D'après l'Inserm, le stress survenant à la suite d'un choc émotionnel entraîne une hyperactivité de l'amygdale. Lorsque son activité électrique augmente, cette structure du cerveau intensifie les souvenirs traumatiques chez la victime.
Lorsqu'une personne est menacée, que sa réaction de stress est enclenchée et qu'elle perd temporairement l'usage de ses fonctions d'exécution, cette réaction nuit non seulement aux capacités du cerveau à planifier et à prendre des décisions, mais aussi à sa capacité à organiser les expériences en séquences logiques.
Le stress post-traumatique apparaît après avoir vécu ou été témoin d'un événement traumatique. Les symptômes sont les conséquences directes de cet état de choc. Reviviscence, dépression et anxiété sont autant de conséquences émises par le cerveau à la suite d'un stress intense.
Selon les éthologistes, le traumatisme est une sorte de signal d'alarme qui évite qu'une victime s'expose une seconde fois à la situation qui a failli lui coûter la vie. Le mécanisme serait salutaire : il susciterait une horreur instinctive de tout ce qui peut s'apparenter à la situation dangereuse.
Est-ce qu'un choc émotionnel peut provoquer un AVC ? Les chocs psychologiques et affectifs sont lourds de conséquences, tant au niveau physiologique, physique ou mental. L'intensité du stress induit par l'état de choc est un facteur qui augmente le risque d'accident vasculaire cérébrale (AVC).
La perte de souvenir traumatisant est un mécanisme de défense du cerveau, qui est submergé par des émotions trop extrêmes. L'organe "enterre" l'événement douloureux jusqu'à l'oublier partiellement ou en totalité, c'est l'amnésie traumatique.
La mémoire traumatique se présente comme des réminiscences de la violence revécue à l'identique comme une machine à remonter le temps infernale. Quand la mémoire traumatique s'allume, la personne est de nouveau envahie par la terreur, le stress, la douleur liées à l'état de mort imminente vécue alors.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8. L'examen des pupilles comprend la taille, la réactivité et la symétrie.
Les troubles caractériels sont inévitables. Une épilepsie est retrouvée dans 1/4 des cas. Les déficits auditifs, visuels ( strabisme etc) et les troubles du langage sont fréquents. Les troubles sensori-moteurs doivent être recherchés : anomalies du schéma corporel, troubles de l'orientation temporo-spatiale.
Les traumatismes peuvent affecter les émotions, la mémoire, la pensée, la perception de soi et les relations. Le plus souvent, les femmes subissent les effets des traumatismes si, enfants, elles se sentaient impuissantes et incapables d'échapper à la violence.
Quatre éléments peuvent être distingués dans cette évaluation du traumatisé : le terrain du patient, le mécanisme lésionnel, les lésions anatomiques, les variables physiologiques. L'âge élevé est un facteur de risque fort de mortalité.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Les reviviscences se traduisent par des cauchemars qui réamorcent les émotions ressenties lors de l'événement, même si leur contenu n'est pas toujours en lien avec ce dernier. Le jeu traumatique est aussi une manifestation classique en pédiatrie : l'enfant remet en scène ce qu'il a vécu, de façon répétitive.
Quel masque porte la personne souffrant de la blessure de rejet ? La personne souffrant de la blessure de rejet va fabriquer LE MASQUE DU FUYANT.
Le blocage émotionnel est un mécanisme de défense de notre cerveau qui nous empêche de ressentir les émotions normalement. La plupart du temps nous ne savons pas comment gérer ces situations. Tout le monde, à un moment donné de sa vie, a vécu un blocage émotionnel.
L'EMDR : une thérapie étudiée et reconnue
L'EMDR est une découverte importante en psychothérapie dont l'efficacité est scientifiquement prouvée. De nombreuses études scientifiques dans le monde l'ont validée, principalement pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT).
C'est l'un des trois principaux symptômes d'un état de stress post-traumatique. La personne va sans cesse revivre son traumatisme sans le vouloir. Des flash-backs, des rêves, des souvenirs qui la prennent par surprise ou encore des pensées qui surgissent d'un coup : tout l'amène à réveiller l'événement.
Le traitement d'un traumatisme peut être soit pharmacologique (avec la prise de médicaments), soit psychologique (avec la psychothérapie), soit une combinaison des deux. La thérapie pharmacologique vise à traiter les symptômes directs et indirects du TSPT, puisque les patient.
Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.