Soyez fidèle à vous-même. Cela signifie que vous devez être confiante et heureuse. Vous devez aussi apprendre et grandir. Rien ne rend un parent plus heureux que de voir son enfant prendre lui-même des initiatives et réussir.
"Accepter ses parents comme ils sont, c'est faire le deuil du parent dont on avait besoin mais qui n'existe pas, précise le psychopraticien. Cette acceptation apporte un réajustement relationnel d'adulte à adulte, avec un peu plus d'empathie dans les deux sens. Même limitée, la relation sera saine et à juste distance."
Cet état de dépendance à l'égard de l'autre est symptomatique d'un manque de confiance en soi : « Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n'aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne.
Une maman compréhensive sait qu'elle ne peut vivre votre vie à votre place. Elle sait que vous allez sortir avec des personnes qui ne vous correspondent pas. Elle sait que parfois, la vie sera dure. Mais à chaque fois que vous commettez une erreur, elle sera là pour essuyer vos larmes.
La simple écoute peut apaiser la personne, le fait qu'elle se sente écoutée et entendue permet souvent de mieux vivre une situation. Il ne faut pas faire semblant, ni nier ce que l'autre ressent ou encore, de tenter d'apporter des réponses alors qu'on est pas concerné véritablement.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Le manque de respect au travail peut être lié à des émotions comme la colère, la tristesse, mais également la joie ou la peur. En effet, la colère conduit une personne à ne pas se sentir respectée. La tristesse traduit un état de manque.
Montre que tu te soucies d'eux en étant attentif quand ils te parlent. Tiens-toi droit en ayant les bras détendus sur les côtés. S'ils ont des raisons de penser que tu n'écoutes pas ce qu'ils disent, ils risquent de se fâcher et de penser que tu ne t'intéresses pas à ce qu'ils te disent.
Vouloir garder les choses pour soi, c'est normal. Mais ce n'est pas une raison pour “protéger” ses parents : c'est leur rôle à eux ! Ils préfèreraient savoir ce qui ne va pas pour essayer de vous aider au maximum. Soyez honnête avec vous-même et vos sentiments, cela vous aidera à mieux les exprimer.
Mettez de la distance.
Sans vous justifier ou vous perdre dans des explications, annoncez avec fermeté que vous avez besoin de prendre du recul. Si vous faites face à une personne toxique, donnez le moins d'informations possible - elles pourraient se retourner contre vous.
Rester calme tout au long de la séance et en maîtrise de ses émotions. Écouter le point de vue de l'autre sans l'interrompre. S'en tenir au sujet présent (un conflit à la fois) et ne pas revenir sur le passé. Suggérer autre chose lorsqu'on est en désaccord (il ne faut pas seulement refuser ce qui est proposé).
Conflits en famille : les reproches et les non-dits
Cela peut être vécu comme une contestation, ou une négation du ressenti. Dans ce contexte, des reproches peuvent jaillir envers les frères et sœurs ou les parents par exemple. Les exprimer est souvent une nécessité, de l'ordre de la libération.
D'après son enquête publiée dans le Journal of Family Psychology, l'aîné a une position privilégiée au sein de la famille. Elle a établi ce constat après avoir étudié de près plus de 380 familles sur une période de trois ans. Le premier enfant de la famille bénéficie de toute l'attention des parents au début.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
La mère toxique est excessivement contrôlante, que ce soit dans la pensée de l'enfant comme dans son comportement. Elle l'empêche d'être libre, de penser, de choisir, de faire ce qu'il entend et même ce qui l'épanouit, tout simplement. Il s'agit là du profil de la “mère intrusive”.
De manière générale, on désigne, par "mère toxique", une mère qui ne sait pas tenir compte de l'individualité et de la personnalité de son enfant. Tournée vers ses propres besoins, elle utilise l'enfant pour son principal profit et, au lieu de favoriser son bon développement, va contribuer petit à petit à le détruire.
Ce qui caractérise une mère toxique, explique Anne Laure Buffet, c'est “son attitude, ses comportements, sa personnalité et le mode d'interaction qu'elle met en place avec son enfant." Au lieu de l'aider à grandir sereinement, elle “nuit à son développement cognitif et comportemental en l'empêchant d'être autonome et ...