Faites simplement la différence entre le besoin et le plaisir : vous êtes aujourd'hui majeur et vacciné, vous avez un emploi, un logement, peut-être même une vie de famille, vous vous assumez pleinement, mais vous courez encore après l'approbation de vos parents.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
C'est un honneur de me tenir devant vous et de partager mes précieux souvenirs de ma mère. Elle manquera à tous, mais sa mémoire vivra en nous tous pour toujours. Je t'aime tellement, maman, et tu me manqueras plus qu'aucun mot ne puisse l'exprimer.
Non traitée correctement, une dépression peut empêcher le déroulement normal du deuil. Il est donc essentiel que la personne endeuillée se fasse accompagner par un médecin et/ou qu'elle aille rapidement consulter un thérapeute psy.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Demandez de l'aide
En général, tout faire seul n'est pas une bonne chose, et s'il existe bien un moment dans notre vie où nous avons besoin du soutien de nos amis ou de notre famille, c'est bien quand nous perdons un parent. Mettez de côté tous vos complexes et prenez toute l'aide qu'on peut vous donner.
Un sentiment d'insécurité et d'abandon peut nous submerger : les émotions que l'on éprouve lors du deuil de nos parents sont très particulières et très fortes. D'une certaine manière, ce n'est pas l'adulte qui pleure son parent, mais l'enfant qui est en nous, le petit garçon, la petite fille.
Papa, tu laisses un grand vide dans ma vie, mais sache qu'il y aura toujours une place pour toi dans mon cœur. Même si tu ne sembles pas être avec moi, que je ne peux pas te toucher, te voir ni t'entendre, je sais que tu veilleras toujours sur moi, comme tu l'as toujours fait. Papa, tu me manques déjà. Adieu.
La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
Parler de ses angoisses, de sa tristesse, de ses craintes et de ses regrets à une personne proche permet de mettre des mots sur la future absence et aide grandement à faire son deuil. Il est donc important de ne pas rester seul et de partager sa souffrance. Les proches (famille et amis) sont des soutiens précieux.
Consulter un psychologue va permettre de mettre en place un travail de thérapie et d'accompagnement grâce à un dialogue, mais aussi à une analyse de l'état émotionnel et psychique de la personne endeuillée.
Pour cela, les deux scientifiques et plusieurs autres de leurs collègues pro-pathologisation du deuil, préconisent l'utilisation de la naltrexone, médicament actuellement utilisé pour traiter les dépendances à l'alcool et aux opioïdes.
« Quand on perd sa mère ou son père, on est orpheline. Quand on perd son conjoint, on est veuve… Mais quand on perd son enfant, il n'y a plus de mots », explique Damien Boyer. Dans notre culture qui nie la mort, la disparition d'un enfant est la souffrance ultime.
La perte d'un parent modifie nos échanges, et parfois nos places, vis-à-vis des autres membres de la famille. En présence d'enfants, et selon leur âge, il faudra les accompagner dans le deuil de leur grand-parent. Leur expliquer ce qu'il se passe de façon adaptée à leur sensibilité.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
Grandir sans mère n'est pas quelque chose de naturel, il est donc important de se faire aider. Dès le plus jeune âge, il faut répondre aux besoins des enfants et savoir leur expliquer avec des mots simples que leur situation est différente.
La douleur de perdre notre mère ne nous quittera jamais complètement, mais le temps permet au chagrin de céder progressivement le pas à l'apprentissage et à cette douleur de nous rendre plus forts. Même si votre âme est incomplète, allez-y et concentrez-vous sur votre bonheur, rendez votre mère fière, où qu'elle soit.
Si vous ne pleurez pas, peut-être pensez-vous que vous n'êtes pas suffisamment triste, ce qui pourrait vous rendre mal à l'aise. Sachez que le chagrin est parfois surprenant et imprévisible, et que vous pourriez ressentir des émotions inattendues.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Mettre sa culpabilité en lumière fait fondre l'intensité de cette émotion. Et si en elle-même, elle considère qu'il y a vraiment eu “faute” de sa part, la personne en deuil peut entreprendre naturellement une “réparation” en adoptant un comportement plus attentif à l'autre, plus impliqué.
Mettre des mots sur votre douleur face à la perte d'un être cher. Ne gardez pas tout pour vous. Confiez-vous à votre famille, à vos amis, pour dire ce que vous ressentez, vivez au quotidien. En mettant des mots sur vos sentiments, vous pourrez avancer vers l'acceptation puis la reconstruction.