La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Maintenir un contact quotidien avec ses proches s'avère alors indispensable. Grâce à la technologie, les applications pour garder un lien social ne manquent pas. Par sms, téléphone, WhatsApp ou autre, cela permet de "faire le plein d'échanges sociaux, de motivation, d'attention et de chaleur humaine.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l'angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d'un sentiment permanent d'être en situation d'échec. Cela accentue le manque d'estime de soi, ou la perte de confiance en soi.
La solitude radicale, une folie
De même, pour Durkheim, l'isolement social est un facteur prédictif du suicide, qui varie en fonction inverse du nombre des liens sociaux d'un individu (6). Plus encore, la solitude profonde peut être synonyme de maladie mentale grave.
La solitude augmente le risque de décès prématuré de près de 30 %, le rapport révélant que les personnes ayant de mauvaises relations sociales présentent également un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Accepter la solitude
La première étape pour apprendre à mieux gérer la solitude, consiste tout d'abord à l'accepter. Pour cela vous pouvez faire une méditation d'accueil. Le fait d'accepter la solitude augmente le sentiment de contrôle de l'individu sur sa propre vie, en diminuant sa dépendance envers les autres.
Difficulté à assumer ses responsabilités, à prendre des décisions. Sentiment de débordement. Isolement ou baisse de participation aux activités. Bonus – Valorisation accrue de la performance.
Vous pouvez aller chez votre médecin habituel ou directement chez un psychiatre qui sera plus familiarisé avec les différents troubles psychiques. Le psychiatre pourra évaluer vos symptômes, éventuellement les causes et vous proposez un traitement adapté.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
L'envie de rien, le manque d'appétit, la sensation désagréable de perdre le sens de son existence, tout cela traduit un mal de l'être. Ce dernier consiste en l'existence d'une émotion pénible, dépressive, qui domine le sujet.
La solitude fait partie du développement, elle est intrinsèque à la condition humaine. Mais la solitude est aussi source de souffrances terribles. On n'en finit jamais de rencontrer sa propre solitude et de souffrir de sa solitude.
Une personne autophobe a peur de soi et peur de la solitude. Elle ressent le besoin d'être accompagnée pour faire face à son angoisse de la solitude, Pour ne pas être seul, l'autophobe s'entoure de personnes ou d'activités qu'il n'aime pas ou qu'il aime peu pour éviter d'être confronté à lui-même.
L'effet de l'isolement social sur le cerveau
La recherche suggère que la solitude liée à l'isolement social peut altérer la fonction cérébrale et les facultés cognitives.
Ce sentiment est parfois lié à un manque de confiance en soi. On a du mal à s'accepter, à s'estimer, on ne comprend pas comment les autres pourraient nous aimer alors qu'on est comme « ça ». Il arrive également qu'on ait l'impression que si l'autre nous aime, on pourra s'aimer en retour.
C'est déjà un bon début ! Gratuit sur simple appel au 01 42 96 26 26 (pour l'Île-de-France).