Les techniques de macération
Pour la confection d'un macérat huileux, il est nécessaire de se munir d'un bocal et de le remplir de plantes sèches en évitant de les tasser. Puis, il faut verser l'huile végétale sur les plantes de manière à les recouvrir entièrement.
Le macérât huileux de pâquerettes s'utilise pur, en soin pour la peau. Il permet de nourrir votre peau et profondeur, de réparer et apaiser les tissus abîmés et de redonner de l'élasticité à votre peau. Il peut être utilisé au besoin, de préférence 1 à 2 fois par jour pour un résultat visible.
Bien l'utiliser. En cas d'affection respiratoire ou de bronchite: faire infuser 5 minutes 5g de fleurs de pâquerettes séchées ou 8g de fleurs fraîches dans 25cl d'eau frémissante. Filtrer, boire 2 à 3 tasses par jour. Pendant quelques jours.
Comme ingrédient cosmétique, le macérât huileux de bellis (pâquerettes) bio est reconnu pour ces propriétés : Réputé pour être tenseur et galbant, il redonne fermeté à la peau. Favorise la tonicité des tissus. Apaisant et réparateur, il intervient dans le soulagement des peaux délicates.
Privilégiez l'huile d'Argan, formidable anti-âge ; l'huile d'Onagre, régénérante ; et l'huile de Bourrache, cicatrisante et raffermissante.
Couramment, ce sont les huiles de tournesol ou d'olive qui sont les plus utilisées pour faire les macérâts. Les macérâts huileux permettent d'obtenir les principes actifs des plantes avec lesquelles on ne peut obtenir une huile végétale. On peut donc faire macérer des fleurs, feuilles, racines et graines.
Le goût des feuilles est rafraîchissant, légèrement piquant, un poil amer et un peu acide. Celui des fleurs est plus doux, fruité, un peu piquant et légèrement amer. Qu'il s'agisse des feuilles ou des fleurs, pédoncule compris, on peut les manger crues comme cuites.
Quand et comment la récolter ?*
La fleur de pâquerette fleurit de début mars à décembre. Il est préférable de cueillir les fleurs dont le cœur est plat (s'il est bombé, la fleur a été fécondée et est donc prête à se reproduire, il faut alors la laisser vivre pour qu'elle se reproduise !).
Comme pour un séchage à l'air libre, débarrassez-vous des tiges et des épines. Dans un récipient avec couvercle hermétique, versez une première couche de gel de silice puis mettez-y vos fleurs et ensevelissez-les délicatement à l'aide d'une petite cuillère.
Câpres de boutons de pâquerettes
Rincer les boutons de fleurs dans un bol d'eau fraîche dans lequel vous aurez ajouté le bicarbonate puis les égoutter. Ebouillanter votre petit pot et son couvercle et déposer les boutons de fleurs dedans. Faire chauffer le vinaigre et le sel jusqu'à ébullition.
Le macérât huileux est un procédé qui consiste à faire macérer des plantes dans une huile végétale pour en extraire les principes actifs.
1- Tout d'abord, il faut réaliser le macérat mère. Pour cela, les bourgeons frais sont broyés et mis à macérer au 1/20ème dans un solvant composé de 50% de glycérine et 50% d'alcool à 90°, cela pendant 3 semaines.
La préparation de la macération se fera de la façon suivante : Commencer par mettre une quantité d'eau dans le récipient (cette fois, on ne chauffe pas). Ajouter la (ou les) plante(s) à faire macérer. Laisser macérer selon le temps qui vous est recommandé et qui varie selon les plantes.
Le bourgeon ne doit pas porter de feuille entière, sauf exception (figuier, etc.). Le macérât ( ou liquide de macération) se prépare ainsi: ✔ 1/3 de miel d'acacia + 2/3 d'alcool. ✔ Le mélange se fait en poids, à l'aide d'une balance de cuisine.
La marguerite est la plupart du temps plus « grosse » que la pâquerette. Elle a une haute tige dressée qui mesure de 20 à 80 cm et a de grandes inflorescences blanches de 4 à 12 cm. Elle a des pétales toujours blancs et pousse dans les pâturages et les bois clairs.
Les fleurs et les jeunes feuilles sont comestibles, avec un goût sucré ou de concombre, respectivement. Elles se mangent fraiches, en salade par exemple. De l'huile de bourrache est extraite des graines, riches en acides gras et usuellement utilisée en médecine traditionnelle.
Les feuilles de marguerites comestibles
Les marguerites comestibles ne le sont pas seulement pour leurs fleurs. Les feuilles aussi se mangent. Au printemps, elles se trouvent en rosette sur le sol. Des feuilles pas très grandes, s'élargissant à l'extrémité et bordées de dents irrégulières.
La fermeture la nuit des pétales de certaines fleurs est un mécanisme de protection de ce qu'elles ont de plus précieux : leurs organes reproductifs. Ainsi à l'abri, étamines, pollen et pistils sont mieux préservés du froid et de l'humidité nocturne.
Pour cela, observez les plantes, éventuellement chaque jour par temps chaud et sec, afin de faire votre récolte de graines ni trop tôt, ni trop tard. Récoltez vos graines lors d'une journée ensoleillée et sèche, de préférence en fin d'après-midi, afin que les graines gorgées de soleil soient bien sèches.
Si vos plantes vertes sont infestées de parasites (cochenilles, pucerons), l'huile d'olive est aussi un très bon insecticide naturel. Lavez les feuilles et les tiges, une par une, avec un coton imbibé d'huile d'olive.
Le macérât huileux se conserve de la même manière qu'une huile végétale, soit à température de la pièce et à l'abri de la lumière. Si, et seulement si, vous avez fait votre macérât dans une huile sensible au rancissement, vous pouvez la conserver au frigo.
Le broyage consiste à écraser les chairs et noyaux pour obtenir une pâte luisante, imbibée d'huile et d'eau, qui sera ensuite pressée pour l'extraction de l'huile. Pour les broyer vous pouvez utiliser un hachoir robuste de qualité ou un broyeur adapté en fonction de votre production.