La recette : lavez et séchez les racines. Hachez-les finement puis laissez-les macérer 24 h dans de l'eau. Faites ensuite tremper 24h vos boutures dans cette eau concentrée en hormones avant de les mettre en terre*.
On ajoute une aspirine à concentration régulière à un verre d'eau et l'on fait enraciner la bouture dedans. On ajoute une aspirine à concentration régulière à un verre d'eau et l'on y fait tremper la bouture pendant 1 heure avant de le repiquer dans du terreau.
La principale hormone de bouturage naturelle est l'auxine. Selon son emplacement dans la plante, sa concentration et le type de végétal, cette hormone naturelle agit à différents niveaux : elle peut favoriser la croissance des fruits, des légumes, des racines ou encourager l'élongation des feuilles…
En effet, un excès d'apport de ces hormones peut brûler les tissus à la base des boutures et les empêcher de produire des racines. Au mieux votre plante présentera des malformations et au pire elle mourra précocement. Il faut donc utiliser avec parcimonie ces produits (on compte 0,10 g par tige à bouturer).
Pour faire des boutures sans mettre d'hormones de synthèse, prenez des branchettes de saule pleureur est faites-les tremper 12 heures. Et voila votre solution d'hormones de bouturage naturelle est prête. Pratiquer comme à votre habitude pour faire vos boutures, trempez et plantez.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
Le terreau de bouturage est souvent composé en partie de perlite, qui présente les caractéristiques suivantes : C'est un sable silicieux d'origine volcanique. Il contient des éléments indispensables aux végétaux. Il peut s'agir entre autres de potassium, de magnésie, d'oxyde de sodium.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Pour stimuler la production d'hormone de croissance, il est intéressant de faire le plein de zinc et magnésium. Ce dernier favorise la relaxation musculaire ainsi qu'un sommeil réparateur. Quant au sommeil réparateur, on le sait, il permet d'amplifier la production d'hormone de croissance.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Le vinaigre comme hormone d'enracinement
Utilisez toujours du vinaigre de cidre, et seulement une petite cuillerée par litre d'eau. Vous pouvez arroser vos plantes avec le mélange obtenu et contribuerez ainsi au développement de leurs racines.
Elle va fournir de l'eau et de nombreux sucres essentiels à la pousse de la plante. C'est pourquoi les roses vont se nourrir de la pomme de terre, faire des racines et devenir des rosiers pour fleurir les années suivantes.
Hormone de bouturage maison à base d'eau de saule
Avant l'invention de l'hormone de bouturage, les gens avaient tendance à se tourner vers les méthodes naturelles afin de stimuler la croissance de leurs végétaux. L'une de ces méthodes était l'eau de saule.
L'auxine est une puissante hormone de croissance produite naturellement par les plantes. On les trouve à l'extrémité des pousses et des racines et elles favorisent la division cellulaire ainsi que la croissance des tiges et des racines.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
Certains arbres ne doivent pas être plantés près des maisons. La raison est simple : ils peuvent gêner les voisins en se développant de façon excessive et en obstruant les fenêtres par exemple. Ainsi, les variétés d'arbres à éviter près des maison sont : l'eucalyptus, le chêne, l'orme, le prunus ou encore l'acacia !
Les figuier, grenadier, actinidia (kiwi) et vigne sont également faciles à multiplier par bouturage. Pour les autres arbres fruitiers, pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, le résultat n'est pas garanti mais ça ne coûte rien d'essayer. Et si ça marche, vous aurez fait de belles économies.
Avec le sécateur, coupez juste au dessous de feuilles, des tiges sans fleurs d'une douzaine de cm. Enlevez les feuilles du bas avec le couteau en coupant proprement et franchement. Avec votre index, faites un trou dans un petit pot et insérez y la bouture. Tassez la terre autour et arrosez généreusement.