Exercez-vous: assis, allongé ou même debout, mains sur le ventre pour sentir le va-et-vient respiratoire, inspirez pendant 3 s par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, bloquez l'air 3 s puis expirez lentement par la bouche pendant 6 s en laissant le ventre dégonfler jusqu'à se creuser.
Faire de l'exercice
Marche, vélo, jardinage... l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Pendant l'effort, le volume d'air brassé par les poumons passe d'environ 6 à 8 litres par minute au repos à 80 à 150 litres par minute, selon l'intensité de l'exercice. Chez les athlètes de très haut niveau, ce volume peut même atteindre 250 litres par minute.
A l'effort, le débit ventilatoire va augmenter grâce à une augmentation tout d'abord du volume courant. Ce volume courant empiète sur le VRI et sur le VRE puis, lorsque le volume courant ne peut plus augmenter, c'est la fréquence respiratoire qui s'accélère.
Quel sport pour retrouver son souffle et mieux respirer ? Plutôt des sports d'endurance : natation, vélo, jogging, marche soutenue... Pour le Dr Santoni, une des plus adaptées pour le souffle est la marche nordique.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
En cas d'insuffisance respiratoire, il est nécessaire de passer à un traitement par oxygène, autrement dénommé oxygénothérapie. Un appareil « comble » l'insuffisance respiratoire en distribuant de l'oxygène à vos poumons, à votre sang ainsi qu'à vos tissus musculaires.
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
Capacité pulmonaire
Lors d'une respiration normale, un volume d'environ 0,5 litre d'air est inspiré puis à nouveau expiré. Si nous faisons une inspiration particulièrement profonde et expirons ensuite le plus complètement possible, cette quantité d'air peut s'élever à près de 2 litres (volume de réserve inspiratoire).
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Durant un test de la capacité de diffusion pulmonaire, vous inspirez une petite quantité de gaz par un embout buccal fixé à un tube. Vous retenez votre souffle pendant environ 10 secondes, puis vous expulsez le gaz. L'air est collecté dans le tube et examiné.
Pour travailler son souffle, le premier exercice consiste à s'allonger sur le dos, jambes repliées avec les talons près des fesses. Il faut alors inspirer et expirer lentement jusqu'à ressentir la régularité de sa propre respiration. A cet instant, il faut introduire un "fff" sans serrer la gorge.
Les principales maladies obstructives à l'origine de dyspnée sont la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l'asthme. La dyspnée est aussi le motif de consultation le plus fréquent chez le cardiologue. Les pathologies cardiovasculaires sont une des causes fréquentes de dyspnée.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
Inspirez puis expirez et comptez le nombre de cycles sur une minute. Si vous dépasser 20 cycles par minute, vous êtes en "polypnée" et vous devez alors contacter rapidement un médecin pour évaluer votre situation.
Le sport pour nettoyer tes poumons
Une activité physique régulière permet d'améliorer la qualité de ton souffle ! Le vélo, le tennis ou encore la marche rapide sont des activités sportives bénéfiques, car elles requièrent un effort du poumon et donc une amélioration des fonctions pulmonaires !
« L'activité physique n'améliore pas les capacités pulmonaires chez le sujet sain. En revanche, elle peut aider les malades chroniques, ainsi que les fumeurs » explique le Dr Bernard Aguilaniu, pneumologue à Grenoble. Explications. Nos capacités respiratoires ne sont pas améliorées par le sport.
► Faire du sport permet de nettoyer les poumons
Non, faire du sport ne permet pas d'éliminer les composés toxiques du tabac. Même après une activité physique, "les goudrons continuent de se déposer à l'intérieur des bronches, sur les cils vibratiles", précise le tabacologue.
Buvez beaucoup d'eau : L'eau peut aider à fluidifier les mucosités. Utilisez un humidificateur ou prenez une douche chaude. Reposez-vous en gardant la tête surélevée. Buvez du thé chaud avec du citron et du miel.
Inspirer tranquillement (par le nez et non par la bouche) pendant 2 secondes, puis expirer pendant 3 secondes. Retenir ensuite sa respiration, en se pinçant le nez et en comptant les secondes. Lorsqu'on a l'impression de manquer d'air (il ne faut pas attendre de suffoquer!), noter la durée de la pause de contrôle.
Pour avoir un meilleur souffle, on recommande cet exercice : placez une paille courte (puis plus longue) entre les lèvres. Inspirez par le nez et expirez tranquillement par la bouche, à travers la paille. Ensuite, pratiquez le même exercice en plaçant une paille longue dans un verre d'eau (vous ferez donc des bulles).
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .