Le duc de Nemours - Jacques de Savoie (1531-1585). Fils du duc Philippe de Savoie-Nemours, cousin germain de François Ier.
Parce que ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours). Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement.
Le personnage
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
C'est la raison pour laquelle elle engage sa fille à épouser Clèves : «elle ne craignit point de donner à sa fille un mari qu'elle ne pût aimer en lui donnant le pince de Clèves », elle supposait donc que amour-amicitia pouvait s'établir durant la vie commune, puisque sa fille n'avait aucune répugnance pour M. de ...
La féérie de la rencontre entre les deux héros paraît presque ironique en effet, tant elle annonce, avec un pessimisme moral fondamental, l'impossibilité d'un amour heureux. Jamais Mme de Clèves ne désire s'unir à M. de Nemours, puisqu'elle désire Nemours en tant qu'il la désire inaccessible.
Le Prince de Clèves fait part de ses sentiments à Mlle de Chartres, puis fait officiellement sa demande en mariage. Il est heureux mais en même temps inquiet : il sent que Mlle de Chartres ne l'aime pas autant qu'il le souhaiterait. Il lui fait part de cette inquiétude dans un dialogue important.
Le chevalier de Guise cousin germain du roi est le rival du prince de Clèves (« Le chevalier de Guise lui avait donné quelque sorte de jalousie »).
Conséquence directe de cet aveu et de l'engrenage de la jalousie qu'il implique, la mort du prince de Clèves est d'une extrême importance pour la suite du roman. Ce n'est pas une péripétie extérieure qui la cause, elle est l'aboutissement logique du caractère passionné de M. de Clèves.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres.
Quelque chose que tu peux mentionner à l'oral : La structure de cette œuvre est conçue comme celle d'une tragédie classique. L'action est très resserrée, l'histoire se déroule sur une seule année : de l'automne 1558 à l'automne 1559. La cour des Valois y est décrite comme un lieu de dissimulations et de dangers.
De retour de Paris, M. de Clèves lui apprend que son ami Sancerre était amoureux depuis près de deux ans de Mme de Tournon et que cette dernière avait secrètement promis à lui ainsi qu'à M. d'Estouville de les épouser. C'est seulement le jour de sa mort que M. de Sancerre apprend cette liaison secrète, confessée par M.
Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 16 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée.
Prince de Clèves (1544-1564) : Jacques de Clèves, marquis de l'Isle, plus tard duc de Nevers, est le second fils de François duc de Nevers*, et de Marguerite de Bourbon, tante du futur Henri IV. Il épouse Diane de La Marck*, petite-fille de Diane de Poitiers* et meurt à vingt ans.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
Les dangers de la Cour sont liés à la fois à cette duplicité des nobles qui s'y côtoient mais aussi à la multiplicité des affaires comme le traduit l'expression "il y avait tant d'intérêts et tant de cabales différentes "; ( 399) Ainsi le danger semble vraiment réel et Mademoiselle de Chartres fait figure de jeune ...
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
Légitimement il se place à ce titre au carrefour des alliances, sans pour autant les maîtriser : M"* de Valentinois, qui le hait, empêche en raison de leur parenté le mariage de M"e de Chartres avec le dauphin, tandis que Mme de Chartres, aidée, dans ses démarches matrimoniales, « du vidame qui était dans une grande ...
En effet, tous ses personnages n'ont pas réellement existé, ou alors leur existence historique ne correspond pas tout à fait à celle de leur double fictif. C'est bien évidemment le cas des protagonistes du roman que sont le duc de Nemours, le prince de Clèves et la princesse de Clèves.
Faute d'avoir réussi lui-même à épouser Mlle de Chartres, M. de Clèves pouvait du moins se flatter maintenant que personne d'autre ne l'épouserait, puisque « personne n'osait plus penser à Mlle de Chartres, par la crainte de déplaire au roi ou par la pensée de ne pas réussir auprès d'une personne qui avait espéré un ...
Adoptant une dimension didactique (enseigner aux jeunes femmes les dangers de se laisser conduire par leurs passions ) , Madame de Lafayette consolide la vision de l'amour passion destructeur ; les âmes sont agitées, la souffrance est généralisée.
Transition : Cette scène de rencontre théâtralisée, où se jouent à la fois des rapports personnels (Mme de Clèves/Nemours) et publics (bal en présence de la Cour du Roi), est marquée par les jeux de regard, qui trahissent les sentiments des personnages.
La princesse de Clèves intercepte une lettre d'amour destinée à une autre et croit que M. de Nemours en est l'auteur, ce qui cause en elle un sentiment de jalousie jusqu'alors inconnu.