En dépit de sa valeur assertive, la question rhétorique est bien une interrogation. Par conséquent, elle doit nécessairement être formulée sous forme de question, c'est-à-dire avec l'ordre des mots ou l'intonation, selon que vous l'utilisez à l'écrit ou à l'oral, qui conviennent.
Une question rhétorique est une figure de style qui consiste à poser une question dont la réponse est connue ou suggérée par la personne qui formule l'interrogation.
contre-question — Wiktionnaire.
Ensemble de procédés constituant l'art du bien-dire, de l'éloquence. 2. Littéraire. Déploiement d'éloquence, de moyens oratoires, pour persuader ; style emphatique et déclamatoire.
La rhétorique est le plus sûr moyen de rédiger un bon discours. En réaction, j'entends souvent « Moi, j'ai un plan tout simple : J'annonce ce que je vais dire, ensuite je dis ce que j'ai à dire et je termine en rappelant ce que j'ai dit ».
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ». L'interlocuteur ne répondra pas oui mais donnera l'heure.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat...
questionneur n. Personne qui pose beaucoup de questions.
La première technique consiste à prendre les arguments de votre interlocuteur et à leur donner un sens aussi général que possible et en exagérant. Sans jamais sortir de vos propres positions. Vous pouvez aussi défendre vos positions en réduisant davantage les limites.
Dans un questionnaire, on appelle question dichotomique une question fermée à laquelle le répondant doit choisir entre deux possibilités, le plus souvent Oui/Non.
Les questions ouvertes servent à comprendre, à faciliter l'expression, à dialoguer, à échanger. Elles commencent par un adverbe (pourquoi, combien, comment, quand) ou un adjectif/pronom interrogatif (quel, quoi, qui) d'où le fameux QQOQCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Combien voire comment, Pourquoi).
Quel était ton endroit préféré quand tu étais enfant, et pourquoi appréciais-tu cet endroit ? Raconte-moi un défi auquel tu as fait face au travail ou à l'école et demande moi conseil sur la manière de le relever. Quelle est la première chose que tu as acheté avec ton propre argent ? Qu'est-ce qui t'intrigues le plus ?
Utilisé de manière plus générale et en fonction du contexte, le terme "rhétorique" a pour synonyme "éloquence", "grandiloquence" ou encore "bien-dire". Il désigne alors la qualité oratoire d'une personne.
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
Elle a pour fonction de communiquer les idées, en dépit des différences de langage des disciplines. Aristote fonde ainsi la rhétorique comme science oratoire autonome de la philosophie. Par ailleurs, Aristote va développer le système rhétorique, rassemblant l'ensemble des techniques oratoires.
la rhétorique est l'art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; la rhétorique est l'exposé d'arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote).
La question rhétorique, comme on l'appelle souvent, est également connue sous le nom de : Fausse question. Interrogation oratoire (question oratoire) Interrogation rhétorique.
Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison. l'exorde a pour fonction d'attirer la bienveillance de l'auditoire et d'exposer le sujet du discours. la narration expose les faits. Elle prend la forme d'un récit.
La réponse par une question est un moyen de creuser, de repousser la réponse ou de botter en touche. Exemple de contre question : “Et vous même, qu'en pensez-vous?”, “”Pourquoi me posez-vous cette question ?”, “qu'attendez)-vous de moi en me posant cette question ?”
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
Interrogation qui ne requiert pas obligatoirement de réponse, car elle est suggérée directement dans l'énoncé ou à l'avance connue par la personne qui la pose. La question a alors la plupart du temps valeur d'affirmation en dépit de sa tournure souvent négative. Exemple : Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ?
Toutes les capacités et facultés de l'orateur s'emploient dans le cadre de de cinq tâches : trouver d'abord ce qu'il faut dire ; puis répartir et disposer les trouvailles, non seulement en bon ordre, mais aussi en fonction de leur poids et de leur valeur ; puis les revêtir et orner avec le discours ; ensuite les fixer ...