Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Si vous vous sentez très somnolent le jour, limitez votre sieste à une période de moins d'une heure, avant 15 h. Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil.
Pour une sieste standard, un siège de voiture abaissé, un canapé, un lit ou tout autre endroit qui vous paraît confortable conviendra. Pour une sieste longue, il est recommandé de vous allonger aussi confortablement que pour dormir la nuit, et de soutenir votre tête avec un oreiller.
Il y aurait aussi un autre moment, en milieu de journée, où l'éveil diminue. Nous ressentons le besoin de nous reposer", détaille Éric Mullens. Demeurez à l'écoute de vos besoins et trouvez le moment qui vous convient le mieux, entre 13 h et 17 h.
Si, quel que soit le temps que vous avez, une sieste reste toujours bénéfique, certaines sont plus ou moins idéales pour un but recherché. Concrètement, la sieste la plus efficace pour récupérer vos capacités cognitives est de 10 minutes. Celle pour reposer ses muscles doit durer 1h30.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice. Elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration...
Outre l'humeur, la qualité et la quantité de sommeil diminuent : les siestes plus courtes, des réveils en majorité en pleurs, un sommeil plus agité, une transition entre les cycles plus difficile… C'est aussi ça une dette de sommeil!
On peut avoir tendance à penser que pour récupérer une nuit trop courte en semaine, il suffirait de faire une grasse matinée le week-end. Or, la majorité des études affirme qu'il n'est pas, à proprement parler, possible de rattraper le sommeil perdu.
La sieste est un outil redoutable contre la fatigue, à condition qu'elle soit bien utilisée. Il existe plusieurs sortes de siestes que vous pouvez adapter à vos besoins et à vos obligations : La Power Nap de 20 minutes maximum : idéale au travail. La sieste de 30 minutes : pour un repos plus conséquent.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
Selon une étude de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) publiée en 2015, dormir moins de six heures par nuit augmenterait les risques d'obésité de 34% chez les femmes et de 50% chez les hommes. Pourquoi ? Et bien parce que la leptine, hormone de la satiété, est sécrétée pendant la nuit.
Dans les transports, à votre bureau ou chez vous, fermez les yeux. Relâchez tous vos muscles. Recentrez-vous sur votre respiration, en comptant les cycles respiratoires par exemple. Laissez-vous aller à la détente et ne pensez à rien, uniquement à la sensation agréable de ne rien faire et de se reposer.
On pense également à s'aérer l'esprit en début d'après-midi pour faire le plein d'énergie. Être assise sans bouger pendant des heures peut également nous endormir car notre corps associe l'immobilité au sommeil. Pour éviter ça, on essaie de se mettre debout, de s'étirer ou de marcher au moins une fois par heure.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
«L'oreiller fait relever notre tête et notre cou et ça fait légèrement forcer le corps. On peut s'installer sur un tapis, par terre ou sur un lit. L'objectif est d'avoir une vraie détente horizontale. Mais on peut aussi faire une bonne sieste sur un fauteuil ou une chaise qui peut basculer», détaille Antoine de Thélin.
Le reflux gastro-oesophagien, l'hyperthyroidie, des douleurs nocturnes ou encore certaines maladies respiratoires comme l'asthme sont également ds causes possibles d'insomnies.
Pour récupérer votre manque de sommeil, vous allez devoir commencer par vous recréer un rythme régulier. Couchez-vous et levez-vous à heures régulières. L'objectif, c'est que votre organisme s'habitue à ce rythme, ce qui vous aidera à vous endormir plus facilement chaque soir.
«C'est un mécanisme naturel, dit-elle. La température de notre corps baisse et on se sent plus fatiguée. On peut aussi manquer d'énergie en après-midi et ressentir un coup de barre si on a mal dormi la veille ou si on a pris des repas trop légers au déjeuner et au dîner ou, au contraire, un repas lourd le midi.»
"Généralement, la sieste disparaît entre 4 et 5 ans. Mais des études montrent que si on donne l'opportunité de dormir en début d'après-midi à des enfants entre 4 et 5 ans, la moitié d'entre eux dorment", précise la spécialiste. Ce qui veut dire qu'ils ont besoin de ce temps de sommeil !
Le fait de lire a un effet immédiat sur le cerveau. Le corps et l'esprit se détendent au bout de quelques minutes grâce au travail répétitif (et fatigant) des yeux. Lire est bon pour le moral et permet en effet de placer son corps et son esprit dans un état capable d'accueillir le sommeil rapidement.