La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Dépendance psychologique, dépendance physique et sevrage.
Divers facteurs entrent en jeu lorsqu'on parle de dépendance tels que la génétique, l'éducation ou même les fréquentations. Une personne se voit influencée par une panoplie d'éléments et ne réagira pas de la même façon d'un stade à un autre de sa vie.
L'addiction est une pathologie qui repose sur la consommation répétée d'un produit (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d'un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux…) qui conduit à : une perte de contrôle du niveau de consommation/pratique. une modification de l'équilibre émotionnel.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
La dépendance – qualifiée aujourd'hui de perte d'autonomie – se dit de "l'état de la personne qui, nonobstant les soins qu'elle est susceptible de recevoir, a besoin d'être aidée pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière" (art. 2 de la loi du 24 janvier 1997).
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Ce qu'il faut retenir. ➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
La dépendance est bel et bien une maladie chronique du cerveau, selon une nouvelle définition de la Société américaine de médecine de la dépendance (American Society for dependance Medicine), destinée à aider proches et soignants à mieux comprendre les enjeux de son traitement.
On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance. Cependant, la quantité ne fait pas tout, pour repérer une consommation excessive, certains signes peuvent aider : Vous consommez de l'alcool de plus en plus souvent.
lorsque le besoin l'emporte sur le désir. lorsque la sensation remplace l'émotion et la relation. lorsqu'un produit ou un comportement envahit le champ des plaisirs possibles et devient prioritaire et impérieux pour obtenir du plaisir ou apaiser une tension. lorsque la passion l'emporte sur la raison.
Les symptômes de la dépendance affective
La dépendance affective se reconnait par un besoin excessif d'être aimé, soutenu et valorisé par l'autre. La personne dépendante affective est obsédée et vit à travers l'autre, croyant qu'elle n'est rien sans lui.
L'alcool. La dépendance à l'alcool est une maladie chronique et difficile à traiter, qui concerne en France 10% de la population adulte, selon l'Inserm. Elle est à l'origine de nombreux problèmes sanguins, cardiaques et neurologiques, et peut entraîner des cancers.
Les personnes souffrant d'une addiction comportementale transforment peu à peu leurs relations sociales, qu'elles mettent de côté ou réduisent pour pouvoir pratiquer leur activité en priorité.
Dépendance : Définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance.
Dépendance affective : comment se manifeste-t-elle ? Dans la dépendance affective, le patient ignore certains de ses propres besoins pour obtenir de la réassurance, à court terme, auprès d'un tiers. Malheureusement, cette quête de réassurance affective peut mettre en péril la relation sur le moyen ou court terme.
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
L'étude démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive : elle a obtenu le score le plus élevé à ces critères.
Elle engendre un déséquilibre dans la relation, où l'une des parties se sent incapable de fonctionner ou d'être heureuse sans la présence constante de l'autre. La dépendance affective peut entraîner des comportements possessifs, de la jalousie et une peur intense de l'abandon.
La dépendance émotionnelle est un trouble psychologique qui génère un attachement excessif à quelqu'un. La personne affective dépendante est incapable de maintenir des relations saines. Par crainte d'abandon, la personne s'oublie complètement en faveur de son partenaire, de sa famille ou de ses amis.
De même, est-ce qu'un dépendant affectif peut-il être amoureux ? Il est évidemment possible d'être amoureux mais la dépendance amoureuse n'est pas de l'amour en soi. La dépendance amoureuse amène la personne à nier ses propres désirs pour satisfaire uniquement ceux de l'autre afin d'éviter toute forme d'abandon.
Vivre avec un dépendant affectif est tout à fait possible à condition de surveiller que ses propres besoins soient assouvis. Pour cela, la communication entre les deux partenaires doit être fluide pour ainsi imposer ses limites et connaître les limites de l'autre.