Les chiffonniers trient sommairement les chiffons afin de constituer des balles acheminées jusqu'aux moulins à papier. Une fois lavés, les chiffons sont débarrassés de leurs boutons et agrafes, découpés en lanières égales, puis triés selon leur qualité (fin, moyen, grossier) et leur couleur (blanc ou noir).
Des maillets, actionnés par un arbre à cames, déchiquettent l'étoffe afin d'obtenir une pâte, mélange d'eau et de cellulose. Lorsqu'elle est suffisamment homogène, l'ouvrier papetier plonge dans la cuve un tamis métallique rectangulaire sur lequel vient s'ajuster un cadre en bois servant à retenir la pâte.
Il faut tout d'abord découper le papier journal en petit carré de quelques centimètres de côté. Ensuite, les insérer dans un saladier rempli d'eau. Laisser tremper les petits papiers puis les mixer à l'aide du robot jusqu'à obtenir une pâte uniforme et liquide.
Quand les troncs arrivent à l'usine à papier, une première machine en enlève l'écorce. Puis d'autres machines lavent, coupent, râpent puis broient les troncs en copeaux. Ces copeaux sont cuits avec de l'eau et des produits chimiques. La cuisson sépare les fibres des autres composants du bois.
La recette du papier mâché
Dans une casserole, mettre une tasse de farine pour environ 5 tasses d'eau. Faire chauffer doucement pour faire prendre la colle comme une béchamel. Éliminer les grumeaux au fouet et laisser refroidir. Déchirer des bandes de papier journal.
Coupez toutes les feuilles en petits morceaux et placez-les dans un grand saladier ou une bassine. Ajoutez de l'eau, puis patientez au moins deux jours pour que les feuilles puissent bien se décomposer (une nuit ne suffit pas). Le papier doit être un peu visqueux, gluant et coller aux doigts.
L'industrie papetière doit donc utiliser des produits chlorés et organochlorés pour extraire la molécule de la pâte à papier et obtenir un produit fini blanc. Malgré les efforts fournis par les producteurs ces dernières décennies, le blanchiment reste l'étape la plus polluante dans l'élaboration du papier.
Oui, car les fibres de cellulose, matière première de la pâte à papier, sont présentes dans tous les végétaux : paille, herbe, chanvre, coton, bambous, algues, etc. Les fibres de cellulose peuvent aussi être récupérées dans les produits transformés comme les textiles à base de chanvre ou de lin, par exemple.
Le procédé de fabrication du carton
A partir de feuilles de papier, on obtient du carton par contrecollage de plusieurs feuilles de papier sec, à l'aide d'amidon ou de résine synthétique. La production est faite feuille après feuille et celles-ci sont homogènes.
Les copeaux sont cuits dans un mélange d'eau et de produits chimiques dans d'immenses cuves. Cette étape s'appelle la délignification, elle permet de dissoudre la lignine, biomolécule présente dans le bois qui colle les fibres de cellulose entre elles, et libère ainsi les fibres sans les briser.
* Pour fabriquer un tamis, récupère un cadre dans ton grenier ou en ressourcerie. Tu peux ensuite y fixer un petit morceau de grillage à la maille fine. Déchire du papier journal en tous petits morceaux. Couvre d'eau tiède les morceaux de papier journal.
Bûches de papier pour le feu
Transformez votre papier déchiqueté en bûches pratiques avec juste un peu d'eau, un peu d'effort et un peu de temps.
Impression à jet d'encre
Cette technique d'impression sur tissu, également appelée DTG (“Direct to Garment”), est utilisée pour l'impression en quadrichromie sur tissus naturels, comme le coton ou la soie, en appliquant directement les encres sur le produit.
Principe. La principale matière est utilisée est le 100% ouate de cellulose, avec pour certaines marques connues l'ajout de fibres de bambou, mais d'autres composant entrent dans le précédé de fabrication.
Les substituts comme le papier à cigarettes, les emballages de chewing-gums, et même le papier bible peuvent remplacer les feuilles à rouler ordinaire.
La composante principale de tous les papiers est la cellulose. Pour faire du papier sans arbres il faut alors trouver une matière qui contient également de la cellulose. Une imprimerie nous montre leur façon de réaliser une impression sans qu'aucun arbre ne soit coupé pour fabriquer la pâte à papier.
Découpez de grandes bandes de papier de construction vert, de 5 à 7 cm de longueur. Découpez des fentes proches les unes des autres vers le bas de l'arbre, en laissant environ 1 cm d'espace en haut des bandes pour créer les franges des branches. Ajoutez les branches. Commencez par le bas et travaillez par rangées.
La pâte à papier est fabriquée à partir des fibres cellulosiques contenues dans le bois. Elle est obtenue soit grâce à un procédé chimique à température élevée qui permet d'isoler la cellulose de la lignine, soit mécaniquement en broyant le bois dans un défibreur.
La fabrication du papier de soie
A l'origine, les branches de mûriers étaient trempées dans de l'eau pendant 3 jours afin que l'écorce perde de sa dureté et puisse se retirer plus aisément. Les fibres qu'elle contient sont alors extraites, tapées puis écrasées.
Le bois utilisé pour la fabrication du papier provient de déchets du sciage (sciures) et de rondins réduits en copeaux. Il existe deux types de pâtes à papier en fonction de la méthode utilisée pour la produire. Dans ce cas, les rondins sont écorcés grâce à une meule, lavés, puis débités en copeaux.
Allumez le briquet et tenez la flamme sous le papier précédemment mouillé. Déplacez la flamme de sorte à obscurcir le papier selon votre préférence. Il faut faire attention à ne pas trop rapprocher la flamme au risque de mettre le feu au papier ou de trop l'obscurcir.
Sur le papier pour imprimante, une décoration très simple et originale consiste à faire en bas de la page, plusieurs traits à la craie grasse et de passer dessus avec un pinceau avec de l'encre de couleur.