Lorsqu'un cancer se développe dans l'endomètre, il touche la paroi intérieure du corps de l'utérus, là où se passe la grossesse. Une tumeur de l'endomètre se forme à partir de cellules normales proliférant de façon anarchique. Une masse composée de cellules anormales se développe alors, ce qui crée la tumeur.
Cette pathologie touche le plus souvent les femmes après la ménopause, l'âge moyen au moment du diagnostic étant de 68 ans. Néanmoins, le cancer de l'endomètre reste le cancer qui se guérit le mieux parmi les cancers gynécologiques.
Symptômes du cancer de l'endomètre
Chez les femmes plus jeunes, des saignements entre les règles, pertes sanguinolentes en dehors des règles, règles durant plus de sept jours ; Des pertes malodorantes ; Des douleurs dans le bas-ventre ; Une perte de poids inexpliquée.
Dans la grande majorité des cas, le cancer de l'endomètre se découvre devant des métrorragies, qui sont des pertes génitales de sang survenant en dehors des règles chez une femme ménopausée. Ainsi, tout saignement chez la femme ménopausée doit être exploré.
Les lésions métastatiques sont rares (moins de 5%) et se localisent principalement au niveau pulmonaire et hépatique. Les métastases cérébrales du cancer de l'endomètre sont très rares, et ne se voient que dans 0,3 à 1,4% des cas [2, 3], il est considéré comme un cancer neurophobe [4].
Les nouvelles recommandations européennes concernant la prise en charge des patientes présentant un cancer de l'endomètre insistent sur la généralisation de la recherche d'une instabilité des microsatellites (MSI) ou de l'analyse immunohistochimique des protéines du système MMR pour toutes les patientes.
L'HÉRÉDITÉ
Il s'agit de familles dans lesquelles ont retrouve des cancers de l'endomètre. Elles représentent environ 15 à plus de 30 % des cas. Elles sont beaucoup plus rares et les spécialistes estiment l'incidence à moins de 5 % des cas. La transmission est soit monogénique soit autosomale dominante.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Pratiquée au cabinet du médecin, sans anesthésie, la biopsie de l'endomètre est réalisée grâce à l'insertion par le col de l'utérus d'un tube fin et souple. Celui-ci permet de prélever par succion un petit fragment du corps utérin. L'examen peut générer une douleur le plus souvent modérée et surtout transitoire.
Quand recourt-on à une biopsie ? La biopsie est pratiquée lorsque l'on suspecte la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses, ce qui peut se voir à certains signes, notamment des saignements vaginaux après la ménopause.
Les contraceptifs oraux œstroprogestatifs combinés (pilule contraceptive contenant des œstrogènes et de la progestérone) sont un facteur de protection du cancer de l'endomètre (CIRC, 2005).
Le cancer de l'endomètre* est le plus souvent traité par la chirurgie. D'autres traitements peuvent être utilisés : la curiethérapie, la radiothérapie externe et, plus rarement, la chimiothérapie et l'hormonothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou être associés entre eux.
Le rétablissement complet à la suite d'une hystérectomie varie de 6 à 8 semaines.
On pourrait comparer cela à une mue qui se produit tous les mois au moment des règles, causant les écoulements sanguins des menstruations. Ensuite, l'endomètre se reconstitue pendant les 28 jours du cycle et ainsi de suite", explique le Dr Odile Bagot, gynécologue.
Un saignement utérin anormal se produit le plus souvent lorsque le taux d'œstrogènes reste élevé au lieu de diminuer, ce qui est normalement le cas après la libération d'un ovule non fécondé. Ce taux élevé d'œstrogènes n'est pas contrebalancé par un taux approprié de progestérone.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Les indications du curetage sont nombreuses : - pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)... - pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Ils n'apparaissent que lorsque la tumeur a commencé à se développer et peuvent faire penser à d'autres pathologies telles que la fatigue, des pertes vaginales, des douleurs lors des rapports sexuels ou encore une perte d'appétit.
Les causes des cancers de l'endomètre sont multiples : hormonales, génétiques, métaboliques (obésité, hypertension)… Parmi les facteurs de risque les plus importants, on peut citer l'âge et l'obésité éventuellement associée à un diabète, une hypertension ou un syndrome des ovaires polykystiques.
Cancer de l'endomètre : généralités
Une tumeur de l'endomètre se forme à partir de cellules normales proliférant de façon anarchique. Une masse composée de cellules anormales se développe alors, ce qui crée la tumeur. La majorité des cancers de l'endomètre sont des carcinomes.
les fibromes utérins; l'adénomyose, aussi appelée endométriose de l'utérus; parfois recommandée dans le traitement chirurgical des descentes d'organes ou prolapsus; les cancers gynécologiques : le cancer du col de l'utérus, le cancer du corps de l'utérus et le cancer de l'ovaire.