Le propriétaire doit donner congé au locataire au moyen d'une lettre de congé. La lettre de congé doit indiquer les éléments suivants : Motif du congé (pour vendre) Prix et conditions de vente du logement loué et de ses éventuelles annexes louées (parking...)
Pour expulser un locataire, il faut un motif sérieux et l'intervention d'un juge. Des clauses spécifiques du contrat de location permettent une expulsion rapide en cas de manquement du locataire. La procédure d'expulsion implique des étapes légales, des délais et peut nécessiter l'intervention des autorités.
Lorsqu'un locataire refuse de quitter le logement malgré le congé délivré par le propriétaire, il faudra alors saisir le tribunal judiciaire, notamment par voie de référé, qui est une procédure d'urgence. Le juge statuera alors sur le congé, ainsi que sur la prise d'éventuelles mesures provisoires.
Un locataire peut être expulsé pour diverses raisons, parmi lesquelles : le non-paiement du loyer, le non-respect des conditions du bail comme le défaut d'assurance habitation, la réalisation d'activités illégales sur la propriété, et le trouble de jouissance.
Le propriétaire du logement doit faire appel à un huissier pour qu'il assigne le locataire devant le tribunal d'instance et obtenir la résiliation du bail et son expulsion. Avant d'assigner le locataire en justice, le propriétaire peut éventuellement lui adresser une mise en demeure de respecter ses engagements.
Pas toujours facile d'expulser un locataire qui ne respecte pas ses engagements ! Entre loyers impayés, absence d'assurance habitation ou nuisances, il est parfois nécessaire d'entamer des poursuites à son encontre après avoir tenté une résolution à l'amiable.
La raison vient du fait que l'individu, qui ne voulait pas quitter leur logement, était, en réalité, un locataire qui ne payait pas son loyer et était arrivé en fin de bail. «Au regard de la loi, un locataire mauvais payeur n'est pas un squatteur.
Généralement, après avoir reçu le commandement de quitter les lieux, vous avez 2 mois pour quitter le logement, mais le juge peut avoir réduit ou supprimé ce délai (notamment s'il vous considére comme étant de mauvaise volonté).
Le propriétaire peut agir dès le premier loyer impayé (s'adresser à la personne qui s'est portée caution, signaler l'impayé à la Caf…). Si ses démarches n'aboutissent pas, il peut résilier le bail et demander l'expulsion du locataire.
Un propriétaire n'a pas le droit de… te faire payer des sommes autres que le loyer. Si tu as pour devoir de payer ton loyer tous les mois, ton propriétaire n'a pas le droit d'exiger d'autres sommes d'argent. De plus, celui-ci n'a pas le droit de t'interdire, ou d'imposer un mode de paiement spécifique.
Le propriétaire peut mettre fin au bail à la date d'échéance du bail et pour certains motifs seulement, sauf manquements graves du locataire (par exemple, impayés de loyer et charges).
Le motif légitime et sérieux est une notion créée par la loi en 1989, mais définie de manière vague par le texte. Ce motif légitime et sérieux regroupe les manquements du locataire à ses obligations (non-paiement du loyer, tapage, défaut d'assurance, etc.)
Qui paie les frais d'huissier pour loyer impayé ? Le commandement de payer étant un acte obligatoire, il est théoriquement à la charge du débiteur donc du locataire (cf. Article L111-8 du Code des procédures civiles d'exécution). On ajoute donc les frais d'huissier aux impayés déjà existants du locataire.
Pas d'expulsion si locataire âgé de + de 65 ans, ou est handicapé, ou a à sa charge une personne handicapée. (Article L621-2 du cch)
Aucun locataire ne peut être expulsé de son logement durant la période de trêve hivernale. Cette période va du 1er novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante.
Le locataire ne pouvant être expulsé qu'après une décision du tribunal d'instance de la commune où est situé le logement loué, vous devez d'abord en formuler la demande au tribunal. Pour cette démarche, vous n'êtes pas obligé de faire appel à un avocat, même si cela est conseillé.
Cette demande est adressée par Huissier de Justice au Préfet qui dispose d'un délai de 2 mois pour donner son accord ou son refus. ➜ Ce que dit la loi : L'expulsion doit être prononcée par le Juge des Contentieux de la Protection (JCP), le propriétaire ne pouvant se faire justice lui-même.
La loi est très claire à ce sujet, si votre propriétaire pénètre dans votre logement sans avoir eu votre consentement pendant la durée de votre bail, cela constitue une violation de domicile. Il encourt alors une peine de prison d'un an et 15 000 euros d'amende en cas de poursuite et de plainte de votre part.
Un locataire protégé est une personne de plus de 65 ans qui a des revenus modestes. Son statut lui garantit une protection juridique particulière en matière de location, notamment en ce qui concerne la résiliation du bail par le propriétaire.
Dans le cas d'un bail de courte durée (maximum 3 ans) : un préavis de 3 mois est requis, tant pour le propriétaire que pour le locataire. Le propriétaire doit respecter un préavis de 6 mois et le locataire un préavis de 3 mois. Passé ce délai, le bail est d'office reconduit pour une nouvelle période.
Depuis la loi Brottes de 2013, il est totalement illégal de couper l'eau d'une résidence principale : Quelle que soit la saison, et non pas seulement durant la trêve hivernale qui concerne uniquement le gaz, l'électricité et les expulsions pour loyers impayés.
La mise en demeure
Elle doit être envoyée en recommandé avec accusé de réception. Attention, si le désaccord n'est pas réglé, la mise en demeure est un document indispensable à la saisie de la commission départementale de conciliation. Propriétaires, besoin d'aide pour votre gestion locative ?