L'embolisation est une technique innovante, mini invasive, simple et efficace qui permet de guérir les symptômes des fibromes dans plus de 90 % des cas en faisant diminuer leur volume de plus de 70 %. L'embolisation est pratiquée sans ou avec anesthésie générale sans ouverture de l'abdomen et sans cicatrice.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
Aucun médicament ne permet d'éliminer les fibromes. Ils peuvent ralentir ou retarder leur croissance mais il faudra envisager, plus ou moins vite, une intervention directe. Les fibromes sont hormono-dépendants et les traitements agissent sur les circuits hormonaux liés à l'utérus.
L'embolisation de fibromes utérins est un procédé médical mis au point en France au début des années 90 . Le principe de l'embolisation est de priver les fibromes de sang grâce à l'injection de microbilles synthétiques dans les artères de l'utérus. Cette technique a sa place comme alternative à la chirurgie.
La muqueuse utérine est irriguée par de nombreux vaisseaux sanguins : un fibrome qui siège sous la muqueuse et qui se développe peut étirer un vaisseau sanguin et provoquer des saignements, plus ou moins abondants.
les aliments gras, surtout ceux contenant des acides gras saturés (viande, fromages, beurre…) et trans (produits transformés par les industriels) car les graisses en excès favorisent la formation d'œstrogènes.
"Il peut y avoir de très gros fibromes, au delà de dix centimètres. Ils prennent énormément de place dans l'abdomen et de poids. Ils sont souvent palpables à l'examen clinique.
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, des envies fréquentes d'uriner ou une constipation : "ces symptômes signent souvent la présence d'un fibrome développé vers l'extérieur de la paroi utérine qui comprime les organes voisins".
Des problèmes intestinaux : le fibrome qui comprime le rectum peut causer de la constipation. Des douleurs lors des rapports sexuels. Des douleurs dans le bas du ventre et du dos. Un gonflement au niveau du bas-ventre.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
L'ablation du fibrome est justifiée en cas de douleurs pelviennes ou si par sa taille il provoque des signes de compression d'organes voisins.
Comme toutes les tumeurs, le fibrome utérin peut faire peur, laissant notamment craindre le redoutable cancer de l'utérus, une maladie particulièrement grave. Heureusement, c'est en réalité une pathologie bénigne, tout à fait dépourvue de potentiel malin.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
Comme ils répondent aux œstrogènes, les fibromes ont tendance à augmenter de taille pendant la période fertile et à régresser après la ménopause. Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer.
D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ». Dans le cas de fibromes plus volumineux, on peut observer une augmentation du volume de l'abdomen ou des douleurs dorsales.
On connaît mal la cause des fibromes. Leur existence est probablement le résultat d'un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée.
Les fibromes utérins sont des excroissances anormales de tissu musculaire qui se forment dans ou sur les parois de l'utérus. Les fibromes utérins se traduisent par des symptômes comme des saignements irréguliers entre les règles et des douleurs pelviennes.
Il existe trois types de fibromes utérins. La majorité d'entre eux ne limitent pas les chances de tomber enceinte. Mais, dans certains cas, ces tumeurs bénignes peuvent avoir un impact sur la fertilité et/ou même durant la grossesse.
L'acétate de médroxyprogestérone-retard (AMPR) est une hormone progestative synthétique, administrée par injection intramusculaire, pouvant empêcher la croissance des fibromes utérins.
On utilise principalement des médicaments qui agissent en inhibant la sécrétion d'une hormone l'œstradiol chez la femme (les agonistes de la GnRH). Pour cette indication, Enantone®, Décapeptyl®, Gosereline® et Gonapeptyl® sont généralement prescrits.