Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Normalement, le PSA se situe en dessous de 4 nano-grammes par ml (ng/ml). Un taux élevé de PSA ou sa progression rapide de 0.75 ng/ml par an sont des éléments qui font suspecter un cancer de la prostate.
Le taux normal serait de moins de 1 µg/l/10 cc de volume de prostate. Le rapport PSA libre / PSA total pour un taux de PSA total compris entre 4 et 10 ng/ml, un rapport < 5 % est évocateur d'un cancer, à l'inverse, un rapport >30 % est plus en faveur d'une maladie bénigne de la prostate.
Les troubles sont irritatifs : besoins pressants et fréquents d'aller aux toilettes, difficultés à se retenir. Et aussi obstructifs : faible jet urinaire, difficulté à démarrer la miction, gouttes retardataires, sensation de ne pas vider complètement sa vessie.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
La catéchine contenue dans le thé vert contribue également à faire baisser le taux de PSA. Son action antioxydante lui permettrait de protéger l'organisme contre certains cancers.
Le cancer de la prostate bénéficie depuis plus de dix ans d'un marqueur tumoral, l'antigène spécifique de la prostate communément appelé PSA. Ce marqueur, même s'il n'est pas «tumeur spécifique» représente actuellement le meilleur marqueur sérique pour le dépistage d'un cancer.
La réponse de l'expert
De récentes études établissent une association entre la consommation de plusieurs tasses de café cafféinés ou décaféinés par jour et moins de risque de cancer de la prostate. Les antioxydants du café seraient en cause.
Certaines études ont montré que manger ou boire beaucoup de produits laitiers, comme le lait ou le fromage, pourrait augmenter votre risque de cancer de la prostate.
95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Si cette maladie continue de tuer, la prise en charge actuelle permet de sauver de plus en plus de vies et, pour ceux qui ne sont pas guéris, de repousser l'échéance fatale.
Le PSA normal est normalement inférieur à 4 ng/ml. Mais, cette valeur seuil doit être relativisée à l'âge. Inférieur à 2,5 ng/ml avant 50 ans, sa valeur s'élève avec l'âge en même temps que la croissance normale de la prostate (inférieur à 6,5 ng/ml avant 80 ans).
Le PSA existe dans le sang soit sous forme liée à des protéines, soit sous forme non liée (PSA libre). Le PSA total représente l'ensemble des deux formes alors que le PSA libre mesure seulement la forme libre. Lors d'un cancer, la fraction (rapport) de la forme libre diminue.
L'alcool peut-il augmenter le risque de développer une hyperplasie de la prostate? Ce serait plutôt le contraire! D'après l'état actuel de la science, il existe une corrélation négative entre la consommation d'alcool et le risque d'HBP.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Le chocolat contient de la caféine
Ingérée à forte quantité, la théobromine est susceptible d'augmenter les risques du cancer de la prostate chez les hommes. Elle agit aussi comme une drogue sur le corps et peut créer une action de dépendance.
D'autres recherches ont révélé que les hommes atteints du cancer de la prostate au stade précoce, qui marchaient d'un pas énergique au moins trois fois par semaine, avaient 57 % moins de risque que leur cancer progresse, comparativement à des hommes qui marchaient moins vigoureusement et moins souvent.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Les spécialistes conseillent d'enlever totalement la prostate pour les hommes de moins de 70 ans ayant un cancer de la prostate, dont on pense qu'ils vont vivre encore pendant 10 ans au moins, si leur état de santé le permet et s'ils acceptent le risque d'être impuissant ou incontinent.
Pour cause, de nombreuses pathologies peuvent provoquer une augmentation du taux de PSA (par exemple une rétention d'urine ou une infection urinaire), ce qui induit la survenue de nombreux faux positifs.
Quelles sont les complications de l'hypertrophie de la prostate ? Une vessie qui ne se vide pas correctement augmente le risque d'infection urinaire et de problèmes rénaux. Certains hommes qui souffrent d'hypertrophie bénigne de la prostate sont victimes de calculs urinaires dans la vessie ou d'infections à répétition.