La bonne attitude à adopter et les erreurs à éviter Pour cela, il convient d'aider l'enfant à se calmer en associant la parole au geste : "On lui dit 'non, on ne tape pas' et on reste une minute avec lui, on prend ses mains et on se met à sa hauteur ou on le prend sur nos genoux.
Proposez un autre modèle d'expression : « Je pense que tu étais fâché parce que..., mais je n'accepte pas que tu tapes. Tu peux dire ce que tu veux avec des mots. » Félicitez votre enfant lorsqu'il réussit à maîtriser ses émotions et à exprimer verbalement sa colère ou ses besoins.
Au lieu de gronder et de punir votre enfant, cassez tout de suite le schéma dans lequel vous êtes entré : lui donner une consigne, il dit non. Vous répétez et toujours non. Prenez votre enfant et isolez-vous avec lui dans sa chambre. Il va certainement crier et hurler, mais répétez-lui : « Je veux que tu te calmes.
Besoin d'expression émotionnelle. Les enfants ont du mal à gérer leurs émotions et cela est tout à fait normal. Parfois, taper peut représenter une tentative de libération de la colère, de la tristesse, de l'anxiété ou de la confusion qu'ils ressentent.
Expliquez votre décision.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Vous pouvez lui dire « Je comprends, tu es en colère parce que... mais me taper est interdit ». Surtout, n'hésitez pas à exprimer votre propre émotion à ce moment-là : par exemple « Je suis si triste quand tu me tapes ».
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant.
Cela peut être par manque d'attention. Votre enfant veut vous faire comprendre que vous ne lui accordez pas assez d'attention. Mais aussi dû à un non-contrôle de sa surexcitation.
La fessée peut causer de la colère et de la rancune chez les enfants, et miner la confiance qu'ils ont envers leurs parents. Elle leur enseigne qu'il est acceptable de frapper les autres. À long terme, elle peut contribuer à aggraver le comportement des enfants.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
« Encore trop souvent banalisées, elles sont pourtant interdites par la loi de 2019 qui indique que l'autorité parentale s'exerce sans violences ». Selon une enquête réalisée par Mpedia en juin 2021 auprès de 1 300 parents, près de 33 % d'entre eux ignorent que ces gestes sont interdits.
Si votre enfant dessine sur le mur, expliquez-lui pourquoi on ne dessine que sur le papier. Cherchez à comprendre les sentiments en jeu. Si votre enfant frappe sa petite soeur ou son petit frère, demandez-lui pourquoi il est fâché et incitez-le à exprimer sa colère et sa jalousie de manière inoffensive.
Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer. Cette admonestation ferme et sévère du parent, mais sans excès et sans que cela dure trop longtemps, constitue à elle seule une punition pour le petit enfant !
L'agressivité fait partie de la croissance normale et ordinaire des enfants. Avant l'âge de 3 ans, c'est souvent une impulsion qui est à l'origine de l'agressivité et non le désir de blesser quelqu'un. L'enfant est en apprentissage de la maîtrise de ses émotions.
Cette « crise des deux ans », qui se caractérise par de (grosses) colères à répétition et des sauts d'humeur, est souvent difficile à gérer par les jeunes parents, notamment pendant les repas du soir de votre enfant. Vous êtes concerné par cette situation ?
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant. Habituellement, les rencontres se déroulent en présence de ses parents.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Ne criez pas
Rien ne sert de vous énerver. Posez les choses clairement, soyez ferme, haussez un peu le ton, mais ne criez pas. Expliquez-lui aussi pourquoi vous refusez : « Tu risques de te faire mal », « C'est un endroit dangereux »… Si la colère monte, passez le relais à l'autre parent.
Expliquer les règles
Un enfant qui n'obéit pas questionne les règles en général :il n'a pas compris leur bien-fondé. Il doit savoir précisément ce qui est permis ou pas, et pourquoi. Quitte à l'écrire noir sur blanc. Expliquez-lui que certaines limites pourront évoluer au fur et à mesure qu'il grandira.