L'ensilage préfané ou ensilage d'herbe consiste à couper de jeunes plantes vivantes et à les placer, après fanage partiel, dans un silo ou un emballage tel qu'un sac de plastique étanche à l'air.
Dans la pratique, il faut éviter de faucher à moins de 7 cm. Le but du fanage est de faire sécher la plante le plus complètement et le plus rapidement possible. L'herbe fauchée est regroupée sur une ligne de 10 à 20 cm de hauteur appelée andain.
« L'élément essentiel pour un bon enrubannage c'est la hauteur de coupe qui ne doit pas être inférieure à 7-8 cm et ce pour trois raisons, si on fauche trop bas : On risque de ramener de la terre, qui, dans un fourrage conservé, se transformera en bactéries et donc va « pourrir la marchandise ».
Privilégier une fauche précoce : l'herbe de printemps est riche en énergie et en azote, avec une teneur en cellulose faible donnant une digestibilité élevée au fourrage. Le fourrage à ensiler doit se récolter entre un stade jeune épis 15 cm dans la tige jusqu'à un stade maximum début épiaison.
Donc, vous pouvez donner au moment de la fauche, l'herbe au cheval sans aucun problème. C'est ce qu'on appelle un affourragement en vert qui s'est pratiqué pendant des siècles. En gros, pendant les 24 premières heures on ne risque rien.
Bonne nouvelle, le foin est l'aliment qui peut se conserver le plus longtemps, si toutefois il est stocké de manière optimale dans nos régions. Garder-le à l'abri de la pluie, dans une pièce correctement aérée et si possible sur palettes. Dans l'idéal, le foin doit être consommé dans les trois ans suivant sa fauche.
Il faut qu'il soit bien vert pour indiquer une bonne qualité. Mais de façon générale, un foin brun-vert, luisant et parfumé est bon. Le foin brun est terne, lui. Un mauvais foin contient d'ailleurs davantage de tiges que de feuilles, ce qui est un indicateur précieux.
Moins connu et moins utilisé, l'enrubanné est pourtant un très bon aliment pour le cheval. Ses valeurs nutritionnelles le classent comme un fourrage de très bonne qualité lorsqu'il est récolté tôt. Exempt de poussière et de mycotoxines lorsqu'il est bien conservé, il est très apprécié par les chevaux.
Bien que le rendement en matière sèche continue de s'accroître, le rendement en énergie et en protéine est maximal au stade début épiaison. Selon les espèces et selon les années, ce stade est atteint entre le 15 avril et le 10 mai pour la plupart des graminées présentes sur le département.
Globalement, l'enrubannage permet de limiter considérablement les pertes de matière sèche et permet de conserver le fourrage dans de très bonnes conditions. Pour un enrubannage de qualité, il est cependant nécessaire de choisir des équipements adaptés, en particulier les films entourant les balles.
Foin : 100 à 110 €/tonne de matière sèche départ ferme (90-100 €/tonne brut) soit 25-35 €/ round en fonction de leur poids. Enrubannage : 135-145 €/tonne de matière sèche départ ferme, soit 30-40 €/balle en fonction de leur poids et de leur teneur en matière sèche.
C'est l'image du jour : les balles de foin sont enrubannées dans du film plastique coloré rose, bleu ou jaune et ce n'est pas le hasard. Ce sont les agriculteurs qui se mobilisent contre le cancer. Une partie du prix d'achat du film plastique est reversée à la lutte contre le cancer.
Les ballots enveloppés de plastique que l'on aperçoit dans les champs ou dans la cour des fermes ne contiennent pas du foin mais du fourrage conditionné humide (moins de 50 % de matière sèche) et sans oxygène. Cette technique appelée ensilage permet la lactofermentation qui conserve les nutriments et les enrichit.
La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins. Lorsque l'herbe est coupée, la perte d'eau, très rapide au début, se fait au travers des stomates ouverts (orifice sur face inférieure des feuilles).
Faire du foin consiste à laisser sécher de l'herbe fauchée à l'air libre et au soleil pour faire passer son taux d'humidité de 75% à moins de 20% le plus rapidement possible avant de la botteler, en vue d'une conservation par voie sèche.
Il est fortement conseillé de faucher dès le matin après la levée de rosée. Il est dit que de faucher l'après-midi permet d'obtenir un taux de sucre plus élevée, mais les études effectuées ne l'ont pas démontré. Une hauteur de coupe de 6 / 7 cm est idéale pour que l'herbe coupée repose sur un petit matelas.
En pratique, pour fabriquer de l'ensilage, les fourrages sont broyés et stockés dans un silo sans air, où ils se conservent par acidification en l'absence d'oxygène, avec un excellent maintien des qualités nutritionnelles.
De la fauche à la fermeture du silo
Le préfanage est également nécessaire pour obtenir un bon ensilage ; en effet celui-ci accélère l'accroissement du taux de matière sèche. Le silo doit tasser le fourrage, c'est pourquoi celui-ci doit avancer au même rythme que le chantier d'ensilage.
Ajustez la faucheuse et le condition- neur en fonction du système utilisé. Par exemple, il est inutile de condi- tionner l'ensilage d'un jour. Dans tous les cas, vos appareils doivent faire des andains larges (80 % de la largeur de fauche) afin de minimiser le temps passé entre la fauche et la mise en silo.
La luzerne déshydratée a une forte appétence et représente une source majeure de protéines de qualité. De plus, grâce à sa composition biochimique particulière elle porte des vertus pour le bien-être et la santé des chevaux et pourrait permettre de réduire les maladies d'origine alimentaire dans cette espèce.
L'ensilage du maïs fourrage est une technique intéressante pour les éleveurs car elle leur permet de produire eux-mêmes la grande majorité de la nourriture distribuée à leur élevage et d'être ainsi plus autonomes.
Globalement, le foin que vous donnez aux chevaux est un mélange de graminées- brome, dactyle, mil, etc. - et de légumineuses - luzerne, trèfle -, en proportions variables. Dans tous les cas, quel que soit le type de cheval, son alimentation devra comporter assez de fourrage pour lui éviter des problèmes digestifs.
Les principaux foins obtenus par fauchage sont : – Pour les céréales : le ray-grass, le dactyle, la fléole, la fétuque, le brome. Pour les légumineuses : la luzerne, les trèfles, le lotier corniculé, le sainfoin.
Lors du fanage, laissez sécher les bottes le temps nécessaire (particulièrement en cas de saison humide), sur une surface étanche et ne rentrez votre foin que si sa température ne dépasse pas 35°C.
Un foin "jaune" en général est récolté à un stade de pousse de l'herbe avancé (épiaison bien passée) et a cramé au soleil... donc sa valeur nutritive est plus faible. Un foin mal séché, il moisit pas, il pourrit plutôt en général, à cause de l'excès d'humidité.