Par exception à la règle générale qui prévoit que l'hospitalisation d'un mineur se fait sur demande d'un de ses deux parents ou de l'autorité judiciaire, le droit spécial de l'hospitalisation du mineur pour soins psychiatriques requiert ainsi (sauf en cas de désaccord entre les parents) la demande des deux parents ou, ...
Les motifs d'hospitalisation
Certains symptômes (les tentatives de suicide, les troubles graves des conduites alimentaires, la non-observance des maladies somatiques chroniques) peuvent être à eux seuls des indications d'hospitalisation quand ils mettent en danger immédiat la vie de l'adolescent.
En principe, l'admission d'un mineur au sein de l'établissement de santé est prononcée, sauf nécessité ou urgence, à la demande d'une personne exerçant l'autorité parentale ou de l'autorité judiciaire. La demande d'hospitalisation est considérée comme un acte usuel de l'autorité parentale.
Vous pouvez en effet demander un avis médical même si votre proche le refuse. Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
Vous pouvez demander de l'aide > à votre assistante sociale dont vous trouverez les coordonées sur le site du Conseil Général (www.cg43.fr pour le département de la Haute-Loire), rubrique « Santé-Social » puis « service social départemental » > ou directement auprès de la CASED (cellule d'aide et de soutien pour l' ...
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
Il est possible de s'adresser au comité psychiatrique régional afin de faire appel de la décision du psychiatre en chef régional de faire hospitaliser un patient de force. Le comité est dans l'obligation de débattre de l'appel dans les 5 jours.
Sur décision du préfet de département ou, à Paris, du préfet de police, l'État peut, à l'encontre des personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public, faire interner quelqu'un.
Toute perte de connaissance, vomissement, état de somnolence ou de confusion et désorientation après une chute ou une blessure. Présence d'un corps étranger inséré et impossible à enlever dans une partie du corps. Chute ou traumatisme avec suspicion de fracture ou entorse, notamment si l'enfant refuse de marcher.
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes attesté par un avis médical, les maires et, à Paris, les commissaires de police, peuvent prendre toute mesure provisoire, notamment d'hospitalisation, à l'égard de personnes révélant des troubles mentaux manifestes.
"Dans les situations de dépression, on décide qu'un adolescent peut être hospitalisé ou doit être hospitalisé à partir du moment où il a fait une tentative de suicide, s'il est à risque d'en faire une ou à partir du moment où l'entourage familial est épuisé", explique le Dr Maxime Rollin, pédopsychiatre.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
L'hospitalisation a généralement lieu à la demande d'un médecin-psychiatre rencontré en consultation. La durée de celle-ci dépendra des objectifs du projet thérapeutique discuté avec vous. L'approche multidisciplinaire implique qu'en plus du traitement pharmacologique, vous bénéficiez d'activités thérapeutiques.
L'urgence psychiatrique
L'urgence en psychiatrie est liée à l'état de la personne, à la notion de danger pour la personne ou son entourage, ainsi qu'au ressenti de l'entourage, qui estime qu'une intervention médicale est nécessaire immédiatement.
Pourquoi une hospitalisation ? L'hospitalisation vous permet de sortir de votre cadre de vie habituel, de vous centrer sur vous-même et sur votre guérison. L'hospitalisation peut être une solution lorsque la dépression n'a pu être vaincue à l'extérieur de l'hôpital ou qu'elle a atteint un degré avancé.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
Conditions d'admission
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
L'hospitalisation avec consentement du patient
Le patient se présente volontairement dans le service psychiatrique en urgence, sur rendez-vous, ou pour une ré-hospitalisation programmée. Sa prise en charge se déroule alors comme pour une prise en charge classique dans tout autre établissement de santé.
La détresse psychologique résulte d'un ensemble d'émotions négatives qui, lorsqu'elles sont vécues avec persistance chez un individu, peuvent entraîner des conséquences de santé importantes telles que la dépression et l'anxiété1.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
D'une part, cela vous dessert et d'autre part, cela ne lui montre pas un exemple très positif. Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.