du pays.