Arrêter de culpabiliser, c'est déjà prendre conscience de notre valeur. Pour créer notre réalité, vivre ce que nous désirons, il est primordial de faire le point sur qui nous sommes et ce qui est important.
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
Une fois que vous aurez visualisé tout ce que vous souhaitez, demandez-vous si ce n'est pas le stress qui vous pousse à être trop critique envers vous-même. Le perfectionnisme peut nous pousser à développer un sentiment de culpabilité. Accepter le fait que nous avons tous des limites est déjà un pas en avant.
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Le manipulateur pervers a une véritable stratégie de prise de pouvoir sur l'autre. Pour cela, il pratique la mise en dépendance, la culpabilisation, le dénigrement, le chantage affectif, le mensonge, le verrouillage, l'isolement, le renversement en son contraire.
Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
La culpabilité est un sentiment de faute que l'on ressent, peu importe que cette faute soit réelle ou imaginaire. Cette émotion naît de l'écart existant entre ce que l'on veut être idéalement et les actions que l'on fait réellement.
La culpabilité est une émotion humaine normale. Elle consiste à avoir des regrets en rapport avec nos valeurs morales. Elle nous indique la limite entre ce que nous pouvons faire et ce que nous ne devons pas faire. Elle permet d'éviter de faire du mal et incite à s'améliorer.
Considérée comme particulièrement toxique sur le plan psychique, la culpabilité chronique participe en effet à une détérioration progressive de l'humeur, à une fragilisation narcissique et à l'épuisement des ressources nerveuses.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Face aux phrases ou comportements manipulatoires, faites le silence ! Retenez ce que vous alliez dire ou faire. Cela laisse le temps à l'impact émotionnel de s'atténuer. Il se peut alors que le manipulateur soit déstabilisé par votre silence et arrête sa manipulation.
Procédez à cela en répondant avec des phrases toutes faites. Par exemple : « Personne n'est parfait », « Tu as le droit de croire en ton avis », « Pourquoi tu me viens me dire cela ? ». Ce que déteste un manipulateur, c'est aussi le fait de répéter en boucle les mêmes phrases.
En fait, la personne manipulatrice ne cherche pas une relation véritable, parce qu'elle a peur de s'exposer, d'être vulnérable ou d'être jugée. Un rapport véritable implique un risque, ce qu'il ne veut pas courir. Il choisit au contraire de contrôler ceux qui l'entourent.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Éliminez les situations conflictuelles de vos vies. Si parler des problèmes dans la vie de vos amis ou de votre famille vous fait vous sentir mal, ne dites rien à ce propos. Écoutez ce que les autres ont à dire sur certaines situations, mais ne faites pas de commentaire.
Autopunition pour satisfaire des sentiments de culpabilité inconscients. Dans la névrose obsessionnelle, où l'auto-reproche et le comportement d'autopunition étaient liés à des sentiments réprimés, agressifs, hostiles et cruels. Dans la mélancolie, où la compulsion d'autopunition peut conduire au suicide.
Ce sentiment provient de l'influence des parents, des éducateurs, des religions, de nos CROYANCES ainsi que de nos PEURS et de nos BLESSURES non réglées. Nous nous sentons coupables, car nous croyons devoir vivre selon certaines valeurs. Plus la croyance est forte, plus la culpabilité le devient.
Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.