Choisissez des aliments riches en calories et en protéines à chaque repas et collation. Incorporez des aliments riches en matières grasses comme du fromage à 20 % de M.G. (matières grasses du lait) ou plus et des yogourts à 3 % de M.G. Consommez des œufs, de la viande, de la volaille, du poisson et du beurre de noix.
Parfois, les chewing-gums, un brossage fréquent des dents ou un rince-bouche peuvent améliorer la sensation gustative et stimuler l'appétit des seniors. Si la viande n'a plus de goût, essayez d'introduire d'autres sources de protéines, comme les produits laitiers et les légumineuses.
Ces difficultés, plus fréquemment présentes chez la personne âgée en fin de vie, peuvent avoir différentes causes : des maladies telles que mycoses, œsophagites. des maladies neurologiques ou vasculaires (Alzheimer, AVC) un mauvais état bucco-dentaire (prothèses inadaptées, hygiène) ou la présence de tumeurs.
La personne âgée perd du poids car les réserves en graisse diminuent et l'organisme malade puise en priorité les protéines dans les muscles qui « fondent ». Mais ce peut aussi être un diabète banalisé avec, déjà, telle infection alors favorisée.
Essayez le manger-main. Privilégiez les petites portions en fractionnant les repas : 3 repas principaux et 1 à 3 collations. Une personne âgée peut s'écœurer de repas trop copieux. Favorisez les aliments facile à mâcher.
Les oranges, les pamplemousses, les kiwis, les fraises, la goyave et plus particulièrement la pulpe d'acérola, sont tous des aliments hautement riches en vitamine C! La vitamine C aiderait aussi à mieux absorber le fer, ce qui pourrait s'avérer vital pour les aînés souffrant d'anémie.
Les conséquences de la dénutrition
En provoquant un amaigrissement général, la dénutrition a pour conséquence un affaiblissement global du corps et un déficit immunitaire. Par exemple, le risque d'infection nosocomiale est beaucoup plus élevé pour les personnes hospitalisées souffrant de dénutrition.
Afin de prévenir la dénutrition chez ces seniors en baisse d'appétit, il est essentiel d'enrichir leur alimentation pour leur permettre de couvrir leurs besoins nutritionnels. Enrichir, c'est accroître la densité nutritionnelle des plats sans augmenter, voire en réduisant, la taille des portions.
Boire de l'eau gazeuse en début de repas permet d'améliorer les saveurs. Le gingembre accélère la digestion et réveille la sensation de faim. Les jus de citron et de pamplemousse stimulent les papilles. Les légumes amers comme l'endive ou la roquette stimulent l'appétit.
Ainsi, plusieurs plantes peuvent avoir un intérêt en cas de manque d'appétit. Le fenugrec, tout d'abord, soutient le métabolisme et favorise l'appétit. Ensuite, le curcuma stimule l'appétit et l'avoine soutient la santé intestinale et digestive.
Aider à stimuler l'appétit grâce au fenugrec, une plante inscrite à la pharmacopée européenne et traditionnellement connue pour favoriser l'appétit. Favoriser la croissance grâce aux vitamines B et D et au Zinc.
En effet, les mécanismes de faim et de satiété deviennent moins efficaces. Chez les personnes très âgées, la sensation de satiété dure particulièrement longtemps, ce qui peut conduire à une dénutrition insidieuse par absence de faim. Ce phénomène aboutit à des prises alimentaires irrégulières.
Chaque jour, une personne âgée devrait manger au moins : 5 fruits et légumes ; 1 à 2 portions de protéines animales (viande, poisson, œuf), ainsi que 3 à 4 produits laitiers. du pain et des féculents peuvent être consommés à chaque repas, selon l'appétit.
Donner des boissons nutritives à base de lait, de préférence hors des repas. Privilégier les boissons, dont les eaux gélifiées, fraîches. FRACTIONNER LES APPORTS, afin d'éviter les repas trop longs et/ou trop importants et les jeûnes prolongés, en ajoutant des collations aux trois repas principaux.
Fournir un soutien aux petits producteurs et personnes marginalisées sur le long terme pour les aider à faire face aux chocs et améliorer leur productivité et leur accès aux marchés. Investir dans les programmes agricoles conçus pour combattre la malnutrition.
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
Maladie de Crohn : avec d'autres maladies inflammatoires de l'intestin, la maladie de Crohn s'associe souvent à un amaigrissement. Diabète : particulièrement le diabète de type 1 qui se manifeste par une déshydratation sévère et une perte de poids rapide.
*Les vitamines B (sauf B9) et le magnésium contribuent au métabolisme énergétique normal ; la vitamine B9 aide à réduire la fatigue ; la vitamine C favorise le fonctionnement normal du système immunitaire ; le zinc agit en faveur d'un fonctionnement cognitif normal.
La dénutrition se traduit généralement par une perte de poids et une diminution de la masse musculaire et peut se traiter en enrichissant l'alimentation avec des produits de base ou des compléments alimentaires. Pour enrichir un plat, ajoutez des aliments riches en protéines ainsi que des lipides aux recettes.
La vitamine E (tocophérol)
Les programmes anti-âge qui incluent le tocophérol agissent sur le vieillissement de la peau. À dose importante, la vitamine E a même une action "réparatrice" : elle aide à réduire les dommages photo-induits, les rides, et à améliorer la texture de la peau.