L'évaluation de la dyslexie/dysorthographie s'effectue sur un minimum de quatre heures pendant lesquelles le patient doit passer des tests standardisés afin de déterminer son profil langagier à l'oral et à l'écrit, et ce, dans le but d'écarter la possibilité que les difficultés en lecture et en écriture découlent d'un ...
Cette évaluation cognitive complète pour la dyslexie comprend un questionnaire et une batterie complète de tests neuropsychologiques. Il dure environ 30 à 40 minutes. La personne chez laquelle on soupçonne un risque de dyslexie doit répondre à un questionnaire qui évalue les symptômes et les signes pour son âge.
Pour faire un bon dépistage dyslexie , vous devez emmener votre enfant en consultation chez un orthophoniste. Ce dernier fera un bilan qui vous permettra d'être fixé. Selon les résultats qui découleront de cet examen, il vous rassurera ou vous suggérera des séances pour rééduquer votre enfant.
L'évaluation de la dyslexie/dysorthographie est complexe et demande l'apport et la spécialité de plusieurs professionnels dont voici les principaux : l'orthopédagogue, l'orthophoniste et le psychologue (ou le neuropychologue).
Il existe trois types de dyslexies : la dyslexie phonologique, la dyslexie de surface et la dyslexie mixte. La dyslexie phonologique se caractérise par une difficulté à "déchiffrer" les mots (voir encadré). La dyslexie de surface correspond à une difficulté à reconnaître un mot dans sa globalité.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Il n'y a pas de médicament qui permettent de soigner la dyslexie. En cas de trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé une dyslexie, des médicaments peuvent être proposés. Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste.
La cause de la dyslexie
Même si la cause exacte de la dyslexie n'est pas encore connue, plusieurs études suggèrent qu'elle serait héréditaire et plusieurs liens ont été faits avec les chromosomes 2, 3, 6, 15 et 18. Le lien génétique est reconnu au sein de la communauté scientifique et clinique.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
Les cerveaux de personnes dyslexiques présentent des amas de neurones dénotant un développement anormal. Les zones cérébrales de la lecture s'organisent mal à cause de ce défaut, peut-être d'origine génétique. Une ectopie dans le cortex d'un dyslexique.
On confond les mots qui se ressemblent (exemple : « lame/larme », « belle/balle »). On a du mal à épeler certains mots « compliqués » (exemple : « spectacle », « obstacle », « importance »). On peut avoir des difficultés à apprendre une langue étrangère et c'est des fois comme ça qu'on remarque qu'il y a un souci.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
Selon l'hypothèse dominante aujourd'hui (la théorie dite phonologique), le principal problème des enfants dyslexiques se situe dans un déficit de leur conscience phonologique.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
Hypothèses : Les dyslexiques dans leur enfance peuvent être malmenés, voire éprouvés par les difficultés rencontrées dans leur parcours scolaire. Nous aurons ainsi à cœur dans ce mémoire d'orthophonie de voir si, en grandissant, l'adulte peut se servir de sa dyslexie comme d'une force, voire un atout dans son travail.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
L'anglais est une langue irrégulière particulièrement difficile ! Avec 1120 graphèmes pour seulement 40 phonèmes, c'est la langue étrangère que l'on déconseille le plus aux enfants dyslexiques !
Essayez d'établir une routine pour les devoirs que votre enfant doit suivre quotidiennement. Par exemple, convenez de l'heure à laquelle il doit commencer à faire ses devoirs et de l'heure à laquelle il peut les terminer. Accordez-lui des pauses et laissez-le se reposer, surtout s'il vient d'arriver de l'école.