Expliquez-lui que les autres enfants, comme lui, aiment croire à Saint-Nicolas parce que ça les fait rêver, et qu'il est donc important de les laisser percer le mystère à leur rythme et découvrir la vérité lorsqu'ils seront prêts.
Si votre enfant est contrarié ou déçu d'apprendre que le père Noël n'existe pas, laissez-lui le temps de digérer l'information et de se faire sa propre idée. Répétez-lui que vous le comprenez, que vous pouvez en parler maintenant ou plus tard, et que surtout, cela ne change rien à la beauté des fêtes de fin d'année.
La Saint-Nicolas n'est pas uniquement une légende, c'est une fête inspirée d'une homme ayant réellement existé : Nicolas de Myre, né en Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 ans après JC. Il s'était donné pour mission de veiller à la protection des enfants avec lesquels il était bienveillant et généreux.
Le personnage de la Saint Nicolas a autrefois réellement existé mais sous le nom de Nicolas de Myre. Ce dernier serait né en Asie mineure (Turquie) en l'an 250 et mort le 6 décembre 343. Il aurait succédé à son oncle qui était évêque de Myre.
"On peut très bien dire que dans notre commune ou notre maison ce n'est pas la petite souris qui apporte une pièce mais un lutin, par exemple. On peut aussi dire qu'elle dépose une pièce dans la boîte aux lettres pour l'éloigner le plus possible de la chambre de l'enfant et ainsi lui faire moins peur.
L'âge auquel un enfant découvre la vérité dépend fortement de sa maturité et de son environnement (s'il est entouré de frères et sœurs plus âgés par exemple). Globalement, on considère que c'est vers l'âge de 7-8 ans qu'un enfant est prêt à découvrir que le Père Noël n'existe pas.
Il n'y a aucune règle, chaque parent est libre. L'âge idéal n'existe pas ! Cependant, dévoiler la vérité avant 6 ans est trop tôt, préférez après. Tout ce que vous devez savoir, c'est qu'à partir de 7 ans, il commence lui-même à remettre l'existence du père Noël en question.
Considéré en Lorraine comme un Saint Protecteur, Nicolas de Myre aurait ressuscité des enfants, découpés en morceaux par un boucher… La véritable histoire de Saint-Nicolas, évêque de Myre, commence en Turquie, où il décède en 343. Ses ossements y sont conservés durant 7 siècles.
Lors des célébrations dont le déroulement peut différer selon les régions, saint Nicolas récompense les bons comportements des enfants en les gratifiant de cadeaux ou de friandises, souvent assisté d'un compagnon à l'allure menaçante, qui est chargé de punir ceux qui n'ont pas été sages.
"Bien qu'il n'y ait aucun homme dans le ciel chevauchant un traîneau tiré par des rennes, le Père Noël n'est pas une personne complètement inventée: l'inspiration derrière ce bonhomme festif vient d'un moine, nommé Saint Nick, qui était vénéré pour sa générosité indicible et altruisme", indique le blog.
Saint Nicolas ? Il faut dire que les représentations de ces deux personnages sont proches… D'où vient cette ressemblance ? Le Père Noël est une créature mythique, alors que saint Nicolas, lui, a réellement existé puisqu'il était évêque de Myre, ville marchande d'Asie Mineure (Turquie actuelle) aux IIIe-IVe siècles.
Selon certaines traditions : Le père Fouettard qui accompagne saint Nicolas serait en fait le boucher de l'histoire.
Saint Nicolas est considéré comme l'ancêtre du Père Noël.
Après la réforme, au XVIe siècle, le culte de saint Nicolas fut interdit (comme celui de tous les autres saints) dans plusieurs pays d'Europe mais reste vivace dans certaines régions.
Faire croire au Père Noël, c'est mentir à ses enfants. Et cela peut gêner beaucoup de parents qui ne se retrouvent pas dans le fait de raconter une histoire à leur enfant. Ils préfèrent avoir un discours clair et sans mensonge pour que leur enfant ne se sente pas trahi par la suite.
C'est lorsqu'ils arrivent à l'école des grands, vers 6 ans, que les enfants commencent à douter de l'existence du Père Noël. En fait, les tout-petits ont un imaginaire très développé. Il est normal qu'ils se laissent entrainer par tous nos mythes et notre folklore culturel.
Pour mieux expliquer cela à vos enfants, n'hésitez pas à vous procurer des albums ou des versions animées de la Nativité (l'histoire de la naissance du petit Jésus) et de la raconter à vos enfants tout le long du mois de décembre. Cela permettra de faire naitre et perdurer l'enchantement pendant la période de l'Avent.
En ce qui concerne la distribution des cadeaux, le Père Noël descend par la cheminée pour déposer les cadeaux sous le sapin de Noël dans la nuit du 24 au 25 décembre. Saint-Nicolas, en revanche, distribue ses cadeaux le 6 décembre, souvent en les plaçant dans les chaussures des enfants ou en les donnant directement.
À l'origine du personnage, un être bien réel: Nicolas de Myre, aussi connu sous le nom de Nicolas de Bari. Né au IIIème siècle en Lycie, au sud de l'actuelle Turquie, cet évêque était aux yeux de tous le protecteur des enfants, des veuves et des personnes les plus faibles. Un homme bienveillant et généreux.
En plus des sachets grip, des sachets jute et des pots remplis de bonbons, il déposera aussi dans votre salon des cadeaux emballés dans du papier spécial Saint-Nicolas, des chevaux à bascule et même une poupée à son effigie.
Cette légende nous raconte comment le bon saint Nicolas, évêque de Myre, ressuscita trois petits innocents victimes d'un boucher cupide et comment il devint le saint protecteur des enfants.
550 mandarines
Pour compenser le sucre des biscômes, une autre gourmandise qui plaît tout autant, mais qu'on évite de lancer. Il faudra donc un peu de chance pour recevoir une mandarine de la part du Saint-Nicolas.
Traditionnellement, dans la nuit du premier weekend de décembre, la coutume veut que Saint-Nicolas se déplace sur son âne, pour se rendre dans chaque maison où se trouvent des enfants.
Faire croire à l'existence du Père Noël ne protège pas l'enfant de la vie réelle, mais permet de le laisser dans la magie de l'enfance. Un seul inconvénient toutefois à entretenir le mythe du Père Noël : on raconte à l'enfant des histoires qu'il pourrait un jour considérer comme des mensonges.
Dire la vérité et rassurer l'enfant
D'abord parce que c'est dur pour l'adulte lui même. Parfois on a peur de ce qu'on va déclencher en disant la vérité", explique le psychologue. "Le rapport à la vérité d'un enfant n'est pas le même que celui d'un adulte", Pierre Poitou, Psychologue.
"On peut lui demander: 'Et toi, qu'est-ce que tu en penses de cette histoire de Père Noël?' On le fait parler et on essaie d'abord de comprendre ce qu'il a dans la tête, de l'écouter, ajoute cette spécialiste de l'enfance et de l'adolescence. Parfois, on se rend compte qu'il n'y croit pas tant que ça.