Si vous détenez des obligations, vous êtes donc le prêteur (le créancier) de l'entité ayant émis ce titre. En échange de ce prêt, vous allez percevoir des intérêts. Le taux d'intérêt est connu à l'avance par l'investisseur tout comme la durée du prêt et la date de versement des intérêts.
Lorsque vous achetez un titre de créance (une obligation), vous devenez un créancier de l'entreprise (ou du gouvernement). En cas de faillite, vous serez payé avant l'actionnaire. Par contre, si l'entreprise est florissante et dégage des bénéfices, vous n'y avez pas droit.
Le prix de l'obligation est donc obtenu en faisant la somme des flux de coupon (cpn) et du remboursement (C), actualisés chacun au taux de rendement i sur la période t, qui est, pour chaque flux, la durée (en années) entre la date d'achat et la date de tombée du flux.
Les obligations sont des titres utilisés par les entreprises ou les États pour emprunter de l'argent sur les marchés financiers. En achetant des obligations, vous recevez un intérêt en rémunération de ce prêt – on l'appelle le « coupon » -, et au terme prévu, l'émetteur vous rembourse le montant emprunté.
Un fonds obligataire ouvert est un fonds dans lequel un épargnant dispose de possibilités de rachat quotidiennes ou hebdomadaires (la taille du fonds s'adaptant aux différents investissements et rachats). Au contraire, un fonds fermé propose un nombre de parts définies qui ne peut fluctuer.
Un des risques liés aux obligations est que si vous prévoyez vendre une obligation avant qu'elle arrive à échéance, vous devrez tenir compte. Vous pouvez ouvrir un compte pour faire des dépôts et des retraits, accumuler des intérêts, emprunter une somme d'argent, investir, etc.
Le principal argument pour choisir des obligations réside sans doute dans le fait qu'elles garantissent généralement un rendement fixe. Vous savez ainsi à l'avance le montant exact des intérêts que vous recevrez chaque année ou semestre. Et le taux est généralement plus élevé que celui d'un compte d'épargne.
Les obligations ne sont pas exemptes d'inconvénients. Le plus important concerne leur rentabilité qui, sur le long terme est plus faible que celle des actions. Mais, depuis 2022 les taux remontent et cela redonne des couleurs aux obligations.
Le remboursement de l'obligation dépend de la capacité de l'émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la solvabilité de l'entité qui a émis les titres. Dans le cas d'une défaillance de l'émetteur, vous pouvez perdre une partie voire la totalité du capital investi.
Il est préférable d'acheter des obligations lorsque les taux d'intérêt sont à un niveau élevé : ainsi vous engrangez des intérêts plus importants et, si les taux d'intérêt baissent par la suite, la valeur boursière de vos obligations augmente.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire). Il faut dans les deux cas passer un ordre de bourse via un intermédiaire agréé, qui inscrira ensuite les titres sur votre compte titres.
Les bons du Trésor sont les titres les plus facilement négociables du marché monétaire. Ils sont émis par les gouvernements afin d'emprunter des fonds à court terme. Les bons du Trésor sont émis avec des échéances allant de 1 mois à 1 an.
Les dividendes fournissent un revenu qui peut vous aider à compenser d'autres coûts d'investissement. Les dividendes peuvent vous aider à rester investi pendant les périodes de volatilité du marché. Les dividendes peuvent être réinvestis afin de composer vos rendements au fil du temps.
Pourquoi c'est intéressant ? En investissant en Bourse, vous participez au financement des projets des entreprises et vous vous donnez la possibilité d'augmenter le rendement de votre épargne.
L'assurance-vie, les obligations d'État, le franc suisse ou encore l'argent en tant que métal précieux font aussi partie des meilleures valeurs refuges pour diversifier son épargne. Des valeurs sûres bien connues, mais il est également possible de se tourner vers des investissements plus insolites…
La souscription d'une assurance vie, l'investissement dans l'économie locale (PME, FIP, FCPI), l'investissement forestier, l'investissement locatif, le dispositif Girardin Outre-Mer ou l'investissement SOFICA ouvrent droit à des réductions d'impôts avec des pourcentages spécifiques selon le dispositif.
En 2023, les choses ont radicalement changé. Après une année 2022 que l'on pourrait qualifier d' « annus horribilis », l'indice Bloomberg Global-Aggregate, une mesure générale des obligations mondiales, ayant perdu plus de 16 % sur l'année1, 2023 semble s'annoncer sous de meilleurs auspices.
Pour tenir compte de la hausse des taux, les nouvelles obligations émises en 2023 proposent des taux d'intérêt plus élevés. Les emprunts d'État américains offrent désormais une rémunération proche de 3,9% à dix ans. Comptez 3% pour l'OAT (Obligation assimilable du Trésor) de la France à 10 ans.
Obligations : est-ce le bon moment pour investir ? Malgré un début d'année 2022 éprouvant, les marchés obligataires offrent un point d'entrée intéressant aux investisseurs. Les cours actuels intègrent déjà une grande partie des hausses des taux à venir de la Réserve fédérale (Fed).
Vous l'aurez compris, une obligation est moins risquée qu'une action, car la société qui emprunte s'engage à vous rembourser la valeur nominale. Vous avez donc l'assurance de revoir votre argent, à moins qu'il y ait faillite, ce qui est peu probable.