Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau lésée. On utilise plutôt la chlorhexidine en solution aqueuse ou un dérivé chloré (comme le Dakin), deux antiseptiques à large spectre, actifs sur la plupart des germes (bactéries, champignons, virus) et puissants.
Balayer à l'aide d'un hémostat ou d'une pince la région située autour de la cavité de l'abcès pour rompre les loculations. Envisager d'utiliser un dispositif d'aspiration rigide et à extrémité émoussée pour extraire le pus des abcès volumineux ou profonds, ce qui permet également de briser les loculations.
Dans ces cas, le traitement requiert l'administration d'antibiotiques systémiques associée à un soin approprié de la plaie (détersion, débridement et application de produits antimicrobiens à usage topique).
Pas de suture si la plaie est suintante ou s'il y a perte de tissu. Comme pour les brûlures, le médecin prescrit des pansements gras lorsque la plaie est suintante. Lorsqu'une désinfection régulière est nécessaire, on utilise le même antiseptique pendant tout le traitement.
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes.
En cas d'infection, la plaie suinte
Il est facile à reconnaitre car il dégage parfois une odeur nauséabonde. Si vous constatez que du pus ou un liquide opaque suinte de la plaie, il n'y a pas de doute : une infection est en train de se développer.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins. Une évaluation précise de l'exsudat est importante tout au long du processus de guérison.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
Si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. Si elle est profonde et béante, ou au contraire petite mais provoquée par un objet pointu (couteau, clou, etc.). Si la plaie touche l'œil ou la main, quelle que soit sa profondeur.
Le bon geste pour bien percer un bouton : avec une aiguille
Commencez par vous laver les mains, désinfectez une aiguille fine et percez délicatement votre bouton (ou utilisez l'aiguille pour décoller délicatement la peau qui recouvre le pus).
Le pus contenant des germes est dû à des microbes dits pyogènes, qui provoquent des infections suppurantes (génératrices de pus). L'examen direct et la mise en culture du pus permettent d'identifier le microbe en cause.
La cause sous-jacente de la formation de pus est généralement imputable à des infections causées par des germes spécifiques appelés pyogènes, précisément pour leur capacité à donner vie à des infections purulentes, telles que les streptocoques, les staphylocoques, les méningocoques et les gonocoques.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
Qu'est-ce qu'un exsudat ? Il s'agit d'une substance liquide le plus souvent jaune pâle présente dans la plaie durant le processus de guérison. Sa composition est proche de celle du plasma sanguin (eau, protéines, électrolytes, leucocytes, enzymes protéolytiques, mais aussi facteurs de croissances et déchets).
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter. La quantité d'exsudat est un facteur significatif à prendre en compte dans le processus de cicatrisation d'une plaie.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.