La courgette, un légume aux pouvoirs insoupçonnés. Pour fabriquer votre propre essence, il vous suffit de peler et de couper en rondelles 500 grammes de courgettes. Couvrez-les d'eau, ajoutez un bouillon cube et laissez cuire environ 15 minutes à partir de l'ébullition.
Pour obtenir de l'essence sans plomb, on associe par exemple du butane, de l'alkylat, de l'isomérat, du réformat et un produit issu de l'éthérification de biocarburants : MTBE ou ETBE.
Quant à la betterave et à la canne à sucre, on en utilise le sucre, qu'on laisse fermenter, ce qui produit de l'éthanol, mélangé ensuite avec l'essence. La pomme de terre, le maïs et le blé subissent le même processus, mais avec, en plus du sucre, de l'amidon.
Leur machine, Chrysalis, utilise la pyrolyse (un procédé de combustion sans flamme à très haute température) pour faire fondre et dissoudre les molécules de plastique. Ces dernières sont ensuite distillées et ressortent sous forme d'essence, de diesel et de gaz.
Le mieux, c'est d'avoir une bicarburation, pour démarrer le véhicule au gazole. Une fois que le moteur est chaud et l'huile préchauffée, on peut envoyer l'huile de friture dans le moteur. Quand on coupe le moteur un certain temps, il faut basculer sur le gazole.
C'est par un processus de raffinage du pétrole que l'on obtient du gasoil. Assez proche du fioul domestique par sa composition chimique, le gazole est issu de la distillation fractionnée du pétrole brut, lorsque celui-ci est porté à une température de 200 à 350°C, à pression atmosphérique.
Deux types de biocarburants
Le bioéthanol provient de plantes riches en sucre comme la canne à sucre ou la betterave sucrière. Il peut aussi être obtenu à partir de plantes à forte teneur en amidon : blé, maïs, pomme de terre...
Les étapes de la production d'éthanol comprennent : le broyage du maïs pour en faire une farine; la liquéfaction de la farine par l'ajout d'eau et la cuisson; la saccharification qui consiste à décomposer l'amidon en sucre; la fermentation qui transforme le sucre en éthanol; la distillation qui permet de faire évaporer ...
L'autre possibilité est de recourir, comme sur les fusées, à un réservoir cryogénique qui le conservera, à l'état liquide cette fois, mais à une température de 253°. Beaucoup plus proche de nous, le moteur électrique est déjà de la partie sur des véhicules bien connus et sur le point d'être commercialisés en hybride.
La distillation atmosphérique : l'opération consiste à séparer les différents composants d'un mélange liquide en fonction de leur température d'évaporation. Le pétrole brut est injecté dans une grande tour de distillation, haute de 60 mètres et large de 8 mètres environ, où il est chauffé à environ 400°C.
Le bioéthanol s'obtient par trois grandes étapes : Premièrement, on procède à l'extraction du sucre fermentescible. La deuxième étape consiste à réaliser la fermentation des matières végétales auxquelles on a ajouté des levures. Cette étape aboutira à l'obtention d'alcool.
Les raffineries aux États-Unis produisent environ 19 à 20 gallons d'essence automobile pour chaque baril de pétrole brut de 42 gallons.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
Qu'on l'appelle jerrican, nourrice à carburant ou plus simplement bidon d'essence, le jerrican (également orthographié jerricane ou jerrycan) est un gros bidon en plastique (plus précisément en polyéthylène haute densité ou PEHD) ou en métal utilisé pour stocker, mais aussi transporter du carburant.
Les points négatifs :
Un coût d'installation important. La non compatibilité de certains véhicules. Le vide juridique sur la garantie des constructeurs. La difficulté de trouver des stations-services E85 malgré leurs nombres en constante augmentation.
Il n'existe aujourd'hui qu'une poignée de modèles étant adaptés dès la sortie d'usine à rouler avec de l'E85: Dacia Hi-Flex, Ford Flexifuel, Opel Flexfuel, Peugeot Bioflex, Renault Bioéthanol, Saab Biopower et Volvo Flexifuel.
L'éthanol n'aime pas le froid et il ne s'enflamme pas au-dessous de 13°. C'est pour cette raison que l'E85 n'existe en fait que les 4 mois d'été. Le reste de l'année, la proportion d'essence augmente et peut atteindre 35% l'hiver et vous aurez donc du E65 dans votre réservoir.
Composé à plus de 90% d'éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus.
Le bioéthanol français est donc fabriqué à partir de matières premières made in France, dans des distilleries implantées dans les territoires ruraux. Une même betterave sert à faire du sucre, de l'éthanol et – avec sa pulpe – de la nourriture pour les animaux.
Biodiesels et modifications à apporter aux moteurs
Ainsi, seules les Peugeot, Citroën et DS mises en circulation après 2000 ainsi que les Renault et Dacia Euro 5 sont compatibles avec le biogazole B10.
“Il faut un moteur Diesel, les seuls capables de rouler à l'huile. Il devra être doté d'une injection Bosch et équipé d'une injection directe”.
L'essence est un carburant plus léger et raffiné que le diesel il nécessite une étincelle pour s'enflammer. Il existe 3 types de carburants pour les moteurs à essence.
Diesel ou gazole, un seul et même produit
Carburant aujourd'hui le plus vendu en France, il est produit grâce à la distillation du pétrole brut. Sa composition diffère de l'essence car le gazole est issu d'hydrocarbures plus lourds que ceux utilisés pour la fabrication de l'essence.