Diagnostic et évolution du cancer de la thyroïde. Le cancer thyroïdien ne provoque généralement aucun symptôme au début de son évolution. Cependant, il peut engendrer une grosseur au niveau du cou, des problèmes de voix, des difficultés à respirer ou à déglutir.
Des cellules cancéreuses peuvent se propager de la thyroïde jusqu'à d'autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase.
enflure des ganglions du cou; elle peut se présenter sous la forme d'une masse importante ou de plusieurs ganglions enflés dans la glande thyroïde. enrouement ou autres modifications de la voix, notamment de la difficulté à parler normalement. douleur persistante dans la gorge ou le cou. diarrhée.
Le cancer de la thyroïde est une multiplication anormale de cellules de la glande thyroïde. Il peut prendre plusieurs formes. Si ses causes sont généralement méconnues, des facteurs génétiques ou une exposition aux radiations, en particulier dans l'enfance, peuvent favoriser son apparition.
Le carcinome papillaire de la thyroïde est le type histologique le plus fréquemment rencontré dans les cancers de la thyroïde. Il représente 60% des cancers thyroïdiens. Leur diffusion est essentiellement lymphatique sous forme de métastases ganglionnaires, cervicales et sus claviculaires [1–2].
Les cancers anaplasiques de la thyroïde
Cette forme de cancer de la thyroïde est grave, son traitement est une urgence médicale et le taux de survie des patients est faible (environ 8 % trois ans après le diagnostic).
les malades avec une hypothyroïdie présentent un ralentissement du fonctionnement général avec souvent une frilosité et une fatigue constante, des difficultés de concentration, des cheveux et des ongles cassants, des crampes et des fourmillements, parfois une hypercholestérolémie.
Très courant, le nodule thyroïdien est une grosseur qui se forme dans la thyroïde. Dans la majorité des cas, le nodule ne donne lieu à aucun symptôme et cette affection est bénigne.
Un nodule peut contenir des cellules cancéreuses nées au niveau du poumon, cancer primitif du poumon. Il peut s'agir d'une métastase d'un autre organe venue se loger dans le poumon. Mais un nodule peut aussi être quelque chose de bénin. Certains nodules pulmonaires sont bénins."
Quand un nodule est-il considéré comme suspect ? Un nodule est considéré comme suspect lorsqu'il est solide et supérieur à 1 centimètre de diamètre. Dans ce cas, une cytoponction peut être réalisée. Cet examen consiste à introduire une aiguille très fine dans le nodule thyroïdien pour en extraire quelques cellules.
Dans le cas d'un nodule malin, une cellule s'est mise soudainement à fonctionner de manière anarchique et à proliférer. Accrochées l'unes aux autres, les cellules cancéreuses finissent par constituer une tumeur puis une boule.
L'examen des cellules au microscope permet de caractériser le type de nodule : bénin, suspect ou malin. Il arrive parfois que le prélèvement ne soit pas interprétable. Dans ce cas, le médecin propose une nouvelle ponction ou le retrait du nodule suspect.
La plupart des nodules mammaires ne sont pas cancéreux, mais des examens sont nécessaires pour le confirmer, car il est important de distinguer les nodules cancéreux des nodules non cancéreux.
Le stress chronique a pour conséquence, un taux de cortisol élevé, une hormone qui peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l'absorption des hormones thyroïdiennes.
Tout dépend de la taille des nodules; s'ils font moins de 1 cm il n'y a pas de surveillance particulière; s'il font plus d'un cm il faut faire une échographie annuelle et discuter la cytoponction en fonction du caractère à l'écho; parfois ils peuvent disparaître spontanément.
Les examens radiologiques sont variés : échographie, radio, scanner, TEP Scan, scintigraphie osseuse… Cela peut être également des bilans biologiques, des marqueurs sanguins, et pour certains cancers, des marqueurs sanguins sont extrêmement efficaces pour nous dire si oui ou non il y a une rechute.
L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers. L'IRM permet, si nécessaire, d'explorer les vaisseaux sanguins (angio-IRM). La spectro-IRM (ou spectroscopie par résonance magnétique) permet quant à elle une analyse physico-chimique des cellules cancéreuses.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
L'examen n'est pas douloureux, en tout cas, il est considéré par la plupart des patients comme moins douloureux qu'une prise de sang. Cela est essentiellement du au fait que les aiguilles utilisées sont très fines. L'examen dure environ 20 mn.
La présence d'un nodule bénin : une opération est préconisée quand le nodule a une taille supérieure à 25 millimètres, entraînant une gêne pour respirer, avaler ou parler. Un cancer de la thyroïde ou un goitre avec une augmentation significative du volume de la thyroïde.
Un goitre volumineux peut causer une toux, une voix enrouée ou de la difficulté à respirer. Au Canada, la cause la plus fréquente du goitre est la présence de nombreux nodules thyroïdiens.
Si la production d'hormones thyroïdiennes est trop importante, l'organisme « surchauffe »; : la personne souffre par exemple d'insomnie, devient irritable ou perd du poids.
Une thyroïdectomie totale a pour conséquence une insuffisance dans la production de l'hormone nécessaire pour contrôler les processus métaboliques de l'organisme. Aussi, il devient indispensable, après l'opération, de prendre des hormones thyroïdiennes de remplacement.