Châteaux du Pays cathare est une appellation touristique employée pour désigner, de façon anachronique et fallacieuse, la série de forteresses bâties par le roi de France Louis IX (1214-1270) sur la frontière sud de ses domaines à l'issue de la croisade contre les albigeois.
L'armée des croisés, menée par le représentant du pape Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric) et le chef Simon de Monfort, est chargée par le pape Innocent III de mettre un terme à la religion cathare. Elle prend la ville de Béziers, qui est mise à sac et dont les habitants sont tous massacrés.
La plus connue est le siège de Montségur en 1243-1244 et la mort sur le bûcher de plus de 200 croyants cathares. L'histoire a retenu le nom de Guilhem Bélibaste comme étant le dernier cathare brûlé en 1321 à Villerouge-Termenès.
Au Moyen Âge, les cathares ont été accusés d'hérésie – et déclarés hérétiques au IVe concile de Latran en 1215 – pour des raisons de doctrine jugées incompatibles avec la foi chrétienne dont pourtant ils se revendiquaient.
À l'époque de la croisade, les adeptes du catharisme se qualifient eux-mêmes de « vrais chrétiens » et s'opposent avec vigueur à l'Église catholique. Leurs chefs sont appelés avec respect Bonshommes et Bonnes Femmes.
La communauté cathare actuelle:
Il existe cependant une communauté, principalement en Occitanie, qui adhère aux idées cathares. Quelques centaines de personnes gravitent ainsi autour du sujet, et se rejoignent principalement sur Internet.
Les fidèles cathares formaient deux groupes : les consolés, appelés aussi les parfaits ou les bonshommes, formaient l'élite cathare puis en grande majorité, la foule des croyants qui pouvaient recevoir à leur tour le consolament.
Les templiers, en revanche, n'ont avec les cathares qu'un seul point commun : comme eux, ils ont été accusés d'hérésie par l'Inquisition et, comme eux, beaucoup ont péri sur le bûcher. La création de cet ordre religieux militaire est une conséquence de la première croisade.
Mais voilà que proteste le roi Pierre II d'Aragon, beau-frère du comte de Toulouse et suzerain traditionnel des vicomtés de Béziers et de Carcassonne. Pierre II supporte mal l'intrusion de Simon de Montfort. Il lui reproche ses exactions qui meurtrissent autant les bons catholiques que les hérétiques.
Du grec ancien καθαρός , katharós (« pur ») : les fidèles étaient purs de tout rapprochement à Lucifer. La véritable origine du terme (Eckbert de Schönau, Sermones adversus catharos) vise à assimiler certains chrétiens qualifiés d'hérétiques à des adorateurs du chat (katers) c'est-à-dire du diable.
Le Pays Cathare, ancienne zone occupée par les Cathares, s'étend de la côte méditerranéenne à la Montagne Noire, essentiellement dans le département de l'Aude mais aussi en Ariège et dans le Tarn. Le Pays Cathare est parsemé de châteaux forts et d'abbayes médiévales, situés au milieu d'une nature verdoyante.
« Pays Cathare » est une marque déposée en 1992, propriété du Conseil général de l'Aude. Selon ses promoteurs, le programme « Pays cathare » vise à valoriser et préserver les richesses de l'Aude, fédérer les initiatives locales et soutenir l'organisation professionnelle des producteurs audois.
Les cathares étaient des chrétiens qui voulaient mener une vie christique et revenir au christianisme originel. Ils ont été utilisés par le roi de France et la papauté pour provoquer la croisade albigeoise en 1208. Celle-ci a favorisé le rattachement définitif du Languedoc à la France en 1280.
L'institution a été abolie hors des États papaux au début du XIXème siècle, après les guerres napoléoniennes. Elle a été remplacée, en 1908, par le pape Pie X par la Sacrée congrégation du Saint-Office.
Le légat pontifical Arnaud Amaury l'aurait prononcée lors du siège de Béziers, le 22 juillet 1209. Cette phrase terrible, on la trouve dans un récit du siège dû à un moine cistercien, Césaire, maître des novices au monastère de Heisterbach (près de Bonn).
Au XIIIe siècle, le pape accuse les Albigeois, aussi appelés Cathares, d'obéir à une religion appelée catharisme, se basant sur l'Ancien Testament et ayant comme point commun avec le catholicisme la prière au Pater (père). Pour les Cathares, le Bien et le Mal gouvernent respectivement le ciel et la terre.
Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIII e siècle de la part de l'Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des albigeois.
Le plus ancien document où il apparaît est un acte de Nicolas, évêque de Cambrai (1164-1167), qui enregistre la condamnation portée par les évêques de Cologne, Trèves, Liège, entre 1151-1152 et 1156, contre un clerc, Jonas, « convaincu de l'hérésie des cathares ».
Hors du champ religieux
Le mot « hérétique » est souvent employé pour qualifier ce qui sort du conformisme ambiant.
Il se raconte que les derniers Cathares auraient caché leur trésor, et peut-être même le Graal, au pied du château de Foix. L'inquisiteur est aux portes de la forteresse et vous disposerez d'une heure, pas une minute de plus (le temps qu'il assiste à la messe), pour retrouver ces vestiges et les mettre en lieu sûr.
Une partie du trésor des Templiers a été retrouvée et conservée dans une chambre forte aux alentours de Jérusalem, où son emplacement exact est gardé secret. On y trouve notamment 108 pièces d'or pur 24 carats, pesant chacune 4,02 grammes.
Initialement les Templiers, petite troupe de « pauvres chevaliers du Christ » vivant religieusement et dans le dénuement, assurent la police des routes, escortant les pèlerins à l'approche de Jérusalem, notamment dans les étroits défilés entre Césarée et Haïffa, ou vers les lieux emblématiques de la vie de Jésus, tel ...
Le catharisme est un fait social et philosophique propre au monde médiéval ; la chute de Montségur en 1244 a marqué la fin de l'Église organisée et, actuellement, il n'existe ni chapelle, ni secte cathare (Julien 1990, 187).
HISTOIRE - Le 20 avril 1233 le pape Grégoire IX établit l'Inquisition en France. Dans l'imaginaire collectif, ce tribunal ecclésiastique du Moyen Âge est associé à un temps de violence, d'infâmes tortures, d'immenses bûchers, de fanatisme…
L'Inquisition médiévale est introduite devant les tribunaux ecclésiastiques par le pape Innocent III en 1199. En février 1231, Grégoire IX publie la constitution Excommunicamus, qui prescrit la détention à vie pour les hérétiques repentis et la peine de mort pour les hérétiques obstinés.