La cure de désintoxication consiste en un traitement destiné à contrer une dépendance et permet de passer plus facilement à travers une période de sevrage grâce à l'encadrement de professionnel ainsi qu'à l'aide médicale et psychologique nécessaire.
Dans la majorité des cas, les cures de désintoxication peuvent durer 2 à 4 semaines, mais cela peut aller au-delà lorsque cela est nécessaire. À l'issue de la cure désintoxication alcool ou drogue, le patient continue d'être suivi et accompagné, grâce à des rendez-vous réguliers et un suivi psycho-social.
Le sevrage se déroule à l'hôpital, dans un service spécialisé en alcoologie ou dans un centre de cure. Comment se passe un sevrage à l'hôpital ? Vous restez hospitalisé 1, voire 2 ou 3 semaines. Vous devez vous être bien préparé à ne plus boire d'alcool une fois la porte de l'établissement passée.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Bonjour, Il n'est pas possible de faire désintoxiquer un majeur malgré lui. En effet, les démarches de soins en toxicomanie reposent sur l'adhésion de la personne et sur sa volonté de s'en sortir. Le libre consentement est une condition préalable.
L'objectif d'un sevrage thérapeutique est l'entrée dans un processus d'abstention complète et durable d'alcool. Ce sevrage s'impose chaque fois qu'il y a alcoolodépendance, qu'elle s'exprime ou non par des signes physiques.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
En cas d'addiction trop forte (alcool, psychotropes, jeux d'argent, etc), ayant des conséquences sur le quotidien, et notamment la santé physique ou mentale du patient, il peut être nécessaire de suivre une cure de désintoxication.
S'abstenir de la moindre goutte d'alcool pendant un mois permet de "mieux dormir, faire des économies, se sentir mieux, retrouver de l'énergie, perdre du poids et gagner en concentration", liste-t-elle.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
La méthadone est distribuée sous forme d'un liquide vert que l'on boit une fois par jour, pour calmer les envies d'héroïne. Le risque le plus grave de la méthadone est le décès par overdose.
Des produits/pratiques au potentiel addictif variable
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Le magistrat ou le tribunal qui a prononcé l'injonction thérapeutique adresse le ou la toxicomane à un médecin relais, habilité par l'Agence régionale de santé (ARS), après avis du procureur général près la cour d'appel.