le médecin traitant ou le pédiatre lors des examens de suivi médical de l'enfant ; le personnel de la médecine scolaire (médecin, infirmière).
Le graphothérapeute traite ces problèmes de dysgraphie ou de simples troubles de l'écriture. Il instaure ou réinstalle des gestes d'écriture et une posture qui n'ont pas été automatisés.
Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l'enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse.
Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. En effet, c'est en décodant fréquemment et correctement des mots, que l'enfant les mémorise progressivement en traces stables et les automatise, dans son lexique orthographique. Il devient alors capable de les reconnaître en lecture globale.
Le traitement de la dysorthographie passe par la rééducation orthophonique. Cette prise en charge est personnalisée et, grâce à elle, l'enfant apprend à faire face à ses difficultés.
La dyslexie est un handicap permanent, un trouble de l'apprentissage est passager. Il faut tout de même faire la distinction entre troubles de l'apprentissage, qui peuvent être passagers. La dyslexie est un handicap définitif, il n'existe pas de solution.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Votre médecin généraliste, tout simplement ! Les spécialistes étant également habilités à le faire. Lorsque le médecin traitant constate un trouble du langage, de la parole ou de l'articulation, il prescrit un bilan orthophonique accompagné de la mention « suivi de rééducation si nécessaire ».
Le graphothérapeute peut être consulté dès le début de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, c'est-à-dire dès l'âge de 7 ans. Bien évidemment, chaque enfant à son rythme, il faut donc éviter de s'alarmer trop vite sur les difficultés d'écriture de votre enfant !
L'orthophoniste peut alors établir un diagnostic concernant les domaines d'intervention prévus dans sa nomenclature (dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dysphasie, etc.).
Depuis le 5 avril 2017, les orthophonistes sont autorisés, sauf indication contraire du médecin, à prescrire ou à renouveler certains dispositifs médicaux dont la liste est fixée de façon limitative par l'arrêté du 30 mars 2017.
Il est obligatoire d'avoir une ordonnance de son médecin traitant pour accéder à une consultation en orthophonie, et notamment pour avoir un remboursement de la Caisse d'Assurance Maladie, mais elle n'est pas nécessaire pour certains cas d'urgence.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
L'adulte dysorthographique
La dysorthographie ne se soigne pas. Cependant, on peut pallier ce handicap grâce à des moyens, outils divers. En effet, il existe des logiciels de correction grammaticale et d'aide à la rédaction tels qu'Antidote.
La dysorthographie est le plus souvent la conséquence d'un trouble de l'apprentissage (dyslexie par exemple). Comme la dyslexie, ce trouble est d'origine neurologique et héréditaire. Les enfants atteints de dysorthographie ont des déficits cognitifs.
S'assurer de la compréhension du texte lu. Lire les consignes pour l'enfant. Demander de lire les questions de compréhension avant de lire le texte. Lorsque l'élève a des difficultés à résumer le texte lu : lui faire dire oralement ou lui faire résumer une petite partie.
Prix d'une consultation chez un orthophoniste
Cette séance obligatoire coûte entre 40 € et 75 € selon la pathologie. Le coût de ce bilan est pris en charge à 60 % par la Sécurité sociale et les 40 % restants sont à la charge du patient ou de sa mutuelle complémentaire si l'orthophoniste pratique le tiers-payant.
L'Assurance Maladie prend en charge 60 % du coût de la séance d'orthophonie, votre mutuelle vous rembourse les 40 % restants. Grâce au contrat Garantie Santé, vous n'avez absolument rien à payer (3) !
Les séances d'orthophonie sont prises en charge par la Sécurité sociale à hauteur de 60%, mais seulement lorsqu'elles ont été prescrites par un médecin traitant. Ainsi, si un bilan orthophonique vous coûte 60€, l'Assurance maladie vous rembourse 60% des frais, soit 36€.