Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l'enfant : s'installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil qui touche environ 6 % des enfants âgés entre 18 mois et 4 ans, en général. Dans certains cas, elles peuvent perdurer jusqu'à l'adolescence, voire l'âge adulte (plus rare).
Chez l'adulte, les terreurs nocturnes sont plus rares et il vaut mieux consulter un neurologue spécialiste des troubles du sommeil afin d'éliminer d'autres pathologies.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Reflux, poussée dentaire, otite… Dans 20 % des cas, les réveils multiples sont liés à une cause organique qui empêche l'enfant de bien dormir. Toutefois, la plupart du temps, il s'agit de problèmes comportementaux. Comme les adultes, les enfants se réveillent plusieurs fois pendant la nuit.
Obscurité totale tu éviteras
Et pourtant là encore, on démontre que les parents sont formidables parce qu'instinctivement, ils ont conscience que la peur du noir de leur enfant est liée à la séparation. Porte entrouverte, veilleuse, stickers phosphorescents, etc. pourront l'aider à s'endormir plus paisiblement.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Aider l'enfant à affronter ses peurs
-Donnez-lui des ressources, comme par exemple la pierre à se faire des amis ou le spray anti-monstre, pour qu'il puisse se confronter progressivement à ses craintes par lui-même. -Rassurez par votre regard sans crainte et n'hésitez pas à le prendre dans vos bras.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Conseils d'utilisation : Peut être utilisé dès lors que l'alimentation est diversifiée. Agiter avant emploi. Avant 5 ans : 1 cuillère à café avant le coucher. Après 5 ans : 2 cuillères à café avant le coucher.
C'est en général une phase qui ne dure pas si les parents ne sont pas trop complaisants, mais qui en même temps que de la fermeté réclame un peu de compréhension et de tendresse. Il vous faut d'une part le rassurer, et en même temps ne pas le laisser envahir votre soirée et votre nuit.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Dédramatisez le cauchemar. Affirmez-lui qu'il n'y a personne d'autres que vous dans la maison, qu'il ne risque rien et que ses parents sont là pour le protéger quoi qu'il arrive. Il peut donc se rendormir en toute sécurité. Prenez le temps le lendemain de lui demander de raconter son rêve et de le dessiner.
Le menacer ou le gronder pour vous avoir réveillé ne ferait que le culpabiliser donc amplifier son angoisse. Le lendemain, reparlez ensemble de son cauchemar. Demandez-lui de décrire ou de dessiner les monstres qui l'ont terrorisé, puis faites-lui déchirer ou mettre au feu ces images qui l'ont perturbé.
- Lui donner une lampe de poche pour qu'il aille aux toilettes lui-même, par exemple. - Lui raconter que vous aussi, enfant, vous aviez peur du noir. - Valoriser le fait qu'il ait son coin, sa chambre. - Faire du coucher un moment agréable (le lit n'est pas une punition).
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
Créer un environnement de sommeil apaisant
L'objectif, en mettant en place un rituel du coucher à l'image de celui que l'on propose aux enfants lorsqu'ils sont jeunes, est de vous mettre dans de bonnes conditions pour aller dormir. La nuit ne doit pas être pour vous une source d'angoisse.
Pour les neuroscientifiques, l'activité onirique permet de digérer les émotions.
C'est en général vers l'âge de 1 an ou 18 mois que votre bébé commence à faire des cauchemars. Le bébé de 6 mois paisible qui faisait ses nuits et l'admiration de tous est bien loin : votre « grand » bébé se réveille en criant et en pleurs, en deuxième partie de nuit.