Pour préparer le corps, on choisira une toilette simple, superficielle ou des soins de présentation et de conservation, la thanatopraxie. Dans les deux cas, vous pouvez confier une photo de la personne défunte, et les cosmétiques utilisés par cette personne de son vivant : maquillage, parfum...
Le procédé requiert la ponction des liquides physiologiques et l'injection d'une solution à base de formol en vue de conserver l'apparence du corps. Autrement dit, lors de la réalisation du procédé, le sang et les fluides du défunt sont remplacés par un antiseptique comme le formol ou autre.
Contrairement à plusieurs croyances, il n'est pas question de retirer les organes profonds du corps, plus communément appelés « viscères ». Pour retirer le sang, une toute petite incision d'environ 5 cm (2 pouces) est pratiquée à la hauteur de la clavicule droite.
- On lave le corps du défunt avec de l'eau et du savon. - On ferme les yeux de la personne décédée, si besoin à l'aide d'un coton. - On recouvre les plaies avec des pansements ou on les fait suturer par un médecin. - On obstrue les orifices naturels avec du coton.
Avant de passer à l'étape de la toilette mortuaire, les habits et les bijoux sont enlevés. Le corps du défunt est ensuite lavé avec de l'eau et du savon. Les yeux de la personne décédée sont fermés si besoin à l'aide d'un coton.
Une apparition rapide des premières transformations du corps
Le cœur, qui ne pompe plus le sang, tombe dans les tissus.
Après le décès, le corps se refroidit et se rigidifie, puis se décontracte de nouveau autour de la 36e heure. Commence alors le processus de décomposition, aussi appelé putréfaction. Celui-ci est initié au bout de 48 à 72 heures si la dépouille est laissée à l'état naturel et à l'air libre.
La toilette mortuaire consiste à laver le corps, maintenir la bouche et les yeux fermés, coiffer et habiller le défunt avec les vêtements choisi par ses proches. Elle est effectuée par le personnel de la chambre mortuaire si le corps séjourne à l'hôpital, ou par le personnel des pompes funèbres.
Les soins de conservation se distinguent de la toilette mortuaire car ils ont pour but de ralentir, grâce à des produits chimiques, les mécanismes naturels qui se mettent en place suite au décès d'une personne.
2. Processus d'embaumement. Le cœur du processus réside dans l'injection de fluides spéciaux à l'intérieur du corps. Ces fluides, comprenant généralement des agents conservateurs tels que le formol, agissent pour ralentir la décomposition des tissus.
Des bienfaits pour le processus de deuil
Ce rituel favorise aussi l'expression des émotions associées au deuil et permet de faire ses adieux. L'exposition offre également un moment à la famille pour recevoir les témoignages et le soutien des amis et connaissance du défunt qui viennent exprimer leur sympathie.
Repos du défunt à la morgue
Certaines unités mortuaires ont aménagé des salons de présentation des corps propices au recueillement des familles. La veillée du défunt se fait généralement selon des horaires précis avec une information préalable auprès des agents de chambres mortuaires.
La première, qui a pour but de déterminer les causes de la mort, peut être refusée par la famille. La seconde en revanche est ordonnée par le procureur de la République, sur demande de la police ou du médecin ayant constaté le décès.
Réduction du corps
Au bout de 3 mois, les matières molles du corps sont décomposées. Il ne reste plus que les prothèses métalliques, qui sont retirées par des “humusateurs” agréés. Ainsi que les dents et les os du défunt qui sont réduits en poudre puis replacés dans la sépulture.
Ces soins requièrent notamment l'injection d'un produit biocide (généralement à base de formol) et le drainage du sang et des fluides corporels. En prolongeant notablement l'intégrité du corps, la thanatopraxie peut être recommandée en cas d'exposition longue en chambre funéraire ou d'obsèques tardives.
Au domicile du défunt
La famille peut choisir de garder le corps du défunt à son domicile ou chez un proche, pour se recueillir et lui rendre hommage jusqu'au jour de l'inhumation ou de la crémation. La veillée du corps à domicile est tout à fait autorisée.
Obturer les orifices naturels
Sous la pression des gaz, issus de la fermentation bactérienne, ces liquides peuvent refluer par ces orifices naturels. Afin d'éviter ces écoulements, il est possible à l'aide de mèches de coton, de former un tampon qui viendra faire obstacle à ces fluides.
La chambre mortuaire
Elle est destinée à entreposer la dépouille des patients décédés sur site. Elle est organisée en deux espaces : les locaux où les corps sont conservés en caisson, entre 0 et 5°, en attendant leur transfert au domicile ou en funérarium ; le lieu d'accueil des familles en deuil.
Le salaire médian pour les emplois thanatopracteur en France est € 24 570 par an ou € 13.50 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 23 223 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 44 362 par an.
Le thanatopracteur (code rome K2603) est un professionnel qui intervient sur le corps des défunts dans le cadre des services funéraires. Il pourra effectuer divers soins, visant à pouvoir présenter le corps lors de la veillée funèbre.
La toilette est réalisée au plus vite, très souvent le matin même de la mise en terre, sachant que selon les traditions le corps est inhumé au plus tard 24 heures suivant le décès.
La direction ou l'infirmière en chef se charge de prévenir la famille afin qu'elle se rende au chevet de la personne décédée. Il est d'usage que la toilette mortuaire soit réalisée par deux membres du personnel soignant.
Dans les heures qui suivent la mort
Le corps humain ne reste pas longtemps à 37°C. Avec le temps, il se rapproche progressivement de la température ambiante. Dans les milieux tempérés comme le nôtre, sauf exception, il se refroidit.
La rigidité cadavérique concerne tous les muscles. Elle débute entre 2 et 4 heures après le décès, presque toujours au niveau de l'extrémité cervico-céphalique (nuque et m. masticateurs) . Elle atteint son intensité maximale entre 8 et 12 heures et se maintient ensuite entre 12 et 36 heures.
Le recueillement au funérarium est un moment important qui permet à chacun de faire ses derniers adieux au défunt, en prenant le temps dont il a besoin. Les chambres funéraires peuvent être personnalisées par les familles avec des photos, des objets et souvenirs du défunt, des fleurs ou encore de la musique.