L'exorde repose beaucoup sur l'allusion : l'orateur évoque à grands traits le cadre de son sujet ou les circonstances qui l'entourent. Il peut aussi présenter brièvement quelques points-clés en faveur de la position qu'il est sur le point de défendre.
Vous pouvez commencer votre discours en mentionnant un cas historique pertinent, afin de fournir à votre public un point de référence X Source de recherche . Par exemple, si votre discours traite de la façon de relever les défis, vous pouvez présenter un personnage historique qui a su faire cela, comme Helen Keller.
Entrée en matière d'un discours ; introduction.
Dans l'exorde de type classique, le juge expose, relate ou narre les faits constants qui ont donné naissance au litige, il mentionne les textes pertinents qui sont applicables à l'espèce ou à l'instance avant d'énoncer les prétentions et les moyens des parties.
Les lieux d'un discours peuvent en effet être parcourus de plusieurs manières, mais il faut dans tous les cas que le chemin soit bien tracé. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
L'exorde, ou "accroche"
Elle comprend aussi les premières idées que nous partageons. Or il y a dans le discours un "effet de primauté" qui fait que ce sont précisément ces idées que le public retiendra le plus. C'est pour cette raison que l'accroche doit retenir toute notre attention.
C'est l'avocat de la partie demanderesse qui présente en premier ses demandes et ses arguments, puis c'est au tour de l'avocat de la partie défenderesse de répliquer.
A) Lorsque vous commencez une plaidoirie, dites : "Monsieur / Madame le Président, honorables membres de la Cour, chers collègues..." B) Lorsque vous vous adressez directement à un Juge : "Votre Seigneurie, Juge, Président, ....".
Quatre types de phrases
À chacun des quatre actes de langage fondamentaux correspond un type de phrase. Il y a donc quatre types de phrases : la phrase déclarative (ou assertive), la phrase interrogative, la phrase impérative (ou injonctive) et la phrase exclamative.
Les formes de phrases. Les phrases sont ainsi classées par types (déclarative, interrogative, exclamative, injonctive), mais elles peuvent aussi prendre différentes formes : l'affirmation/la négation, la voix active/la voix passive, la forme personnelle/la forme impersonnelle et la forme neutre/la forme emphatique.
souligner les recherches qui restent à faire ; faire germer des considérations éthiques et morales ; exposer vos interrogations sur l'avenir ; nuancer le raisonnement suivi jusqu'alors.
Pour commencer
Pour éveiller la curiosité des participants: Je voudrais vous demander de m'écouter / de regarder ici. Je vous demande quelques instants d'attention. Je vais vous parler de quelque chose qui va vous intéresser. Bon, je crois que je vais commencer.
Pour plaider, l'avocat s'appuie sur des textes de loi. Il doit donc posséder une connaissance approfondie du droit pour pouvoir avancer des arguments valables et défendre ainsi les intérêts de ses clients. Ce savoir s'acquiert au fil des années, mais surtout après une formation spécifique.
Selon l=école de pensée contemporaine, on utilise tout simplement Monsieur le Juge ou Madame la Juge dans tous les cas. En outre, si on s=adresse aux juges d=un tribunal collégial, on dira Mesdames et Messieurs les Juges.
L'avocat doit donc être capable de se faire comprendre et de traduire en langage simple les concepts de droit ou les éléments juridiques nécessaires à la solution qu'il propose à son client. C'est principalement le rôle de l'avocat d'essayer de simplifier les faits et le droit.
La fin de la plaidoirie a pour objectif de résumer le propos que l'on vient de tenir mais aussi d'ouvrir des pistes de réflexion complémentaires (perspectives d'avenir, espoirs d'amélioration…). La conclusion est aussi le moment où l'on peut remercier l'auditoire pour son attention, son accueil...
Dans son ouvrage De Oratore, Cicéron fait une synthèse de tout ce que l'orateur idéal doit maîtriser et souligne pour cela cinq (5) points importants : l'inventio (trouver les idées), le dispositio (organiser ses idées), l'elocutio (les qualités d'élocution), l'actio (l'action oratoire, qui désigne la gestuelle, les ...
sont de trois sortes : les unes résident dans le caractère moral de l'orateur ; d'autres dans la disposition de l'auditoire ; d'autres enfin dans le discours lui‑même, lorsqu'il est démonstratif, ou qu'il paraît l'être.
La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage.
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.