Laissez la personne s'exprimer jusqu'au bout, ne répondez que lorsque vous vous sentez prêt. N'hésitez pas à lui demander un moment pour réfléchir. Et faites le tri : ce que l'on vous a reproché ne remet pas en question la totalité de votre être", conseille la spécialiste.
Expliquez à votre interlocuteur qu'une critique constructive est toujours utile même si "elle peut dans certains cas être un peu désagréable". Vous lui ferez ainsi comprendre que vous réagissez certes "de façon normale", mais que vous prenez la critique positivement dans la mesure où ceci vous permettra de progresser.
La personne qui critique sans cesse jouit d'une si faible estime d'elle-même qu'elle n'arrive pas à discerner les aspects positifs chez les autres. Au fond, elle projette ses propres faiblesses. Elle vous déprécie pour tenter de se valoriser. Sachant cela, prenez ses critiques avec un grain de sel.
Trouve des distractions. Lorsque quelqu'un parle dans ton dos, il peut être difficile de te concentrer à l'école ou bien sur ton lieu de travail. Oriente ton énergie vers des activités positives pour te distraire au lieu de te concentrer sur la négativité générée par les commentaires.
critiqueur (n.m.) critiqueur (adj.)
Ce que vous pouvez répondre, c'est un “Je suis peut-être susceptible, mais je n'accepte pas ce genre de remarque condescendante”. Vous avez le droit de fixer vos limites et de ne pas accepter qu'on vous rabaisse. Le plus important, c'est toujours que votre réponse soit en accord avec votre langage non verbal.
Regardez-la dans les yeux et dites-lui d'une voix calme et sérieuse : « OK, ça suffit maintenant, je sais que tu crois que c'est drôle, mais ça m'énerve, je voudrais que tu t'arrêtes ». Si elle ne s'arrête pas tout de suite, vous pourriez lui dire : « je te demande sérieusement de t'arrêter » avant de partir.
Quand critiquer permet de s'adapter au monde
En effet, explique la psychologue, la critique permet de s'adapter au monde. Selon elle, on critique les autres de manière à conforter la posture que l'on a prise, une posture "sécuritaire" adoptée en fonction de l'environnement dans lequel on se trouve.
Apprendre à faire des critiques constructives. Attendez un peu avant de parler. Essayez de ne pas présenter votre critique juste après que la personne ait terminé de faire quelque chose. Si possible, félicitez-la dans un premier temps, puis faites-lui part de vos critiques un peu plus tard.
Quand quelqu'un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d'or.
Anne-Laure Buffet utilise le mot d'emprisonneur pour désigner les bourreaux, auteurs de violence psychologique (ces emprisonneurs peuvent être des hommes ou des femmes, de tout âge et de toute classe sociale).
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Différents facteurs peuvent en être la cause, mais un dénominateur est souvent commun : notre réaction face à cela. Peut-être avons-nous tendance à prendre tout ce qui arrive trop à cœur, comme des attaques sur notre propre personne, sans mettre de la distance et analyser le problème.
La meilleure façon de se calmer est parfois d'aller faire un tour. Si quelqu'un vous agace en particulier et que vous êtes sur le point de vous effondrer, écartez-vous, allez faire un tour, prenez une pause ou bien allez aux toilettes.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.
Paranoïaques et inhibés sont les plus touchés
« Il y a trois grandes familles de personnes très susceptibles à la critique, explique la psychologue clinicienne Marie Haddou. D'un côté, les paranoïaques qui sont très vigilants. Ils remarquent des choses que nous ne voyons pas et ont un sentiment de persécution.
Réussir dans la vie, oui, mais ne pas croire en ses capacités. Voici comment l'on pourrait résumer le syndrome de l'imposteur. Découvert aux Etats-Unis à la fin des années 1980, il touche certaines personnes qui ne s'attribuent pas le mérite de leur succès.
Les critiques mettent à mal l'ego et sont parfois vécues comme des agressions. Peut-on apprendre à les gérer ? Que ce soit au travail, en famille, entre amis ou de la part d'un inconnu, les critiques pointent du doigt une faiblesse et une remise en cause personnelle.
– Leurs critiques reflètent la plupart du temps leur désir d'expérimenter ce que la vie leur a refusé ou ce qu'elles n'ont pas réussi à obtenir. – Elles ne cherchent pas à s'améliorer. Elles considèrent que la meilleure façon de se mettre en avant c'est de réduire la valeur des personnes qui les entourent.
Deuxième conseil : lorsque vous avez une critique à exprimer, utilisez toujours le "je". "Je vis mal le fait que", "J'ai besoin de"... Troisième conseil : évitez d'écrire vos reproches. Les écrits sont définitifs et les mots sont des armes redoutables.