"Il faut apprendre à se laisser du temps pour se remettre des épreuves vécues et observer ce qu'il se passe autour de soi", insiste Rachel Trèves. Cette dernière préconise de s'affranchir des autres, de "vivre le déconfinement à sa manière et de respecter sa propre temporalité".
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
Le futur, l'avenir, c'est aussi l'inconnu et, même si c'est parfois excitant, c'est aussi un peu inquiétant. Cette peur est normale tant qu'elle n'est pas trop forte. Elle permet de se dire qu'il y a peut-être un danger, un imprévu et de s'y préparer.
Pour l'individu, la peur de l'avenir est issue de ce qu'il sait qui l'attend : la mort. C'est l'angoisse existentielle de chaque homme. Socialement, cette peur individuelle a été reprise par la religion, la promesse du jugement dernier, l'incrustation du dogme religieux en chacun de nous.
S'inquiéter et souffrir constamment de l'innommable avant chaque pensée peut être le symptôme d'un problème psychologique. Si nous passons des mois (et même des années) à nous demander pourquoi nous nous inquiétons pour tout, il est possible que nous souffrions d'un trouble d'anxiété généralisée (TAG).
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » Le temps n'a qu'une réalité, celle de l'instant.
On peut penser l'avenir en l'imaginant tel qu'il pourrait être ou tel qu'il devrait être. Penser l'avenir tel qu'il pourrait être, c'est préparer l'action, soit pour contrer un avenir qui ne convient pas à nos valeurs ou à nos intérêts, soit pour s'y insérer en le dominant ou en en tirant profit.
Passer de la peur au courage
Puis, il faut les analyser (nos peurs nous font penser à l'avenir), lire nos peurs pour les accepter et s'en défaire, les rendre moins effrayantes, dédramatiser la peur en elle-même. Enfin, il faut bien comprendre qu'elles sont « légitimes » et non-culpabilisantes.
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
Vous stressez sans raison, tout le temps : mais pourquoi ? Même si ses causes sont encore nébuleuses, au delà de la prédisposition, le modèle éducatif, la présence de parents toxiques, stressants, les épreuves de séparation ou d'abandon contribuent au développement d'un stress persistant.
Lorsque le seuil d'une anxiété modérée est dépassé, l'anxiété forte entrave ce que nous sommes en train de faire et nous la ressentons comme une vraie souffrance. - Quand elle se prolonge. L'anxiété peut devenir permanente et envahissante. Elle empêche alors de vivre normalement et ne laisse plus de répit.
Le tryptophane, acide aminé responsable en large partie de notre joie de vivre (car fabriquant la sérotonine), peut se trouver en bonne quantité dans la banane. Egalement, l'avoine, ou les céréales complètes et légumineuses en sont riches.
La tristesse peut créer une fatigue intense, l'impression d'être en décalage, comme si le monde allait à un autre rythme. Dans le mal être, la perte d'énergie et la sensation d'épuisement sont importants et s'accompagnent d'un manque de concentration et de difficultés de mémorisation.
Une dépression cachée.
Les troubles de l'humeur comme l'anxiété ou la dépression agissent comme un voile enveloppant. Ainsi, l'idée que tout va mal et que peu importe nos efforts rien ne se passera comme nous l'espérons, peut parfois être la manifestation d'une dépression.
Dans certains cas, le médecin recommande plutôt l'usage de la venlafaxine, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (actif aussi sur la noradrénaline, un autre neurotransmetteur). Le patient commence toujours par prendre des doses faibles.
Écrire ses pensées pour s'en libérer
En effet, cette pratique permet de mettre à distance son bavardage intérieur, et ainsi d'apaiser son mental. Concrètement, cela consiste à écrire nos pensées telles qu'elles se présentent sans notre esprit.
Des exercices tels que la méditation, la musique, le sport ou n'importe quelle autre activité physique aident à détendre notre cerveau. C'est-à-dire que c'est une excellente thérapie pour vivre avec une plus grande conscience et moins de crainte.
engourdissements ou picotements; difficulté à se concentrer; sentiment d'inquiétude; peur de mourir.