Les formes débutantes de descente d'organe sont souvent soignées grâce à la rééducation du périnée. La plus commune des techniques est l'utilisation d'une sonde insérée dans le vagin. Le but : retonifier la musculature périnéale.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
"Au stade 1 ou 2, une rééducation périnéale permet de tonifier le périnée (muscle situé entre le vagin et l'anus) afin de créer un véritable tissu de soutien et de freiner l'évolution", affirme Sandrine Galliac Alanbari, kinésithérapeute spécialiste en rééducation périnéale.
Même si elle peut paraître impressionnante, la descente d'organes n'est pas dangereuse pour la santé de la femme. Cependant, il est évident que cette problématique peut avoir un impact important sur la qualité de vie. En effet, les symptômes du prolapsus (incontinence, constipation, sensation de lourdeur, etc.)
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Trois voies d'abord peuvent être utilisées : en ouvrant l'abdomen (« laparotomie ») par cœlioscopie et par le vagin (« voie vaginale »). Les voies les plus utilisées sont la voie vaginale et la voie cœlioscopique. On peut utiliser dans certains cas des prothèses.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
Un traitement chirurgical est proposé en cas de prolapsus sévère et/ou gêne fonctionnelle importante. Le geste chirurgical consiste grosso-modo à : Fixer les organes dans le bassin pour renforcer leur maintien en place. Traiter l'incontinence urinaire associée.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
La chirurgie du prolapsus (également communément appelé descente d'organes) consiste à remettre en place les organes (vessie, utérus et vagin, rectum) qui sont descendus trop bas dans le petit bassin. En effet, en cas de prolapsus, un ou plusieurs des organes pelviens se déplacent de façon anormale vers le bas.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Les descentes d'organes peuvent affecter au quotidien la qualité de vie des femmes en limitant leur activité physique et sexuelle. Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.
La rééducation périnéale, par un kinésithérapeute rééducateur, après un accouchement est une règle de base pour éviter une descente de vessie. En effet, cela permet de renforcer, grâce à des exercices, les muscles du plancher pelvien qui soutiennent la vessie et les autres organes.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.
C'est souvent la conséquence d'une hystérectomie (ablation de l'utérus). Le prolapsus utérin, lorsque l'utérus glisse dans le vagin, jusqu'à sortir dans certains cas extrêmes. La cystocèle ou prolapsus de la vessie quand la vessie descend dans le vagin.
Plusieurs patientes arrivent à avoir des relations avec le pessaire dans le vagin et ce sans danger. Dans d'autres cas, il ne reste pas assez d'espace dans le vagin lorsque le pessaire est en place. Il faut donc enlever le pessaire pendant la relation sexuelle.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
Debout, à l'image d'une vague sur le sable, inspirer profondément en gonflant le ventre, puis expirer doucement et complètement en rentrant le ventre, et en contractant les muscles du périnée, comme pour vous retenir d'uriner. Marquer une pause, reprendre 10 fois.