De même, vous devez utiliser un langage correct pour vous adresser au juge. Pas de familiarités, ni de tutoiement, ni de zèle en l'appelant « Votre Honneur », restez respectueux et courtois, et ne parlez que lorsqu'on vous le demande, ne coupez surtout pas la parole.
CHAQUE AFFAIRE IMPOSE SA PROPRE ÉLOQUENCE, (Comment convaincre un juge) peut ne pas l'être dans une autre Une seule exception mérite d'être retenue. C'est le silence. Bien placé et bien utilisé, le silence peut s'avérer être un atout nécessaire et efficace pour l'avocat.
Ne parlez pas à l'autre partie ou encore au personnel de la salle d'audience. N'interrompez pas le juge ou l'autre partie. Une seule personne est autorisée à parler à la fois. Ne parlez pas à l'autre partie pour lui dire que vous n'êtes pas d'accord.
Lorsque vous vous adressez au juge, dites « Votre Honneur » ou encore « Madame la Juge » ou « Monsieur le Juge ». Vous pouvez par exemple dire « Monsieur le Juge Bédard » ou « Votre Honneur ». Vous devez vous lever lorsqu'un juge entre dans la salle ou en sort.
Si on veut prendre la parole, il faut demander au Juge l'autorisation de le faire. Lorsqu'on a fini d'exposer ses demandes, on remet au tribunal un dossier contenant ses pièces justificatives. C'est le "dossier de plaidoirie". Le Juge indique à quelle date il rendra sa décision.
Pour gagner son procès en justice, il faut s'en donner les moyens. Il est essentiel de : prendre les services d'un avocat (spécialisé dans le problème qui vous préoccupe : famille, divorce, entreprise, médical, …) faire appel aux services d'un détective privé.
Les questions suivantes peuvent être posées aux juges : Questions d'ordre général : Pouvez-vous décrire brièvement votre travail et expliquer quelles sont vos responsabilités ? Depuis combien de temps êtes-vous juge ?
Il doit se préparer mentalement et rédiger les faits et arguments qui justifieront sa défense. L'aide d'un professionnel du droit est toujours utile dans ce cas. Le dossier devra être constitué avec des preuves concrètes pour être remis au juge au moment de la comparution.
Attention ! Soyez toujours respectueux du tribunal et de votre adversaire. Ne coupez la parole ni à votre adversaire ni au juge. Parlez dans un langage soutenu : adressez-vous au juge en l'appelant “monsieur le juge” ou “monsieur le président” (ou “madame le juge” ou “madame le président”).
Si, au contraire, vous voulez remercier poliment quelqu'un, vous pouvez choisir l'une des phrases suivantes : Merci de votre aide dans cette affaire. : « Merci de votre aide dans cette affaire. » Merci de votre considération. : « Merci de votre intérêt. »
Pour certaines procédures où l'avocat n'est pas obligatoire, vous pouvez vous défendre seul, que vous soyez en demande ou en défense. Vous pouvez saisir le tribunal par une requête ou une assignation. Avant l'audience, vous devez échanger vos demandes et pièces avec votre adversaire.
Le juge donne la parole, en premier lieu au demandeur, c'est-à-dire à celui qui a saisi le tribunal. Il doit exposer ses demandes et arguments qui sont pris en note par un greffier. Le juge donne ensuite la parole à son adversaire qui expose ses propres demandes et arguments.
Les femmes devront porter une robe classique, un tailleur ou un pantalon habillé et une chemise. Les tongs, les talons trop hauts et les baskets sont à proscrire pour se rendre au tribunal. Évitez de porter des couleurs criardes ou de vous vêtir tout en noir.
Portez des vêtements dans lesquels vous êtes à l'aise et avez l'air à l'aise. Assurez-vous que vos vêtements ne sont pas déchirés, tachés ou froissés. Vous pouvez porter des vêtements que vous porteriez pour une entrevue en vue d'un emploi, pour un mariage ou pour aller à l'église.
Il annoncera aussi les peines souhaitées à l'encontre du prévenu si ce dernier est reconnu coupable. Les audiences au tribunal correctionnel durent en moyenne entre 15 et 30 minutes. Cependant, certaines audiences peuvent aller au-delà selon la complexité du dossier.
Dans la correspondance, la formule d'appel est : « Monsieur le juge/Madame la juge ».
Dès réception de votre assignation en justice, le premier réflexe à avoir est de demander une aide juridique. Vous pourrez ainsi vous assurer que toutes les mentions obligatoires y figurent selon l'article 56 du Code de procédure civile. Un manquement peut entrainer sa nullité.
Par exemple, si vous voulez que votre témoin atteste qu'il était dans le véhicule pendant l'accident, vous devez poser plusieurs questions d'ordre général sans lui souffler quoi que ce soit. « Pouvez-vous décliner votre identité ? » « Connaissez-vous l'accusé ? » « Comment l'avez-vous connu ? »
Cela s'est-il produit précédemment ? Savez-vous quelle infraction vous avez commise ? (Expliquez au suspect l'infraction qui lui est imputée.) Savez-vous quelles sont les conséquences de cette infraction ? (Expliquez au suspect ce qui va se passer.)
Restez toujours clair et simple, parlez de vos enfants et de votre capacité à les accueillir et les élever. Ne vous laissez pas entraîner dans les querelles liées à la séparation lors de l'audience. Recentrez toujours sur les enfants, et comment vous ferez pour les préserver du conflit.
En 2020, le délai moyen pour obtenir une décision de justice en France* était de : 13 mois devant les Tribunaux judiciaires. 12,7 mois devant le Conseil des prud'hommes. 12,4 mois devant une Cour d'appel.
Pour bien choisir un avocat, il faut prendre en compte la nature de l'affaire, la situation géographique du cabinet pour éviter les frais supplémentaires ainsi que les honoraires, les compétences et la réputation du juriste. Une relation de confiance doit également s'établir dès le premier entretien.
En principe, chacun doit prendre en charge les frais qu'il a engagés pour le procès. Mais vous pouvez demander au juge de mettre une partie ou la totalité de vos frais irrépétibles à la charge de votre adversaire. Le juge décidera en fonction des circonstances de l'affaire.