Une bonne problématique doit être simple, précise, concise et cohérente. Il ne s'agit pas de faire une phrase de dix lignes. Les concepts doivent être clairement posés dans la problématique mais seront définis dans l'introduction.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
La problématique est définie dans le dictionnaire Robert comme « l'art de poser les problèmes ». Problématiser, c'est donc être capable d'interroger un sujet pour en faire surgir un ou plusieurs problèmes.
Comment formuler la problématique ? Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
Pour résumer, le cheminement à adopter pour reformuler de manière efficace et pertinente la problématique est donc : Dans un premier temps, identifier sans jugement et sans projection, mais avec une extrême empathie, les besoins des différentes parties-prenantes concernées par la problématique.
La problématique de recherche présente l'ensemble des concepts, des théories, des questions, des hypothèses, des méthodes et des références qui contribuent à clarifier et à développer un problème de recherche. Ces informations sont groupées en deux grandes catégories.
La problématique d'une dissertation est la question à laquelle l'auteur doit répondre par une argumentation étayée.
Une problématisation, c'est l'ensemble des pratiques discursives ou non discursives qui fait entrer quelque chose dans le jeu du vrai et du faux et le constitue comme objet pour la pensée [2] 1489.. Si l'apparition d'un terme dans un corpus donné est « un fait qui ne doit être ni sous-estimé ni surinterprété » [3]
La problématique est « l'art de poser les bonnes questions » ; c'est aussi, selon Michel Béaud (1999) « l'ensemble construit autour de la question principale ». Mais chaque question ne constitue pas une problématique ; on nous précise alors que la question doit être pertinente.
Elle repose sur l'idée que la démarche scientifique n'est pas passive. Le scientifique ne commence pas par recueillir des données par la simple observation (empirisme). Pour commencer ses investigations, il doit formuler un problème sous forme d'hypothèses.
Les noms problème et problématique prêtent souvent à confusion. Un problème est une difficulté, un ennui, une question à résoudre. Une problématique est un ensemble complexe de problèmes dont les éléments sont intimement liés. Ce substantif est peu souvent employé dans la langue de tous les jours.
À soigner au brouillon, avec trois éléments obligatoires : une présentation du sujet, situant spatialement et chronologiquement (qu'il faut justifier), parfois commencée par une courte histoire ou une citation pertinente (qu'il faut expliquer) ; l'énoncé de la problématique ; l'annonce du plan.
Ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation.
décrire le problème (la question, l'idée, la situation) de recherche; définir les objectifs de la recherche; prévoir la portée ou les retombées de la recherche; rédiger la problématique de recherche.
“Problématiser, c'est faire émerger d'une question ce qui en rend la réponse compliquée, après avoir analysé les termes du sujet. C'est faire ressortir un paradoxe. La problématique est le paradoxe qui oblige à développer une réflexion pour répondre à la question posée.
Une formule assez simple est souvent utilisée pour annoncer un plan : « Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu (axe I), puis en second lieu (axe II) ». L'annonce doit être explicite et claire, et suivant une certaine logique.