Pour faire chauffer le saké, on utilise soit un Tokuri (une carafe à saké), ou un Tampo (un récipient en métal qui permet de le chauffer au bain marie). On sert ensuite le saké dans des choko, ou mieux encore dans une Hirezake, une tasse en céramique munie d'un couvercle pour que le saké reste chaud.
Le secret pour réchauffer son saké, c'est de placer le tokuri dans l'eau bouillante pendant un court instant. Réchauffer le saké au bain-marie dans une grande quantité d'eau bouillante, sans contact direct avec la source de chaleur, lui permet de préserver son goût et de refroidir plus lentement.
«Dégustation chaud» température:30℃~55℃
Si vous n'avez pas de “tokkuri”, vous pouvez utiliser à la place une grande tasse ou un verre assez épais. Vous pouvez aussi réchauffer votre saké au micro-ondes (entre 40 s et 1 min environ).
Pour faire très simple et rapide, le riz est récolté puis poli et ensuite cuit à la vapeur. Une fois refroidi, on y dépose une levure, appelé Koji (麹). Puis on met ce riz fermenté, avec de l'eau et de l'alcool, dans des cuves où l'ensemble va commencer la fermentation alcoolique.
Le geste est symbolique: l'hôte fait déborder le verre pour signifier au client qu'il lui donne sans compter, sans minauder ! La plupart du temps, le saké débordé sera également bu. Il s'agit de l'évolution d'une tradition plus ancienne où seul le Masu était rempli plus que nécessaire.
La plupart des sakés titrent autour de 15 % d'alcool, un degré plus élevé que la majorité des autres boissons fermentées comme la bière et le vin, mais plus faible que celui des alcools distillés en général.
Le saké n'est pas un alcool fort
Même si le mot saké, en japonais, désigne tout type d'alcool, le nihonshu (saké japonais) titre en moyenne de 14° à 16°. Il faut surtout retenir que c'est une boisson simplement fermentée comme le vin,…
De nos jours, la plupart des sakés premiums se dégustent légèrement frais. Mais veillez à ne pas trop le refroidir, le froid atténuant certains arômes. Tout comme le vin, le saké présente des profils différents en fonction de la température de dégustation.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
Le saké est un vin de riz, avec un taux d'alcool de 9° à 14°. Il se conserve au minimum 2 ans après mise en bouteille, et peuvent vieillir longtemps pour les 14°. On conseille de consommer rapidement les sakés de dégustation, mais ils tendent à mieux se conserver qu'un vin blanc par exemple.
Traditionnellement, il se boit chaud, jusqu'à 55°. Lorsqu'un saké est conçu en ce sens, le chauffer permet de l'arrondir en bouche. Le saké prend de l'ampleur, gagne du corps et devient gourmand. Consommé ainsi, il est aussi agréable au cours du repas et réchauffe le corps pendant les rudes hivers japonais.
Sakés chauds :
Tobikiri Kan (55°) Atsu Kan (50°) Jyou Kan (45°) Nuru Kan (40°)
Plus le grain est poli, plus le saké est considéré comme de qualité et, donc, plus il sera cher. Les bouteilles indiquent souvent le taux de polissage sous forme de pourcentage correspondant à la partie restante du grain. Ainsi, un polissage à 70 % signifie qu'on a retiré 30 % du grain original.
On peut le boire le saké en apéritif, accompagné de jambon cru, de légumes, de de fruits de mer. En entrée, avec par exemple des huîtres, ou du foie gras.
Le mirin et le mirin type hakkô chomiryo (condiment fermenté type mirin): A conserver à l'abri de la lumière et dans un endroit frais pour éviter la dé- gradation de sa saveur.
Comme indiqué plus haut, le saké peut être consommé chaud (jusqu'à environ 50°C) . Servi à table pendant les repas, il est nécessaire de bien le choisir comme nous pouvons le faire avec le vin afin qu'il s'accommode parfaitement avec le plat dégusté. Il peut également être dégusté froid, à partir de 5°C et en apéritif.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
En japonais, bien que ce même terme sake (酒) ou o-sake (お酒, prononciation kun'yomi, le « o » marquant le respect, voir Keigo) désigne cette boisson, son sens peut s'étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils plutôt le terme nihonshu (日本酒, littéralement « alcool japonais »), ...
Le saké est une boisson japonaise à base de riz, obtenue par fermentation, et qui a été importée par les Chinois en -500 avant Jésus-Christ. Le savoir-faire, la qualité de l'eau et la qualité du riz sont les trois éléments qui permettent de déterminer la grandeur d'un saké.
Le mirin, un saké doux.
Le mirin arrondi la saveur des aliments par sa douceur et confère une aspect brillant et appétissant aux plats. Il peut être également utilisé pour apporté un goût sucré à une préparation. Son utilisation est très large et va des salades, aux plats chauds, jusqu'au desserts.
Véritable fleuron du savoir-faire des brasseurs japonais, le nihonshu Junmai Daiginjo fait figure de meilleur saké. Généralement servi sec, il possède un parfum complexe ainsi que des arômes très prononcés. Le saké Daiginjo se montre plus subtil et délicat, avec toujours un certain raffinement.
La raison pour laquelle il est nécessaire de polir le riz tient à sa composition. Le cœur du grain de riz est riche en amidon, alors que l'enveloppe extérieure contient beaucoup de lipides, de vitamines et de protéines.