Pour limiter le risque de mycose suite à un rapport sexuel, il est recommandé de pratiquer une toilette intime systématique après votre câlin. Veillez cependant à ne jamais utiliser de produits antiseptiques ou de savons trop décapants type gel douche qui risqueraient de déséquilibrer encore plus votre microbiote.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.
Les symptômes : une sensation de brûlure, des démangeaisons, des pertes blanches, une irritation des lèvres, une rougeur et, éventuellement, une douleur pendant les rapports sexuels.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.
En cas de mycose vaginale, faut-il traiter le partenaire ? Lorsqu'il s'agit d'une première mycose, il n'est le plus souvent pas nécessaire de traiter le partenaire en même temps. En effet, les études disponibles sur ce sujet ont montré que cela ne changeait rien à l'évolution de la maladie.
En cas de mycoses à répétition, il peut être pertinent d'opter pour une pilule plus oestrogénique (en concertation avec le médecin). Ce changement réussit à de nombreuses femmes victimes de mycose vaginale récidivante bien qu'aucune étude scientifique n'ait mis en évidence le lien entre pilule et mycose vaginale.
Lorsqu'on met des ovules, il est conseillé d'éviter les relations sexuelles pour garantir l'efficacité du produit.
On ne parle pas de transmission car la mycose n'est pas réellement une IST. La candidose peut être effectivement réactivée lors de rapports non protégés, mais il ne s'agit pas de transmission à proprement parler.
Mycose vaginale : les facteurs favorisants
Autres facteurs pouvant favoriser le développement d'une mycose : la grossesse, la ménopause, le diabète, la prise d'antibiotiques, les voyages dans un pays exotique, l'excès de sport ou encore la chaleur. Dans ces cas, il est important de suivre des mesures afin de l'éviter.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
« S'il y a récidives de mycoses, c'est que l'équilibre de la flore vaginale est rompu. Il est donc important de faire une cure de probiotiques pour les prévenir », explique le Dr Bagot.
Parmi eux, nous pouvons citer : ÉCONAZOLE BIOGARAN ovule. LOMEXIN capsule. MONAZOL ovule.
Afin de se guérir rapidement d'une mycose, il est essentiel de respecter scrupuleusement le mode d'emploi, la posologie et la durée du traitement prescrit. En moyenne, un traitement dure 4 à 6 semaines. Pour les mycoses résistantes et les formes plus larges, un recours à un traitement oral est possible.
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Il est conseillé de complémenter notamment en vitamines D et vitamine B12 les personnes atteintes de candidose chronique dont l'état général est affaibli (personnes âgées, diabétiques...). la carence en fer en présence de champignons est souvent plus importante car le candida albicans diminue l'absorption intestinale.
Certains produits comme le yaourt, la Cranberry, le thé au gingembre et le soja peuvent aider à maintenir une bonne santé au niveau du vagin. L'alimentation est essentielle pour nous maintenir en bonne santé et pour renforcer notre système immunitaire.
Un déséquilibre vaginal est susceptible de déclencher une mycose. Si la flore vaginale est affaiblie, la barrière protectrice du vagin l'est aussi. La flore vaginale se fragilise en cas de prise d'antibiotiques par exemple, qui tuent les "bonnes bactéries", mais également lors de toilettes intimes excessives.
La trichomonase. La trichomonase se traduit, chez la femme, par des pertes vaginales souvent malodorantes, des démangeaisons et une sensation de brûlures urinaires.
Elle se reconnaît à l'odeur de poisson pourri des pertes vaginales. A noter que cette odeur se manifeste en cas de contact avec le sperme ou le sang, soit après les rapports sexuels ou pendant les règles.
Cent fois plus contagieux que le virus du sida, le virus de l'hépatite B fait partie des dix virus les plus meurtriers au monde. On compterait en France près de 300 000 porteurs chroniques de l'hépatite B. Aucun traitement ne peut permettre de guérir du virus.
S'ils se manifestent, les symptômes de ces quatre infections curables sont notamment des écoulements vaginaux, des écoulements urétraux chez l'homme, des ulcères génitaux, une miction douloureuse et des douleurs abdominales. La seule façon de savoir si vous avez une IST est de vous faire dépister.
Sensation de brûlure en urinant. Rougeurs des muqueuses (organes génitaux, anus, gorge). Douleurs pendant ou après les rapports sexuels. Douleurs au vagin, au méat urinaire (orifice à l'extrémité du gland) et/ou au bas ventre, ganglions gonflés, fièvre.