Frappez-le. Si, malgré tout, le requin vous attaque, vous devrez répliquer. En effet, faire le mort ne sert absolument à rien, bien au contraire. Votre seule chance est de vous placer dos à un rocher (dans la mesure du possible) et de repousser le squale en le frappant avec un objet.
Frappez au niveau de la tête et des branchies.
Votre seule solution, si vous êtes attaqué, est de montrer au requin que vous êtes une menace qu'il ne peut pas prendre à la légère.
· Garder son calme
La première chose à faire est de rester calme et de ne pas paniquer. Il ne faut pas chercher à fuir ou à faire du bruit. "Sinon, on se comporte comme une proie et on va attirer la curiosité du requin", détaille Lucien Besnard.
La peur des requins s'appelle la squalophobie (phobie des requins) Très répandue, cette peur est le plus souvent retrouvée d'ailleurs chez les gens qui n'ont jamais vu un requin. Dans la squalophobie, on retrouve différents types de peur : L'aquaphobie : la peur irraisonnée et chronique de l'eau.
En effet, 50% des attaques mortelles ont été enregistrées à la Réunion. Reconnues pour être dangereuses, les côtes réunionnaises subissent ce que l'on appelle la “crise bouledogue”, du nom du requin bouledogue, le responsable de la majorité des décès dans la région.
Les deuxièmes types d'attaques sont lorsque le requin provoque le premier contact, cela arrive généralement à des surfeurs ou à des baigneurs qu'il confondrait avec des poissons, nourriture qu'il serait venu chercher initialement. Bien qu'il soit compliqué de contrôler ces attaques, on peut tout de même les prévenir !
«Un très grand nombre d'attaques se produisent dans les embouchures des rivières, où il y a de la vase», déclare Richard Peirce, un expert en requins. De même, il faut éviter les chenaux profonds entre le rivage et les bancs de sable plus éloignés. Et si vous voyez un bateau de pêche, fuyez!
Taper sur le nez du prédateur
«Il leur tapait sur le nez ou les branchies. Ces zones couvertes de capteurs sont très sensibles, ça peut les dissuader», ajoute le biologiste.
Le plus souvent l'attaque proviendrait d'une erreur d'identification ou serait motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse est crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.
Les requins sont attirés par certaines couleurs plus que par d'autres. Les couleurs vives, et particulièrement le jaune (des plongeurs parlent du jaune miam miam), semblent attirer les requins des zones tropicales. Les couleurs sombres qui ne contrastent pas avec les eaux semblent protéger des attaques de requin.
On sait que les requins peuvent être attirés par des couleurs vives ou scintillantes. Et qu'ils sont plus attirés par le jaune et le rouge, que par le blanc et noir qui les repousseraient (d'où l'invention du Shark Camo).
– Urine et attaques de requins : il n'y a pas de relation démontrée entre ces deux facteurs. Le seul risque hypothétique est celui du surfeur ou de la surfeuse en maillot présentant une hématurie (sang dans les urines) qui pourrait éventuellement attirer les requins dont l'odorat est très développé.
Quand les requins attaquent: Récit Broché – 14 mai 1998
" Cet ouvrage ahurissant rassemble 21 histoires vécues dans toutes les mers du globe lors de rencontres choc avec le plus imposant et le plus redoutable prédateur des océans : le requin.
Le sang humain a la réputation d'attirer un requin à des kilomètres… FAUX ! Depuis les terribles films sur les requins tels que Les Dents de la mer, le requin traîne derrière lui la réputation d'un tueur assoiffé de sang humain.
Il peut attaquer les pinnipèdes la journée. Il patrouille la journée près des colonies mais également la nuit .
Dans le cadre de l'émission “Air Jaws”, diffusée sur la chaîne américaine Discovery, le scientifique et expert en requin a photographié le saut d'un grand requin blanc près des côtes de Seal Island, en Afrique du Sud. Un saut estimé à 15 pieds, soit… plus de 4,5 mètres !
Le requin longimane, spécialiste des catastrophes
Le requin longimane "est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. C'est souvent la première espèce observée dans les eaux entourant les catastrophes en milieu océanique", explique le Florida Museum.
Les requins sont présents dans toutes les mers et tous les océans du globe, à l'exception de l'Antarctique. Quelques espèces, comme le Requin-bouledogue (Carcharhinus leucas), sont capables de vivre en eau douce ou peu salée (fleuves, rivières, estuaires, lacs).
Il y a aussi le bétonnage de l'île, qui empêche l'infiltration dans le sol de l'eau douce, laquelle ruisselle donc jusqu'à la mer et diminue la salinité de l'eau, fournissant aux requins-bouledogues les eaux saumâtres qu'ils affectionnent particulièrement.
Pour avancer, un requin donne des coups de queue sur les côtés. Il corrige sa trajectoire en inclinant plus ou moins sa nageoire dorsale et maintient son équilibre grâce à ses nageoires latérales. Il peut ainsi rôder à 3 ou 4 km/h à la recherche d'une odeur de proie.
Tous les requins ont de cinq à sept paires de branchies sur le côté de la tête. L'échange gazeux se produit au niveau des branchies et l'eau oxygénée doit toujours s'écouler sur les filaments branchiaux pour assurer la respiration.
Le Requin-sagrin
Avec une taille moyenne de 70 cm et ses yeux immenses, il laisse un bon souvenir à tous ses voisins dont certains affirmeront même "Nous n'avions aucune idée qu'il s'agissait d'un requin." C'est vous dire à quel point ce petit machin est gentil.
La peur du requin a une origine à la fois historique et géographique. La philosophie anthropocentrique (centrée sur l'homme, ndlr) du monde occidental a construit au fil des siècles une image de monstre sanguinaire mangeur d'homme.
Mer Méditerranée : les espèces de requins y sont de plus en plus nombreuses.