Le ferraillage du mur de soutènement se compose de fers horizontaux placés dans les blocs de coffrage à tous les rangs ainsi que de fers verticaux plus ou moins espacés selon les consignes du bureau d'études (tous les 20 à 50 cm). Les aciers utilisés sont des fers tores de 10, 12 voire 14mm de diamètre selon les cas.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
La largeur de la semelle correspond environ à 0,5 à 0,66 × hauteur, avec un minimum de 40 cm. La partie de la semelle côté mur visible (la plus courte) est de 0,15 à 0,20 × hauteur. Avec des parpaings classiques, la largeur de mur est de 20 cm (épaisseur minimale).
L'évacuation des eaux à travers un mur de soutènement doit être prise en considération. L'eau doit pouvoir s'écouler correctement. En effet, si l'eau se retrouvait à stagner derrière le mur, cela apporterait une pression supplémentaire au mur de soutènement sur lequel pourraient se créer des fissures.
Les matériaux qui peuvent être utilisés pour leur réalisation sont : Maçonnerie de pierre jointoyée, de béton non armé ou en béton cyclopéen (blocs de pierres ou moellons noyés dans le béton) coulé en place. Maçonnerie de pierres sèches ou pierres non jointoyées et/ou gabion.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Couler un poteau en béton armé afin de maintenir le mur en place. Pour cela, creusez une tranchée le long du mur de clôture et coulez deux couches de béton avec un ferraillage. Munissez-vous d'un gabarit en bois de la taille du poteau et coulez le béton armé dans le coffrage.
Disposer un film polyane afin de protéger le béton ; Installer les treillis sur des cales et raccorder l'ensemble avec du fil de fer ; Couler le béton par-dessus le ferraillage réalisé, en sachant que l'armature dalle en béton doit être recouverte par 3 cm béton (5 cm en bord de bord) afin d'éviter la rouille.
Calcul du ferraillage :
Si la semelle et le poteau sont carrés, la section d'aciers sera la même dans les deux sens. Si la différence de section d'aciers est faible, on considérera la même section dans les deux sens en prenant la section la plus élevée.
Ils se placent au niveau de la semelle de fondation ou des reprises de bétonnage (dalles de plancher par exemple). Le nombre nécessaire varie en fonction de l'armature : par exemple, au moins deux pour une semelle filante SL35 et 4 pour une symétrique type LG47.
Le ferraillage pour les semelles filantes
Pour le ferraillage des semelles filantes sur une zone non sismique, un sol peu compressible et homogène, le DTU 13.1 préconise des chaînages de section minimale de 1,6 cm². Cela correspond à une armature de type S 45, avec des fils de type HA 8.
Mur et muret
Il suffit de créer un muret ou un mur. Là encore, plusieurs solutions sont possibles : En pierre naturelle avec des barrettes / des petits moellons, plus ou moins calibrés selon l'effet voulu. Il peut s'agir d'un muret en pierres sèches (celles-ci ne sont pas scellées entre elles) ou maçonnées.
Le parpaing creux est constitué d'alvéoles qui permettent de réduire son poids, de réduire la quantité de béton utilisé, de faciliter sa découpe et d'augmenter sa performance thermique. Ses deux extrémités généralement sont creuses pour faciliter le remplissage des joints verticaux.
Il est nécessaire de prévoir un chaînage vertical à chaque extrémité du mur ainsi que des chaînages verticaux intermédiaires : généralement tous les 3mètres pour un mur de 1,80m à 2m de hauteur.
Les gabions sont une solution très en vogue. Il s'agit de cages métalliques dans lesquelles sont stockés des galets ou autres petits rochers. Pour créer une retenue de terre, il suffit d'aligner les cages sur la longueur souhaitée puis de les superposer jusqu'à obtenir la hauteur de retenue désirée.
Elle équivaut en moyenne à 1,5 fois l'épaisseur du mur. La profondeur totale de la fouille doit assurer la mise hors gel des fondations. Celle-ci dépend de la nature du terrain, de la zone climatique et de l'altitude : de 50 à 90 cm jusqu'à 150 m d'altitude, plus 5 cm au-delà par tranches de 200 m.
Le ferraillage a pour objectif de renforcer les fondations du muret. Etant donné que le béton ne possède pas une bonne résistance à la traction, c'est l'acier présent dans le ferraillage qui jouera ce rôle. La hauteur du muret construit dépendra de son usage.
Le type de mur de soutènement le plus solide est un mur de blocs de soutènement segmentés. Un mur de soutènement segmenté est constitué de blocs de béton de haute qualité qui sont entrelacés les uns avec les autres. Ce type de mur est particulièrement adapté aux terrains à forte pente.
Le tarif d'un mur de soutènement en bois, comptez aux environs de 10 €/m2 à 40 €/m2. Le prix d'un mur de soutènement en blocs à bancher, comptez aux environs de 75 €/m2 à 150 €/m2. Le coût d'un mur de soutènement en béton armé, comptez aux environs de 150 €/m2 à 300 €/m2.
Le mur de soutènement est situé sur la voie publique : le maire est compétent et responsable de l'entretien de ce mur (article L. 2111-1 du Code Général de la Propriété des personnes publiques).