Pour sortir du triangle de Karpman, le mieux c'est d'éviter d'y entrer. Pour cela, il est important de clairement délimiter les responsabilités de chacun. Lorsqu'il y a de l'ambiguïté dans les responsabilités de chacun, ça incite le sauveur à vouloir aider la victime.
Un autre moyen de s'en sortir est de jouer le « miroir ». Si votre interlocuteur joue la Victime, faites la Victime, s'il joue le Sauveur, faites le Sauveur et s'il joue le Persécuteur, faites le Persécuteur. C'est une bonne façon de bloquer le jeu car vous ne jouez pas le rôle complémentaire.
Le triangle dramatique a été nommé ainsi par Karpman en relation avec de qu'Eric Berne, père de l'analyse transactionnelle, appelle les quatre mythes : J'ai le pouvoir de rendre les autres heureux (sauveteur en recherche d'une victime) Les autres ont le pouvoir de me rendre heureux (victime en attente d'un sauveteur)
Mordante, moralisatrice, cette posture du Persécuteur culpabilise, blâme, dévalorise l'autre, voire le menace ou le manipule. Elle fait sentir à l'autre qu'il est misérable.
Pour sortir du triangle de Karpman, le mieux c'est d'éviter d'y entrer. Pour cela, il est important de clairement délimiter les responsabilités de chacun. Lorsqu'il y a de l'ambiguïté dans les responsabilités de chacun, ça incite le sauveur à vouloir aider la victime.
La première chose à faire pour laisser son rôle du sauveur au placard est de prendre conscience de ses comportements dans les relations avec les autres. Il est ensuite important de garder en tête qu'on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas de notre aide.
La position du persécuteur (ou bourreau) se représente bien par une attitude attaquante de blâme où tout est la faute de l'autre. Il contrôle, blâme, accuse, critique, est oppressant, en colère, autoritaire, rigide, supérieur, etc. Il rabaisse encore plus la victime.
Comment sortir du triangle de Karpman. L'objectif n'est pas de changer de rôle au sein du triangle, en passant par exemple de Victime à Persécuteur. Il est tout simplement de sortir de prendre de s'en détacher et de s'en affranchir.
Attirer l'attention sur elle ; se faire plaindre ; fuir ses responsabilités, ses engagements ; pousser l'entourage à prendre en charge ses difficultés (parfois supposées). Comment réagir? Face à une Victime, creusez le malaise avec doigté.
Il existe des profils dans lesquels plusieurs facteurs déterminants sont soudainement conjugués. D'une part, il y a la gravité du traumatisme subi ; d'autre part, les ressources sociales et de soutien dont dispose la personne, ainsi que certains facteurs biologiques et même génétiques.
Le triangle de Karpman s'articule donc autour de trois “rôles” : la victime, le bourreau - ou persécuteur et le sauveur. La plupart du temps, lorsque ces rôles sont pourvus par des personnes différentes, elles persévèrent dans ce semblant d'équilibre, car chacune en retire un intérêt personnel.
Qu'est-ce qu'un Jeu Psychologique ? C'est un échange entre deux ou plusieurs personnes dont le but réel pour chacun n'est pas la poursuite de la discussion au niveau de ce qui est dit mais de ce qui est dit et qui ne s'entend pas (non au niveau social, mais au niveau caché).
Avoir du pouvoir sur les autres, c'est les influencer dans le bon sens. Et pour posséder ce pouvoir, mieux vaut penser et parler d'une manière saine, confiante et humble. Exprimez-vous avec authenticité et cœur, c'est ce qui inspire l'action des autres.
Le pouvoir désigne la capacité de produire des effets désirés, de réaliser sa propre volonté.
4- Claude Steiner (un analyste transactionnel américain) en donne la définition suivante : « un jeu de pouvoir est une transaction consciente ou une série de transactions dans lesquelles une personne tente d'exercer du contrôle sur le comportement d'une autre personne. » Pour lui, nous entrons volontairement dans des ...
Le cœur de la solution face à une critique ou un jeu psychologique de la part d'un PERSÉCUTEUR, c'est donc de refuser la relation de pouvoir ou de dépendance, en traitant l'autre d'égal à égal, et acceptant éventuellement le feedback sans me retrouver dévalorisé.
Pourquoi jouent-elles le rôle de victime ? Les personnes qui deviennent victimes ont souvent une faible estime de soi. Ils ne font pas confiance à leur potentiel. Ils croient qu'ils ne sont pas capables de surmonter les obstacles de la vie et de gagner l'admiration des autres par leurs propres efforts.
Il montre que dans ce type de relations, chacun des interlocuteurs peut adopter une des trois postures du triangle : celle de victime, persécuteur ou sauveteur. Le triangle de Karpman peut être utilisé pour analyser et traiter les situations de malaise relationnel, de conflit, voire de manipulation.
Les personnes qui se plaignent tout le temps ont surtout besoin d'attention. Ils peuvent être particulièrement irritants, voire franchement agaçants pour leurs proches. Leur tendance à tout voir en noir semble témoigner d'un irréductible pessimisme et leur constant besoin d'attention peut être difficile à gérer.
Il manipule constamment l'entourage pour le monter contre sa proie et l'isoler. Il se victimise notamment. Il se fait passer pour la victime de sa proie, car il projette sur elle ses caractéristiques : manipulatrice, perverse, folle, méchante, violente, ...etc.
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.