Clé n°5 : respecter le rituel du coucher
L'essentiel est de ne pas rester focalisé sur l'idée qu'il doit impérativement dormir à 20h30. L'essentiel est que chacun respecte l'autre : s'il reste sagement dans sa chambre, à jouer avec doudou ou à lire un livre, et sans nous déranger, on peut le laisser faire.
Les angoisses nocturnes sont souvent le reflet d'une frustration, d'un stress important ou de problèmes persistants. Des facteurs environnementaux, psychologiques, physiologiques ou encore génétiques peuvent aussi en être à l'origine. En présence de l'un ou plusieurs de ces symptômes, consultez votre médecin.
De nombreuses “luttes au sommeil” (“Je veux encore un verre d'eau”, “J'ai encore faim”, “Il y a un monstre sous mon lit”, etc.) cachent en réalité cette impossibilité de lâcher prise pour s'endormir, parce que l'enfant a trop peur de se retrouver tout seul.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Avant de les mettre au lit, il est conseillé de faire faire une activité calme aux enfants : lire un livre, chanter une chanson... Tout ça pour qu'ils ne soient pas agités au moment du coucher.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Une fois que votre bébé a environ six à huit mois, vous pouvez commencer à installer votre rituel, chaque soir, à l'aide de comptines, chansons ou autres. Ces moments récurrents, qu'il va petit à petit anticiper, vont l'aider à prendre de bonnes habitudes de sommeil.
La personne ressent une intense peur, l'impression qu'un danger est présent. Des signes physiques s'ajoutent à cette sensation, comme des palpitations, des sueurs, des tremblements, une hyperventilation, une respiration difficile, des douleurs au niveau du thorax, etc.
Inspirez profondément par le nez et comptez doucement jusqu'à 4. Retenez votre respiration et comptez jusqu'à 7. Expirez bruyamment par la bouche pendant 8 secondes (comptez). Recommencez jusqu'à ce que vous entriez dans un sommeil profond.
éteignez les appareils électroniques et fuyez les écrans au moins une heure avant d'aller vous coucher ; évitez de dormir avec des animaux, qui perturbent le sommeil ; limitez autant que possible l'alcool, la nourriture trop riche et épicée et n'importe quelle activité trop excitante le soir.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Il a envie de faire les choses par lui-même
Toutefois, il est encore maladroit pour certaines tâches et il a souvent besoin de votre aide (ex. : pour s'habiller). Cela peut entraîner des frustrations puisque son envie d'autonomie est plus grande que ce qu'il est capable de faire.
Heures indicatives du coucher : Heure du coucher de bébé à 18 mois : aux alentours de 20h. Heure du coucher de bébé à 2 ans : aux alentours de 20h30. Heure du coucher de bébé à 3 ans : aux alentours de 20h30.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.