Pour aider une personne dépressive au quotidien, la première chose est d'être à son écoute, d'être présent, compréhensif et bienveillant. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter à s'informer un maximum sur cette maladie pour en connaître les symptômes, les causes et les traitements possibles.
On peut commencer simplement par poser des questions telles que « comment puis-je t'aider ? », lui demander à quel moment il a commencé à se sentir comme cela, ce qui a déclenché la modification de son humeur.
Dans la cas de la dépression souriante, la thérapie cognitivo-comportementale peut être intéressante car elle permet de modifier certains schémas de pensée et comportements. En parallèle, un traitement anti-dépresseur peut aider à réduire les symptômes.
Ecouter avec bienveillance et empathie, sans toutefois étouffer ou materner, est le b.a.ba avec un proche souffrant de dépression, qui se sent souvent seul et incompris. La patience est de mise car il n'est pas rare qu'il ressasse les mêmes angoisses, avec pessimisme, pendant quelques mois, en dépit du traitement.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.
Eviter de culpabiliser la personne dépressive
Il faut donc abolir toute leçon de morale, toutes phrases telles que "tu t'écoutes trop", ou "avec de la volonté tu t'en sortiras". Ces affirmations ont un effet dévastateur sur le déprimé. Elles accentuent souvent sa culpabilité.
Le millepertuis est une plante antidépressive aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse [16]. C'est probablement l'antidépresseur naturel le plus connu et le plus étudié [17, 18]. Ses bienfaits font l'objet de nombreuses études scientifiques qui affirment que millepertuis et dépression sont intimement liés.
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
« Je suis là si tu as besoin de moi »
De cette manière, il va se sentir moins seul et saura qu'il peut se tourner vers vous en cas de besoin X Source de recherche . Vous pourriez aussi écrire quelque chose du genre : « Je suis là pour toi quoiqu'il arrive » ou « Tu peux toujours compter sur moi 😊 . »
Les Centres d'Accueil et de Crise (CAC) : Ils se situent principalement dans les grandes villes et assurent une permanence téléphonique et des consultations gratuites. L'accueil se fait sans rendez-vous ; Les personnes sont par la suite orientée vers les structures de soins les plus adaptées.
Pratiquer une activité physique régulière
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
● Exercer une activité physique
«Si on s'est arrêté à cause d'une dépression, il est important de reprendre une activité physique en surmontant la fatigue. Il suffit de se mettre en mouvement au moins 2h30 par semaine», indique le Dr Florian Ferreri, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (Paris).
Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.
Le millepertuis – Hypericum perforatum
Le millepertuis doit à l'hypéricine, aux flavonoïdes et aux biflavones son action d'antidépresseur. Il traite les états d'anxiété, d'agitation excessive, de tristesse passagère accompagnés de troubles du sommeil.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La dépression sévère peut avoir plusieurs formes et intervenir dans divers contextes. Parmi elles : La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil. Chez les sujets souffrant de dépression, le pic de cortisol survient plus tôt le matin, restant à un niveau élevé.
La dysthymie
La dysthymie est caractérisée par des symptômes plus légers et moins caractéristiques que ceux d'un épisode dépressif ou d'une dépression récurrente. Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies.
De 0-4 : pas de dépression De 0 4 : pas de dépression • 4-7 : dépression légère 4 7 p g • 8-15 : dépression modérée • >16 : dépression sévère.