Sur un ton calme, faites-lui part de la situation. Dites-lui que vous aimeriez la comprendre et trouver ensemble des solutions pour l'améliorer (parler de la situation et du comportement et non de votre fille sinon elle risque de se placer sur la défensive et se refermer pour le reste de la conversation).
Ce que je vous conseille de faire dans un premier temps, c'est de discuter avec votre ado. Expliquez-lui qu'il y a des choses que vous pouvez tolérer, d'autres pas et que l'insolence est tout simplement inacceptable, pour la seule et bonne raison que vous êtes ses parents.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Les adolescents auront parfois tendance à mentir lorsque vous posez trop de questions, que vous les encadrez à l'excès ou que vous vous inquiétez pour rien (à leurs yeux…). C'est souvent le principe de « ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal… » Ils vous mentiront alors pour se défaire d'une emprise trop étouffante.
Il a envie de prendre des risques, de s'opposer à l'autorité parentale et à la fois besoin de leur amour et de leur protection. Lorsqu'il n'a pas confiance en lui, il va chercher sa place et ne pas toujours trouver la bonne distance avec ses copains ou trouver la bonne attitude vis-à-vis de ses parents.
Généralement, elle s'étend sur une période qui peut aller de 11 à 19 ans. La durée de la crise varie également d'un adolescent à l'autre. Ce qui est sûr, c'est que le plus souvent, il faut la dédramatiser. En ayant confiance, en tant que parents, dans ce que l'on a semé pendant l'enfance.
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal.
L'enfant qui ne respecte pas les règles
Votre enfant peut désobéir ou adopter un comportement inapproprié pour différentes raisons. Par exemple, il vit une forte émotion, perçoit une menace ou a un besoin particulier, comme se reposer ou bouger.
Il s'agit de canaliser le comportement de l'adolescent-e, de lui montrer que vous vous préoccupez d'elle/lui, qu'elle/il est toujours sous votre autorité et votre responsabilité. Chaque fois que possible, vous soulignerez ses qualités, ses habiletés, ce qui est vraiment positif chez lui/elle.
Des troubles du comportement comme de l'agressivité, de l'anxiété ou de l'agitation. Le repli sur soi et la tendance à s'isoler sont également des signes synonymes d'une adolescence difficile, c'est pourquoi ils sont aussi à surveiller.
À 14 ans. Avec l'accord de ses parents, il peut devenir bénévole sur un chantier de jeunesse en France, travailler pendant les vacances scolaires (sous certaines conditions), passer le brevet de sécurité routière et conduire un cyclomoteur d'au maximum 50 cm3.
Les chiffres de la délinquance, des émeutes urbaines, la montée de la prise d'antidépresseurs, du suicide et des conduites à risques, celles des conduites addictives, des accidents, des troubles mentaux, etc., montrent la souffrance des adolescents.
Le manque de discernement
L'un des facteurs les plus importants qui contribuent à ce manque de respect et cette grossièreté est le manque de prise de conscience des adolescents face à la manière dont les gens peuvent réagir ou le sentiment que les autres personnes peuvent ressentir face à leur comportement.
« Je bats mon parent » est considéré comme la mise en acte de ce que tout adolescent fantasme lors de la flambée pubertaire. Frapper le parent permet de réaliser en partie les désirs incestueux présents dans ce fantasme, tout en punissant un Autre.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos. Entre 13 et 18 les choses se compliquent car votre enfant se bat pour son indépendance. Les mensonges couvrent souvent une fête ou tout simplement un besoin de liberté.
Voici quelques conseils pour inciter votre enfant à dire la vérité. Félicitez votre enfant quand il dit la vérité, même si c'est pour avouer une bêtise. Par exemple, si votre enfant reconnaît qu'il a brisé le jouet de son frère, dites-lui que vous êtes heureuse ou heureux qu'il vous l'ait dit.