Comment prévenir actuellement la schizophrénie ? Des prises en charge spécialisées adaptées lors de cette phase prodromique chez des sujets à très haut risque pourraient permettre d'atténuer, voire de ne pas entrer dans la maladie, en renforçant la capacité de leur cerveau à passer outre à une éventuelle fragilité.
Il est impossible de prévenir la schizophrénie puisque sa cause demeure inconnue. En outre, cette maladie ne se guérit pas, mais l'emploi de médicaments antipsychotiques, la psychothérapie, la réadaptation et l'appui familial et des amis permettent de traiter les symptômes.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Elle débute par des symptômes atténués, souvent peu spécifiques, associés à des difficultés cognitives. Ces symptômes annonciateurs, ou « prodromiques », correspondent à un état mental à risque d'évolution vers un trouble psychotique.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
La schizophrénie est une maladie au même titre qu'un diabète, une maladie chronique au long cours. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours. On peut ensuite rentrer en rémission, donc on ne parle pas de guérison.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Les troubles schizophréniques apparaissent le plus souvent à l'adolescence. Ils peuvent se manifester par une bouffée délirante aigue ou bien un trouble dépressif. Ils peuvent aussi apparaître à la suite de prise de drogues hallucinogènes par l'adolescent.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
Génétique de la schizophrénie
La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe. En effet, dans les familles où l'un des sujets est atteint, le risque de développer la schizophrénie augmente pour ses apparentés.
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
LA PRISE D'ANTIPSYCHOTIQUES EST ESSENTIELLE POUR RÉTABLIR L'ÉQUILIBRE CHIMIQUE DU CERVEAU. La prise de médicaments constitue la pierre angulaire du traitement de la schizophrénie. Les antipsychotiques ont, notamment, la propriété de contrôler l'évolution des délires, des hallucinations (ex.
Le délire schizophrénique
Il est surtout illogique et incohérent. Il est le plus souvent à thèmes persécutifs mais aussi mystiques, mégalomaniaques, d'invention. Ces délires sont à la fois hallucinatoires, interprétatifs, intuitifs et imaginatifs.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.