Un bassin de rétention collecte l'eau de pluie, la stocke, et la restitue au milieu avec un débit régulé. Il peut être alimenté directement par le réseau d'eau pluvial ou placé en parallèle d'un cours d'eau et être, dans ce cas, alimenté par déversement.
Un bassin de rétention peut être réalisé sous de multiples formes, simple décaissement (étanche ou non), sur-dimensionnement des canalisations de collecte, ouvrages de génie civil, utilisation de SAUL (Structure alvéolaire ultra-légère) qui sont des modules de stockage à fort taux de vide (95 %) pour la rétention ...
En collectant et en stockant l'eau pluviale, le bassin de rétention enterré réduit le risque d'inondation et permet aux municipalités et aux aménageurs d'utiliser les terrains situés en surface.
Les bassins enterrés s'installent indifféremment : Sous chaussées ou sous espaces verts. En zone urbaine ou en zone péri-urbaine.
Les bassins d'infiltration enterrés visent à stocker temporairement les eaux de ruissellement sous terre. Les eaux de ruissellement arrivent par l'intermédiaire de bouches à décantation et de tuyaux d'injection connectés aux autres structures de collecte des eaux pluviales.
La première chose à faire avant de créer votre bassin de rétention d'eau est d'aplatir et de compacter le sol. Il est en effet indispensable d'avoir un terrain stable pour accueillir son bassin. Par la suite, vous devrez installer un géotextile pour éviter la contamination des différents matériaux.
Une rigole doit être creusée « en partant du contour » et avoir un fond plat. Attachez la ficelle au milieu des poteaux. De cette manière, lorsqu'ils seront écartés, vous pourrez voir si la hauteur est la même des deux côtés en utilisant un niveau placé au milieu de la ficelle.
Afin de dimensionner le bassin, il faut tout d'abord déterminer son débit de fuite (Q) qui dépend de sa surface et de la perméabilité des terrains. La surface du bassin (S) est de 500 m². Les sols du secteur présentent une perméabilité minimum (C) de l'ordre de 5. 10-6 m/s.
Le puisard a pour rôle de débarrasser le sol des trop-pleins d'eau de pluie. Le puisard permet d'évacuer l'eau récupérée en facilitant sa pénétration dans le sol et évite surtout sa stagnation qui peut amener à l'inondation du terrain notamment.
Qu'est-ce qu'un bassin de captation ? Un bassin de captation est un bac de plastique ou de béton installé sous terre afin de capter les eaux d'un système de drainage (notamment quand il n'est pas possible de fournir une pente suffisante pour assurer un drainage efficace).
Les noues sont des larges fossés qui permettent la rétention, l'acheminement et l'infiltration des eaux pluviales. Ce système peu profond, possède des pentes douces et permet ainsi de gérer les flux hydrauliques de façon intégrée dans un projet.
Le puisard va donc se remplir d'eau (selon la pluviométrie) puis, les parois du puisard étant percées aux endroits où le sol est plus perméable, l'eau stockée va pouvoir s'écouler sans problème, progressivement, dans le sol du terrain.
Le puisard
Selon cet article, un puisard doit : • avoir une profondeur d'au moins 750 mm (30 po), • avoir une surface d'au moins 0,25 m2 (2,7 pi2), et • être muni d'un couvercle conçu pour ne pas pouvoir être enlevé par des enfants.
Pour que le puits déborde il faut dans la plupart des cas, que la nappe monte plus haut que le niveau du sol, et alors c'est l'inondation assurée avec ou sans puits.
La quantité totale d'eau retenue dépend essentiellement de la texture du sol et de sa profondeur. Ainsi, par exemple, un sol argilo-calcaire d'une profondeur de 400 mm , d'une densité de 1,2 et d'une capacité de rétention de 30 g d'eau pour 100 g de terre fine et sèche retiendra : 400 x 1,2 x 30 % = 144 mm.
Exemple pour 2 bidons (un bidon de 200 L, l'autre de 150 L) : - 100% de la capacité du plus grand réservoir = 200 L - 50% de la capacité des réservoirs associés = 50% x (200 + 150) = 175 L On retient la plus grande valeur.
Dans le cas d'un rejet direct au milieu naturel par infiltration le débit de fuite à prendre en compte est le produit du coefficient de perméabilité par la surface du bassin. Pour obtenir le débit de fuite en litres par seconde: Q (l/s) = Q(m3/s) x1000 Dans ce cas le test de perméabilité doit être joint au dossier.
Il faut plutôt faire une tranchée dans la dalle de béton, tout le long des murs de fondation pour y placer le drain français perforé. Cette tranchée doit posséder une pente qui conduira l'eau jusqu'à une fosse où sera installée une pompe de puisard.
Cette solution consiste à simplement creuser des trous de plantation beaucoup plus larges et surtout profonds que la motte qui viendra s'y loger : Vous placerez, au fond du trou, des pierres (ou galets) sur 30 ou 40 cm d'épaisseur. Vous pouvez également apporter du gravier par dessus pour améliorer encore le drainage.
Il faut d'abord creuser des trous dans le jardin ou autour de la terre, avec une certaine pente pour évacuer les eaux de pluie. Ensuite, il faut couler un peu de béton dans la tranchée ou mettre un film géotextile pour éviter que la terre ne bouche le drain, puis rajouter du gravier.
La noue n'est pas un fossé (moins pentue et moins profonde). La mise en œuvre se fait par simple mouvement de terre. Son fond doit être le plus horizontal possible de façon à favori- ser le stockage et l'infiltration de l'eau. En cas de pente, des redents doivent être mis en place pour optimiser la rétention.
Lorsque l'évacuation n'est plus performante, ou si des débordements sont constatés, c'est le signe que puisard est engorgé. Il devient nécessaire de nettoyer la buse, intérieur du puits généralement en béton ou en PVC, pour que le système de drainage des eaux pluviales se réalise à nouveau correctement.
La plupart des fosses d'aisance ne se déversent pas dans un réseau d'égouts, alors qu'une fosse septique se déverse soit dans les eaux de surface, soit dans le réseau d'égouts. Un puisard ne comporte qu'un seul compartiment, alors qu'une fosse septique en comporte normalement plusieurs.