L'examen se déroule en position gynécologique, avec la vessie vide de préférence, sous un appareil de radiographie, comme pour une radio du bassin. Le médecin introduit un spéculum dans le vagin, puis une sonde dans le col de l'utérus, avec laquelle est injecté le produit de contraste.
Le diagnostic peut aussi être effectué par l'échographie, le scanner ou l'IRM si la femme présente un hydrosalpinx, ce qui signifie que la trompe s'est remplie de liquide (sérosité) et qu'elle est dilatée. À ce stade, on parle de maladie chronique d'infection tubaire.
Diagnostic. Des procédures sont réalisées pour déterminer si les trompes de Fallope sont obstruées. Ils comprennent l'hystérosalpingographie, l'hystérosonographie, la laparoscopie et l'hystéroscopie. Pendant la laparoscopie et l'hystéroscopie, le diagnostic et le traitement sont souvent effectués au même moment.
L'examen se fait sans anesthésie. La patiente s'installe en position « gynécologique ». Le médecin place le spéculum, désinfecte le col utérin puis introduit une sonde dans l'utérus, par les voies naturelles. Il injecte progressivement le produit de contraste.
On réalise cet examen lors des 10 premiers jours du cycle. Il n'y a aucune préparation particulière sauf parfois une prescription d'antibiotiques à prendre juste avant et après l'examen mais ce n'est pas systématique.
La majorité des causes d'obstruction sont des infections des voies génitales, notamment des trompes (salpingites) qui se sont produites dans le passé. Elles sont dues la plupart du temps à des maladies sexuellement transmissibles (comme la chlamydia), qui ont pu passer inaperçues.
Le traitement repose sur une association d'antibiotiques (antichlamydien, bêtalactamine, anti-anaérobie) à prendre par voie orale pour une durée minimum de 14 jours. On complétera éventuellement d'une injection intramusculaire de ceftriaxone si un gonocoque est retrouvé lors de l'examen des prélèvements réalisés.
Dans tous les cas, rassurez-vous, même avec les deux trompes « bouchées » et irréparables (ce qui est rare mais peut arriver) il est possible de tomber enceinte. Certes pas au moyen de rapports amoureux "naturels" mais la fécondation in vitro vous permettra d'obtenir cette grossesse.
Le seul examen du bilan de fertilité est réalisé dans l'élan de l'entretien préalable. Il consiste à examiner les ovaires (ainsi que l'utérus et ses trompes) grâce à une échographie endovaginale d'une durée d'environ 30 minutes.
En cas de suspicion d'une dégradation ou d'une obstruction des trompes, deux examens sont généralement préconisés en première intention : L'hystérosalpingographie permet, après l'injection d'un produit de contraste, l'étude de la cavité utérine et des trompes par radiographie.
La fréquence des rapports, le stress, l'alimentation, l'exercice et d'autres facteurs affectent la fertilité de l'homme et de la femme. Certaines causes d'infertilité, comme la génétique, la maladie ou l'âge, ne peuvent pas être modifiées.
L'inflammation des trompes utérines est généralement causée par des bactéries. Chez 50 à 60% des femmes, la cause originale est une infection sexuellement transmissible (IST). La bactérie la plus mise en cause est le chlamydia et dans une moindre mesure le gonocoque.
L'hystérosalpingographie, ou hystérographie, est un examen radiologique de l'utérus et des trompes de Fallope. Il sert notamment à s'assurer que les trompes utérines ne sont pas bouchées lors d'un bilan de fertilité.
Les causes de l'infertilité sont multiples. La fertilité, et le temps moyen pour tomber enceinte, peuvent être influencés par les facteurs suivants : L'âge : le temps moyen pour tomber enceinte augmente avec l'âge, tout comme le risque de fausse couche et le risque d'anomalie chromosomique de l'embryon.
Une salpingite correspond à une inflammation des trompes de l'utérus, ou trompes de Fallope. Au nombre de deux, reliant l'utérus aux ovaires, les trompes utérines sont des structures indispensables du système de reproduction féminin. Lors d'une salpingite, les deux trompes de Fallope sont généralement touchées.
Il existe deux types de traitements possibles : le Clomid®, citrate de clomifène, un médicament à prendre par voie orale. les gonadotrophines, qui sont des injections d'hormones.
Entre 26 et 35 jours, on considère que ce sont des cycles réguliers et il ne faut pas s'inquiéter. Au-delà de 35 jours, il faut mieux consulter.
"Plusieurs études ont démontré qu'1/3 des femmes tombent enceintes au cours des 6 mois suivant l'examen, ce qui correspond au 1/3 de fertilité : 1/3 sperme, 1/3 ovulation et 1/3 trompes. Dans de plus rares cas, des causes génétiques et auto-immunes peuvent être à l'origine de l'infertilité.
Une salpingite est une inflammation des trompes utérines. Cette pathologie est fréquente chez les femmes, particulièrement chez les jeunes, et résulte généralement d'une infection par une bactérie transmise sexuellement.
Faire l'amour tôt le matin peut donc améliorer la fertilité naturelle, tout comme prélever le sperme avant 7h30 peut augmenter les chances de réussite de la procréation assistée.
La question « comment savoir si on est stérile quand on est une femme sans faire de test ? » peut se poser. La seule manière de s'assurer de sa capacité à tomber enceinte passe par la consultation d'un praticien.